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Citations sur Le dernier amour du président (19)

Il s’éloigne et j’ouvre alors l’enveloppe : mes yeux s’écarquillent. Cela fait au moins dix ans que je n’ai pas vu une lettre manuscrite. La parole passe depuis longtemps par l’imprimé. Les lettres ont des facettes comme les verres anciens, elles s’adaptent à tous les propos, même les plus intimes. Pour les lettres affectives, il y a des caractères spéciaux, nerveux, pour les lettres de colère, des caractères enflés et arrogants.
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J’ai des envies permanentes. Envie d’augmenter les retraites et les salaires. De payer nos dettes aux mineurs, de rendre le pays heureux et prospère. Habituellement, dans ces moments-là, Kilian Lvovitch fait son apparition, ou un autre, qui vient m’expliquer clairement : un pays riche, c’est un gouvernement pauvre. Un gouvernement pauvre, c’est un président pauvre, des voitures d’escorte à bon marché, des mauvais avions présidentiels, et, au bout du compte, la perte du respect qui vous est dû de la part de la carte politique du monde.
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C’est un dur labeur que d’être une belle femme. Pas seulement de l’être, mais de vivre en tant que femme belle. Je ne l’enviais pas. Ce genre de vie débouche souvent sur la solitude, comme une route qui s’interrompt brusquement.
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Le cours de la morale s'était effondré presque en même temps que celui du rouble soviétique. Maintenant, la norme,c'était le dollar, et je savais depuis l'enfance que là où il y a le dollar, il n'y a ni morale ni justice.
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- le texte est bête !
Moi non plus ça ne m'emballe pas, a dit Lvovitch avec un sourire, mais c'est pour le peuple !... Il faut se mettre à son niveau, au moins le temps des élection.
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Da façon générale, je n’avais pas envie de me frotter à la mort, mais on y est constamment obligé. C'est peut-être là le sens de la poursuite de la vie : on se frotte à la mort et on continue, jusqu'à la fois suivante. Jusqu'à ce que quelqu'un se frotte à ta propre mort. Et poursuive sa vie.
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- Tu détruis toutes mes illusions ! Je veux croire aux femmes, à leur fidélité, à leur dévouement...
- Parfait ! dit-elle en haussant les épaules. Personne ne t'en empêche ! Mais rappelle-toi que l'amour désintéressé est le propre des femmes laides , et encore, c'est par pure reconnaissance envers celui qui a bien voulu leur prêter attention ! Les femmes belles sont toutes calculatrices. Ce qu'elles ressentent et ce qu'elles affichent, ça fait deux.
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Il faut faire gaffe à tout ce que tu fais pour qu'un voisin n'ait pas une dent contre toi. Parce que la dent d'un voisin, c'est parfois plus dangereux qu'un couteau.
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Oui, les Romanov avaient opprimé le peuple ukrainien. Ils avaient interdit la langue ukrainienne. Mais ils avaient construit un empire, et on ne peut pas construire un empire sur la base d’une seule nation. Il faut asservir ses voisins. On peut même dire, plutôt qu’asservir, intégrer les peuples et les territoires voisins dans son propre État.
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- Un corps, ce n'est pas un fleuve. On peut pénétrer dans un corps autant qu'on veut. Ça n'a rien d'extraordinaire, un corps...
"Le tien, c'est sûr" me suis-je dit en regardant sa poitrine informe.
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