Les démoniaques

On se sent bizarre quand on referme ce livre non ?
Dès la première page, je me suis dit que ça n'allait pas être pour moi. J'aime lire des romans noirs de temps en temps mais en fait, on a jamais vraiment lu de romans noirs tant qu'on a pas lu celui-ci n'est ce pas ?
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Je lisais en apnée totale. Et je respirais uniquement quand je voyais écrit le mot « Henri », petite bulle de légèreté, répit entre toutes ces atrocités et ces mots crus.
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Je me suis demandée comment on pouvait aimer lire ce livre. Puis je me suis demandée comment j'avais pu mettre si peu de temps pour le terminer. Pour mettre fin à l'Horreur le plus rapidement possible ? Non, simplement parce que le rythme est tel qu'on ne peut plus le lâcher. Alors j'ai accroché solidement mes tripes, j'ai confiné mon estomac et je me suis laissée entraîner dans la pire histoire que j'ai jamais lue. Celle de Kim. C'est une histoire de viols, de drogue, de pédophilie, de proxénétisme et heureusement, dans toute cette merde, et il y a un peu d'amour et surtout, beaucoup de vengeance.
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Je pense que c'est un livre qu'on apprécie à sa juste valeur quelques jours plus tard, avec du recul, une fois qu'on a digéré la forme et qu'on repense au fond. Bravo Mattias Köping pour cette prouesse. 🖤
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Avis : Waou quel putain de livre. « Les démoniaques » n'est décidément pas un livre à mettre entre toutes les mains. Dérangeant et obscène, Mattias Köping, lâche une réelle bombe dans le genre thriller.
A ne lire que si vous avez le coeur bien accroché, je vous aurais prévenu !
Je remercie grandement les éditions RING pour l'envoi et la découverte de ce bouquin qui me restera longtemps en mémoire.


En quelques mots, de quoi ça parle ?
On fait la connaissance, de la pire des façons je dois bien l'avouer, d'une adolescente du nom de Kimy. 16 ans, dealeuse pour le compte de son père, plus gros proxénète de la région, elle ne rêve plus que de vengeance. Je ne pourrais que mieux résumé ce livre qu'avec l'ultime ligne du résumé : « Car si personne ne se souvient de son visage, nul n'oubliera sa colère ». Vous imaginez bien que ça m'a vite donné envie de le lire !


Je savais, bien avant de commencer ce roman que ce serait une histoire qui me bouleversait.
On plonge dans un univers perverti, crade, grossier, indécent. Entre viol, pédophilie, violence et meurtre, l'auteur vogue sur une vague à la limite de l'insupportable. C'est très dur, très très dur. On suit cette ado, la propre fille de « L'Ours » comme il se fait appeler. Mais on le suit également lui dans ses trafics, ainsi que d'autres protagonistes tout aussi pourri les uns que les autres.
C'est une ambiance hyper glauque, qui mets, dès les premières lignes du roman, très mal à l'aise. La plume est à l'image des personnages : Vous l'aurez deviné sans censure ni retenue. Alors si vous n'y êtes pas un tantinet préparé, vous n'arriverez pas à poursuivre votre lecture. Là où je pensais mettre quelques jours à le terminer, je l'ai finalement dévoré en une journée. Pourquoi ? Parce que c'est réellement addictif. On a envie de voir comment Kimy va mettre en place sa vengeance, on a envie de voir son salopard de père plonger pour tout les actes innommables qu'il a fait. On a envie de le voir souffrir, de tous les voir souffrir. Et ça marche. On dévore les chapitres les uns après les autres, on est complètement happé dans cet univers, et je dois bien avouer que j'ai adoré !


Les personnages sont très bien construits. L'auteur arrive à nous montrer toutes les facettes des personnages. Là bien sur vous vous doutez bien qu'ils ne sont pas trop lisse et sans intêret pour moi, avec « Les démoniaques » on a rien du monde des bisounours ou d'un livre jeunesse quelconque. J'ai beaucoup aimé Kimy et à la fois j'ai eu pas mal de mal avec elle. C'est contradictoire au possible je vous l'accorde, mais je dois dire que d'un côté j'ai eu beaucoup d'empathie et énormément de peine pour elle et pour tout ce qu'elle à dût traverser et ce qu'elle traverse encore. J'ai eu le coeur brisé par cette ado qui dès le plus jeune age est né sous la mauvaise étoile. Elle n'a vraiment pas eu le choix que de grandir bien plus vite que les autres jeunes et de se forger cette espèce de carapace pour se bloquer du monde. Et c'est cette carapace d'ironie, de rudesse qui m'a déplu. Mais comment lui en vouloir ? Oui elle est directe et sans gêne, mais comment être autrement avec son passé ?


