AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 139 notes
5
12 avis
4
24 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
« L'ours » d'Andrew Krivak est un hommage à la Terre et à ses habitants.
Une petite fille et son père sont les derniers survivants ; ils vivent dans une cabane près d'un lac grâce à tout ce que leur offre la nature.
Et lorsque la petite fille se retrouvera seule, elle survivra avec l'aide de l'ours et de la nature aussi généreuse que rude.

A quelques jours de notre départ sur le Chemin de Compostelle, ce roman était la bonne lecture du moment.
Commenter  J’apprécie          10
Belle histoire, j'ai beaucoup aimé bien qu'il y ait certains aspects de la vie dans la nature que je trouve cruel et que même en lecture j'ai du mal à apprécier, mais là c'est un avis très personnel. En tout cas si vous cherchez à vous évader en montagne, forêt, ce livre est fait pour vous.
Commenter  J’apprécie          00
Magnifique ! Une histoire simple de transmission et de deuil, un conte, un récit intemporel que j'ai adoré. L'écriture, sans fioriture, est toujours juste et poétique. le récit nous emmène dans la vie brute où seul l'essentiel anime les êtres, où les liens sont si précieux que rien ne les entache. Face à ces connaissances indispensables à la survie que donne un père à sa fille, nous nous sentons tout à coup bien fragiles, bien ignorants et bien loin de l'essentiel.
Je le range dans les indispensables dans ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          20
Quel beau roman d'évasion qui m'a plongé au coeur des montagnes et de la forèt.
Nous suivons un père qui élève seul sa fille dans une cabane au bord d'un lac perdu en pleine nature.
Ils vivent au milieux des arbres, des animaux, des oiseaux.
En effet la maman de la petite fille est morte et son père l'a enterré tout en haut d'une montagne, lieu ou il emmène sa fille afin de lui montrer.
Et c'est désormais seul qu'il va devoir faire grandir sa fille et lui apprendre tous les rudiments de leur vie sauvage afin qu'elle puisse s'en sortir seule plus tard.
Puis un drame va survenir et la jeune fille adolescente va etre guidée par les animaux en autres un ours et un puma.
Sous forme de conte poétique nous allons suivre cette troupe hors du commun et voir leur vie continuer a avancer.
J'ai adoré l'ambiance de cette nature rude et sauvage, le froid, la faim, le destin...
Un très beau moment de lecture dépaysant a souhait.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai lu "L'ours" écrit par Andrew Krivak, la lecture est apaisante, elle nous permet de nous échapper dans un espèce de post apo, qui n'est vraiment pas comme les autres, ou la description et la contemplation de la nature est mise a l'honneur. L'histoire relate plusieurs sujets, dont l'un m'a fortement intéressé, le deuil, du père mais aussi particulièrement comment il réussit a faire connaitre la mère a l'enfant sans qu'elle ne l ai jamais vue. Une très belle oeuvre.
Commenter  J’apprécie          00
Imaginez que le monde tel que vous le connaissez n'existe plus.
Plus de supermarchés ni aucun commerce pour vous approvisionner.
Plus de maisons, immeubles, ni la moindre cabane pour s'y sentir à l'abri.
En un mot : imaginez vivre perdu au coeur du Canada – ou toute autre étendue suffisamment vaste pour ne devoir compter que sur vous-même.
Démarrons en plein été, pour plus de facilité. Vous trouverez toujours des fruits, des baies à grignoter. Encore faut-il être sûr et certain de leur comestibilité.
Quelles sont les plantes qui, au-delà de leur saveur agréable ou abominable, peuvent être digérées sans causer un rejet stomacal pur et simple ou, plus grave, répandre un poison dans l'organisme ?
Ca se complique un peu lorsque l'hiver viendra et son cortège de neige et de froid. Il faudra certainement devenir chasseur ou pêcheur.
Faire du feu.
Façonner ses propres outils (un arc pour chasser, quelque chose de tranchant pour découper). Se vêtir.
Connaitre les plantes qui soignent, qui soulagent les petits bobos.
Construire un abri pour se protéger des intempéries et du froid, sûrement moins des animaux sauvages – à moins de vivre en Afrique ou en Inde.
Et la solitude… Y avez-vous pensé ? Remarquez qu'à deux, le problème reste entier : face aux éléments, parviendrez-vous à faire front commun, à ne pas vous déchirer sur la ligne de vie à suivre ?

