Ainsi s’éclaire un pan mal connu du régime hitlérien : ses relations avec l’Eglise évangélique, déchirée entre la résistance, regroupée dans l’église confessante, la passivité forcée de nombreux fidèles, et l’allégeance au Führer proclamée par les chrétiens allemands.
Le plus déprimant, dans ce camp, était le visage des prisonniers. Ils étaient si résignés, si hébétés, si bêtement patients. Briser le corps d’un homme est un acte brutal et barbare, mais briser ainsi son esprit ne relève pas de la barbarie ; c’est un raffinement de civilisation dans la cruauté, c’est un crime contre Dieu.