Pour conclure, j'ai vraiment adoré ce livre, il m'a fait passé par énormément d'émotions. Beaucoup de colère et d'incompréhension vous vous en doutez. Les sujets abordés sont extrêmement délicats, mais c'est bien fait et ça rend la lecture très addictive. Ayez le coeur bien accroché vraiment si vous voulez tenter cette lecture, c'est hard et obscène je le répète, il y est question de viol, de proxénétisme, de drogues, de violence mais aussi de pédophilie. C'est un concentré de terreur et de tout ce qu'il y a de plus mauvais.
Mais, en tournant la dernière page du roman, on ne peut que constater que Mattias Köping nous a pris à la gorge et pond un réel ovni dans la littérature française.


Une réussite ! Je recommande.



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"Les Démoniaques" de Mattias Köping est un roman qui plonge sans retenue dans les abîmes de l'horreur et de la noirceur humaine. Dès les premières pages, l'auteur nous entraîne dans un univers glauque et oppressant, où la violence et la perversion règnent en maîtres.

L'histoire suit le destin tragique de Kimy, une jeune femme brisée par les sévices infligés par son propre père. L'auteur ne ménage pas ses lecteurs, décrivant avec un réalisme brutal les pires atrocités, de la pédophilie au trafic de drogue en passant par le meurtre. Cette immersion sans concession dans l'horreur peut être difficile à supporter pour les âmes sensibles, et certains passages peuvent choquer par leur cruauté.

Pourtant, malgré la noirceur de son sujet, le roman offre également des moments de lumière et d'humanité. le personnage de Kimy, bien que brisé, incarne la résilience et la volonté de survivre. Sa rencontre avec Henri, un professeur du collège, apporte un souffle d'espoir dans ce monde sombre et désespéré.

Le style d'écriture de Mattias Köping est direct et sans fioritures, ce qui renforce l'impact des scènes de violence et de tension. Les chapitres courts et le rythme effréné du récit maintiennent une tension constante, captivant le lecteur jusqu'à la dernière page.

En résumé, "Les Démoniaques" est un roman cru et dérangeant qui ne laisse personne indifférent. L'auteur nous confronte de manière frontale à l'horreur et à la perversion de l'âme humaine, offrant une lecture qui marque durablement l'esprit.

Ce roman a fait couler beaucoup d'encre: trash, ignoble, à la limite de l'insoutenable… bon, à un moment, la curiosité l'emporte et je décide de le lire et là, on m'a dit, te connaissant je ne suis pas sure que tu supportes… Ou lala! Je peux vous dire que j'y suis aller à reculons du coup et contre toute attente…. Ce livre ne m'a fait ni chaud ni froid.

Je m'explique parce que je vous sens perplexe: Oui, le début est trash, violent, certaines scènes sont terribles et elles percutent mais plus on avance plus ça se calme et on assiste à leur déchéance et à la vengeance de Kimy. Loin de moi l'idée d'être insensible, ça serait mal me connaitre mais là, finalement, toute cette violence ne m'a pas choquée.

Trop de préparation avant de ma part peut être ou bien je m'étais imaginée bien plus trash en lisant les retours des autres lecteurs qui allaient jusqu'à parler d'envie de vomir (Lisez 1793, ça, ça fout la gerbe!!), en tout cas, rien ne m'a gênée. C'est un bon roman noir avec une bonne dose de violence, ce qu'on attend dans un roman noir qui en annonce la couleur en fait, peut être un poil extrême pour ne pas dire too much avec certains personnages mais ça passe quand même. C'est un roman très addictif, j'avoue que la fin m'a laissée un goût amer même si avec le recul je me dis qu'elle est plus que cohérente, bref un très bon livre.
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Je me suis lancée dans ce thriller suite à de bonnes chroniques que j'ai pu lire.

J'ai trouvé le début plutôt lent : l'histoire se met en place tranquillement.
Mais plus on avance, moins on a envie de le lâcher !
Comment tout cela va-t-il se terminer ? .
Le récit est dur, brutal, l'auteur ne mâche pas ses mots.
On navigue entre violence, viols, inceste, pédophilie et drogue, bref, on ne peut imaginer pire pour cette pauvre Kimy...
La 4ème de couverture en dit long sur l'état d'esprit de ce livre : on sait que la lecture ne sera pas rose.

