La Vie est ailleurs

J'ai été attirée par le titre du livre. Beaucoup de tristesse en 4 mots.
Ce va et vient entre les personnages est intéressant, dévoilés par un minimum de description. Il n'y a pas d'action, mais le texte laisse une impression de poésie. Cela vient peut-être de la brièveté des passages qui permet de ne pas s'en lasser alors que les thèmes sont usés (amours contrariés, maternité, adolescence,...).
C'était une découverte, et le sentiment est mitigé. Je reste sur une impression de roman-propagande (communiste). Il y a des maximes morales, il brode sur des citations d'artistes nationaux... Mais bon, la fin rachète un peu les longueurs exaspérantes. Les procédés sont bons, mais pas pour un livre si long.

Cette année sera l'année des découvertes et des défis. J'ai décidé de lire des auteurs que j'évitais jusque là, parce qu'ils m'impressionnaient et me semblaient complexes à comprendre. Milan Kundera fait partie de ceux-là, et au final il est bien moins compliqué à lire que ce à quoi je m'attendais. Cette lecture ne m'a pas emballée plus que ça mais je suis plutôt fière d'avoir dépassé mes à-priori et comme j'ai d'autres oeuvres de cet auteur dans ma PAL, je poursuivrai mes découvertes. L'histoire n'a rien de génial et il y aura eu des chapitres où je me suis ennuyée, les personnages sont loin d'être attachants mais je suis quand même fière d'être arrivée au bout de ma lecture.