Andrew Krivak raconte en 200 pages la vie simple et rudimentaire d'un père et sa fille, quelque part dans une Amérique désertée des humains. On ne saura jamais quand l'action se situe, ni pourquoi.
On pense d'emblée à « la route » (Cormac McCarthy – éditions de l'Olivier), mais non, ce n'est pas ça. Leur seul déplacement est incité par l'obtention de sel.
Il n'est pas question d'une spiritualité, sorte de paganisme moderne. Sauf que la fille (à peine une adolescente) va rencontrer un ours, un puma et un aigle. Et leur parler. Et eux de lui répondre.
Un roman qui ne parle pas d'écologie. Un roman qui EST l'écologie même.
Commenter  J’apprécie          30
Le monde, tel que nous le connaissons, a disparu. Que reste-t-il de l'espèce humaine ? Difficile à dire, pour les deux survivants de cette histoire en tout cas. Un père, et sa fille, qu'il élève seul. La mère est morte peu de temps après la naissance. Ils vivent tous les deux dans une cabane près d'un lac, retrouvant les gestes ancestraux, comme la cueillette, la pêche, la chasse, le ramassage du bois et le tannage des peaux de bêtes. L'homme garde précieusement quelques reliques du passé transmises par son père, et avant par le père de son père: des livres, un peigne, une vitre… le savoir s'est perdu. C'est tout juste si de loin en loin, on peut trouver encore de rares vestiges de murailles, reliefs d'habitations que l'homme construisait par le passé. le Monde a-t-il été victime d'une épidémie, d'une catastrophe nucléaire ? L'auteur n'en dira pas plus. Dans ce décor, le père apprend tout ce que lui a appris de ses ancêtres, afin qu'elle puisse se débrouiller le jour où elle sera seule. Et surtout, il lui apprend à communiquer avec la nature, cette nature que l'Homme a méprisé, massacré, oublié de comprendre et de préserver. Parce qu'avant, on savait lui parler, comme à cet ours omniprésent et qui, à la façon des légendes indiennes, est un peu le représentant d'une sagesse depuis longtemps perdue.
Si l'Ours peut être considéré comme un roman post apocalyptique, ce n'est tant la disparition de l'espèce humaine qu'Andrew Kriviak met en avant, mais plutôt l'importance de la nature et le fait qu'on ne la respecte plus. À la façon d'un Jean-Pierre Andrevon qui dans le Monde enfin envoie un de ses personnages sur la route pour retrouver une dernière fois la mer, l'auteur fait aussi du père et de sa fille des voyageurs jusqu'à l'océan, afin de contempler l'immensité, la beauté de l'instant, et d'apprécier ce qu'on possède. Si cette balade se révélera tragique, elle permettra aussi de retrouver cette communion avec la nature en général et l'animal en particulier. Une fable poignante, mais, au-delà du drame que l'on sent arriver au fil des pages, une sorte de message peut-être d'espoir, où l'Ours devient le messager du passé et le détenteur des souvenirs qu'il transmet de générations en générations, afin que l'on oublie pas. Un roman d'une rare beauté que l'on ne referme qu'avec le coeur serré.
Je remercie une nouvelle fois les éditions J'ai Lu pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          40
Immense coup de coeur pour ce livre !

Dans une montagne (non citée), deux survivants, un père et une fille vivent dans une maison près d'un lac. Dans ce conte initiatique, ce père va transmettre à sa fille tout ce qu'il sait afin qu'elle apprenne et puisse survivre à son tour. de la pêche, à la chasse, en passant par la confection de chaussures ou la construction d'un arc, il lui transmettra ses savoirs faires. Très respectueux de la nature, il lui transmet aussi son amour pour la nature et la vie afin de vivre en harmonie avec ce qui les entoure. A côté d'eux, il y a une montagne en forme d'ours où la mère de la fillette repose. Dans la réincarnation, dans l'attention portée à son prochain mais aussi dans l'introspection, la fillette se forgera des valeurs et sa quête initiatique prendra sens.

Comment ne pas succomber à ce magnifique roman "nature writing". Les paysages sont fabuleux, la nature si chère à l'auteur est portée au dessus de tout et domine la narration. On a envie de se mettre sur pause et de vivre une journée aux côtés de cette jeune fille pour se satisfaire de ce que la vie a à nous offrir de mieux. Très contemplatif, avec un rythme lent, l'auteur aborde aussi des thèmes comme le deuil, la résilience, la quête du soi. Cet ours qui va accompagner par la suite la fillette dans son apprentissage, tel un père veillant sur son enfant, est hautement symbolique.

Poétique, touchant, où la nature est reine.
Commenter  J’apprécie          130
Du soft-post-apo, ça change de Mad Max ! Donc j'étais plutôt intéressé pour découvrir cette fin du monde (de l'Humanité) poétique où la Nature reprend l'intégralité de ces droits. Un père et sa fille, puis sa fille seule, face au temps qui s'écoule, face aux souvenirs déjà anciens de plusieurs génération. Une histoire de famille aussi, de transmission, mais qui s'arrêtera avec la jeune femme. Par contre, je ne suis pas sûr que les animaux se souviendront des hommes pour leur rendre hommage. En fermant le livre, c'est finalement une pointe de déception qui l'emporte.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai trouvé ce livre étrange. La nature y est prépondérante. On ne sait pas à quelle période on est. L'homme et la petite fille qui n'est jamais nommée sont seuls complètement isolés au bord d'un lac. Sans doute sont-ils les derniers survivants après une catastrophe. La mère est morte peu après la naissance de l'enfant. le père va lui apprendre ce qu'il sait petit à petit au cours des années pour qu'elle puisse à terme se débrouiller seule, qu'elle fasse corps avec la nature. Les animaux parlent.
Je me dis qu'effectivement après la disparition de l'homme, la nature reprendra ses droits et sera telle que décrite dans ce livre. Très belle.
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (322) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4948 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}