Cela ne m'a pas empêché de l'apprécier pour autant.
Je vous le conseille, mais à noter qu'il n'est pas à mettre entre toutes les mains !

Un thriller pour lecteurs avertis tant il est glauque, cruel et noire. Ce roman nous entraîne dans un monde de violence et de perversion. L'histoire bouleverse, écoeure, dérange, mais c'est tellement addictif. Dans tout cette horreur, il y a un peu d'amour, peut être un espoir pour Kimy,.. Un gros coup de coeur, jusqu'à la dernière page dont je ne m'attendais pas.

Ames sensibles s'abstenir. C'est sombre, noir, cru. Ca parle drogue, prostitution, pédophilie et... vengeance. Malgré le haut degré de dégueulasserie, j'ai adoré l'histoire que j'ai trouvé hyper prenante. J'ai même ri à certains passages (pourtant vu le contexte...), l'auteur ayant un humour que j'ai vraiment bien aimé. Lecture validée +++

Difficile de digérer un roman comme celui-là . Il y a toujours une boule qui s'accroche à votre estomac .Pourtant on en a vu d'autres ..
Je me suis mis au Maalox mais rien à faire ..Et si finalement le meilleur défouloir c'était une petite chronique ?

Kimy elle a tout connu : le viol dès son plus jeune âge , la drogue , le deal , la prostitution .
Mais à l'approche de ses dix huit ans elle a décidé qu'il fallait en finir .
Elle carbure à la haine , ce fuel qui donne des ailes à l'intrépidité de sa jeunesse .Celui qui est le centre de la vengeance qu'elle fulmine à petit feu c'est Jacky Mauchrétien surnommé l'Ours , son paternel .
Cette force de la nature est un sacré paroissien : il fait la loi dans ce trou perdu de la campagne normande . Officiellement patron d'une entreprise forestière , Jacky tire ses resources officieuses de trafics en tout genre : drogue diverses et variées , pornographie , prostitution notamment de mineures qu'il fait venir dans la région grâce à l'entremise de François « l'Albanais » .
Toujours acoquiné de sa « Dream Team » , son frangin Dany et son fidèle Simplet qui le suit comme son ombre . il a réussi à corrompre les notables du coin comme le capitaine de gendarmerie ce qui lui garanti une paix royale sur la conduite de ses affaires ..
Kimy a de quoi en vouloir à son père : non content de l'avoir violé à plusieurs reprises il a fait participer les copains et il l'a utilisé pour faire chanter ses complices via des vidéos compromettantes où elle a servi de viande fraîche à des loups affamés de sexe.
Mais Kimy est bien seule ...à moins qu'elle puisse compter sur le soutient de ce professeur de français que le destin n'a pas épargné non plus ..

Mattias Kôping envoie du lourd avec ce premier roman « Les Démoniaques » sorti il y maintenant deux ans chez RING . Rien ne nous est épargné : la violence , la cruauté , l'horreur à l'état pur , tout LE MAL qui peut habiter un homme .
C'est noir comme dans le fondement du diable dirait peut être le romancier .
Du début jusqu'à la fin , l'écriture est percutante , décapante à l'image de cette histoire qui vous glace le sang et qui vous donne envie …Gardez votre sang froid ! En tout cas vous êtes prévenus .
Mais attention rien n'est gratuit : l'auteur veut frapper les esprits en frappant les corps de ses personnages mais il nous laisse entrevoir l'espoir , l'espoir que le bien peut , peut être triompher malgré tout .
Kimy n'est elle pas finalement le sursaut ultime des femmes qui veulent dire stop aux agressions sexuelles , aux harcèlements , stop à l'écrasement du sexe dit « faible » .
Ne peux t on aussi voir dans ce roman les prémices salvatrices des mouvements de soulèvements internationaux connus sous les appellations « Balance ton porc « ou « Mee Too » qui sont apparus après « L'affaire Weinstein » ?
Je vous laisse seuls juges .

Ce livre est une bombe, explosif, irrévérencieux, ravageur, percutant..on ne reste pas indifférent et on n'en sort pas indemne!

C'est l'histoire d'une vengeance, un combat mené par une fille contre son bourreau de père, surnommé l'Ours, un monstre qui ne vit que pour la défonce, le sexe violent et l'argent. Un dealer de drogue doublé d'un proxénète pédophile incestueux. La totale quoi!

