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Citations sur Leçons de vie : Comprendre le sens de nos désirs, de nos .. (33)

En réalité les gens heureux sont les moins égocentriques. Ils consacrent spontanément du temps au service d'autrui. Ils sont souvent plus aimables et pardonnent plus facilement que les gens malheureux, souvent égoïstes, tandis que le bonheur accroît notre capacité à donner.
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Un jour, une dame très comme il faut est venue me voir après une conférence. Par très comme il faut, je veux dire : coiffure irréprochable, tenue vestimentaire impeccable... Voici son récit :
"J'ai participé à votre stage l'année dernière. En rentrant chez moi, mes seules pensées concernaient mon fils âgé de dix-huit ans. Chaque soir, lorsque je rentrais à la maison, je le trouvais assis sur la table de la cuisine, portant cet horrible T-shirt délavé qu'une de ses copines lui avait donné. J'avais toujours peur que mes voisins ne le voient avec cette horreur et pensent que j'étais pas capable d'habiller correctement mes enfants. Il restait là à traînailler avec ses amis. (Quand elle prononça le mot "amis", son visage se tordit de dégoût.) Chaque soir, je lui faisais des remarques, en commençant par "ce T-shirt". Bref, vous pouvez imaginer le genre de relation que j'entretenais avec mon fils...
Et puis, un jour, j'ai repensé à l'exercice sur la fin de vie que nous avions accompli pendant le stage. J'ai réalisé que la vie est un don qui n'est pas éternel. De même, les êtres qui me sont chers ne seront pas toujours là. Je me suis alors posé des questions essentielles. Si je mourrais demain, quelle vision aurais-je de ma vie ? Je me dirais que j'ai bien vécu, même si ma relation avec mon fils n'a pas été parfaite.
Ensuite, je me suis dit : "Si mon fils mourrait demain, aurais-je bien rempli mon devoir de mère ?"
J'ai pris conscience que j'éprouverais un énorme sentiment de perte et un profond conflit par rapport à notre relation. En déroulant cet horrible scénario dans mon esprit, j'imaginais son enterrement. Je n'aurais pas aimé qu'il soit enterré revêtu d'un costume, car ce n'est vraiment pas son genre. J'aurais aimé qu'il soit enterré avec ce satané T-shirt qu'il aimait tant.
C'est ainsi que je pourrais lui rendre hommage.
Quelque chose m'a alors frappée : j'étais prête, s'il venait à disparaître, à l'aimer pour ce qu'il avait été et pour ce qu'il avait lui-même aimé, mais je n'étais pas disposée à lui faire ce cadeau de son vivant. J'ai alors compris que ce T-shirt avait une énorme importance pour lui. Pour une raison que j'ignore, c'était son vêtement préféré. Ce soir-là, quand je suis rentrée, je lui ai dit qu'il pouvait porter ce T-shirt autant qu'il le souhaitait. Je lui ai dit que je l'aimais tel qu'il était. J'ai ressenti un formidable soulagement en me libérant de vouloir à tout prix décider pour lui et en me contentant de l'aimer tel qu'il est. Et maintenant que je ne cherche plus à ce qu'il soit parfait, je m'aperçois qu'il est tout à fait charmant comme ça"
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Il peut être pénible, par exemple, de reconnaître la négativité que l'on porte en soi, puis de retrouver un moyen de l'extérioriser. Il existe en chacun de nous un potentiel qui va de Gandhi à Hitler. Rares sont ceux qui acceptent l'idée d'être un Hilter potentiel. On ne peut même pas l'imaginer. Pourtant, nous avons tous en nous une part négative. Le contester est extrêmement dangereux. Quand quelqu'un nie complètement les aspects obscurs de son être et se prétend totalement incapable d'une mauvaise action, même en pensée, il faut vraiment s'inquiéter. Admettre son potentiel de négativité est en effet essentiel, car on peut ainsi l'assumer et s'en libérer. Au fur et à mesure que nous découvrons les vérités fondamentales de la vie, nous pouvons nous détacher de rôles qui masquaient une profonde insatisfaction. Cela ne signifie pas que nous soyons intrinsèquement mauvais, mais que nous portons un masque sans en avoir conscience. Si vous pensiez être une sorte de saint, il est temps de vous débarrasser de cette image et de redevenir vous-même, parce qu'une telle représentation idyllique de soi est tout simplement une imposture.
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dans la vie, on déçoit et on est déçu ;
Mais notre être authentique se situe au-dela de l'attaque ou de la
défense.
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Nous sommes tous confrontés à la perspective de la mort, mais pour les mourants, elle est une réalité presque tangible. Face à celle-ci, ils prennent davantage de risques, parce qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ils disent qu'ils éprouvent un bonheur indicible quand ils comprennent qu'il n'y a rien à craindre. C'est la peur elle-même qui nous rend si malheureux, et non ce que nous redoutons. Elle se cache sous de nombreux déguisements-colère, protection, réclusion. Nous devons peu à peu transformer cette angoisse en sagesse, en accomplissant de petites choses qui la provoquent habituellement. Votre peur a d'autant plus de pouvoir sur vous que vous ne faites rien pour la surmonter. Apprenez à utiliser le pouvoir de l'amour et de la bonté pour la vaincre
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La corrélation entre ce que nous craignons et ce qui nous arrive
effectivement est très faible.
Un des plus grands défis : surmonter ses craintes.
La vie nous offre d'innombrables opportunités et
il nous appartient de tirer profit du plus grand nombre d'entre elles.
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Les mourants savent pertinemment qu'il est essentiel de se distraire. Il suffit de les observer en compagnie de leurs proches pour comprendre que ces moments de loisirs et d'amusement sont ceux qui importent le plus au terme de l'existence. Ces patients évoquent souvent les bons moments du passé : "Tu te souviens quand nous allions à la plage ?", ou bien, "Tu te souviens quand nous roulions à bicyclette à travers la campagne ?", ou encore "Tu te souviens quand nous emmenions les enfants au parc, le dimanche ?"
On pourrait se demander pourquoi le jeu fait l'objet d'une leçon. La réponse à cette question se trouve dans les regrets formulés par les mourants qui disent souvent, en revoyant le film de leur vie : "Ah, si j'avais pu prendre la vie moins au sérieux !"
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Pour découvrir qui l'on est, il faut se débarrasser de tout ce qui n'est pas vraiment soi. Lorsqu'on observe les mourants, on ne voit plus ni les défauts, ni les erreurs, ni même les maladies. On ne voit plus que l'être humain qui, au terme de sa vie, devient plus authentique, plus honnête, plus lui même-exactement comme un enfant.
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Si nous passons notre temps à évaluer l'amour reçu, non seulement nous ne nous sentirons jamais aimés, mais nous aurons le sentiment d'être systématiquement trompés
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Il n'existe pas de relation insignifiante ou fortuite. Chaque rencontre, chaque échange-depuis la relation amoureuse jusqu'au dialogue anonyme avec une opératrice-, qu'il soit bref ou profond, positif, neutre ou douloureux, est chargé de sens. Et, dans le grand schéma de l'univers, chaque relation est potentiellement importante, car même le lien le plus superficiel avec un inconnu peut nous révéler beaucoup de choses sur nous-même. Chaque personne que nous rencontrons peut nous apporter une parcelle de bonheur, nous faire découvrir l'amour qu'il y a en nous, ou bien, à l'inverse, nous plonger dans la tristesse et les conflits intérieurs. Nous pouvons trouver des flots d'amour et d'amitié là où nous nous y attendions le moins.
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