Jamais un livres n'a aussi bien porté son titre car l'Ours et ses acolytes vivent dans un tourbillon sordide, trafic de drogue (de l'exta à l'héroïne), prostitution de mineurs, orgies, sadisme, viol... tous les vices les plus immonde leur sont permis!

L'ambiance est donc glauque à souhait, le langage cru, les scènes sexuelles au limite du supportable.
Kimy, dix-huit ans, pleine de haine et obsédée par la vengeance, se jure de détruire son paternel et ses acolytes qui ont usé et abusé d'elle depuis son tendre âge sous le regard complice de sa grand-mère. Elle fait la rencontre fortuite et improbable d'un prof de collège dépressif, portant lui-même une tragédie personnelle insurmontable et ne vivant qu'à coup d'anxiolytiques.
De ces deux être bien paumés va naître un espoir insoupçonné, une cause, une sorte de sentiment tenu et beau très en contraste avec le marécage de laideur répugnante environnante où l'Ours fait la loi.

La première page annonce le ton, cash, trash et cruelle, une provocation "êtes-vous prêt à lire ce qui suit?". En tournant la page, vous signez le contrat, vous en prenez plein la gueule et vous en redemanderez, ne pouvant vous arrêter qu'à la dernière ligne.
Suspens haletant, personnages cocasses et truculents, style efficace et impitoyable, et une fin qui me hante jusqu'à ce jour.

En lisant ce livre je suis passée par toute une panoplie d'émotions, du dégoût à l'enchantement, de la haine à l'amour, de la colère à la pitié, et j'ai surkiffé -sans honte- chaque page. J'ai été tour à tour secouée, bouleversée, empathique, révoltée..mais pas un seul instant ennuyée ou indifférente!
Coup de coeur? plutôt un coup de poing dans la gueule, un uppercut dans l'estomac, et c'est encore mieux!

Mot de la fin: Lisez ce livre, vous ne serez pas prêt à l'oublier

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Purée !!!! que ce livre décoiffe et déroute !!!!
D'abord, un livre à ne pas mettre dans toutes les mains, un livre choquant qui nous entraîne dans un monde sordide, dégueulasse, à vous donner la nausée
J'ai été très désorientée au départ mais l'envie donnée par l'auteur de continuer a été très forte.
L'auteur nous parle de faits de pédophilie, de drogue, d'esclaves sexuelles, de torture, des faits que l'on entend mais auxquels on ne croit pas forcément mais à la lecture, on se rend compte que tout cela existe, que c'est très possible dans certains coins reculés où on fait fi de la morale, on reproduit un peu ce que l'on a vécu.
L'horreur à son paroxysme
D'autres lieux comme La Souille doivent exister, oui maintenant j'en suis persuadée et je vais mieux comprendre ces histoires de traites sexuelles et autres, de la drogue et ses ravages
Par bonheur, une petite note d'espoir qui naît avec la rencontre entre Kimy et Henri
Kimy qui est au centre de l'histoire, victime de son père « l'Ours » et de ses acolytes et qui veut se venger, sortir de cet enfer
Henri, professeur qui a perdu sa fille et pour qui l'enquête tombe à l'eau, Henri père déchiré car il n'accepte pas la mort de sa fille
Cette rencontre entre deux être meurtris est tendre et tous les deux ont besoin de vengeance, au fil du temps, ils vont peaufiner cette vengeance car Kimy est très fûtée
Et la vengeance fonctionne, quel plaisir de voir la vie de ces êtres immondes partir mais on frémit, vont-ils réussir car l'auteur arrive à nous embrouiller, qui va tomber ? Vont-il tomber, ils sont puissants quand même
Et d'un coup, on ressent un soulagement mais l'auteur lui ne va pas nous laisser nous attendrir, non, la finale, cette finale qui va m'obséder un bon moment
Un livre très dur et j'aimerais poser la question à Mattias Köping : est-ce le fruit de son imagination ou une histoire réelle
Bien que maintenant, lorsque je vais entendre parler de ces sujets, l'envie de tuer me prendra, on ne peut laisser des gens immondes faire la loi, il faut les détruire
Et de tout coeur avec les victimes de ces actes de cruauté impensable
Brrrrr, rien que de l'écrire, les frissons me reprennent et une envie de faire très mal à ces porcs