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François Kérel (Traducteur)Elizabeth Turner Pochoda (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070370436
353 pages
Gallimard (19/07/1978)
4.04/5   972 notes
Résumé :

L'univers absurde d'une station thermale spécialisée dans le traitement de la stérilité sert de décor à cette valse mi-tragique, mi-grotesque. Dans cette lutte éternelle entre les visions masculine et féminine de l'existence, avec un sens aigu de la dérision, Kundera nous invite à une parenthèse dialectique dont les deux volets, mouvement et immobilité, ne sont qu'une traduction des deux pôles identitaires qui sous-tendent toute son oeuvre : l'individu et le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Avec l'année nouvelle viennent les bonnes résolutions !
Deux ans sur Babelio et pas la moindre critique à mon compteur d'auteurs tels Michel del Castillo, Romain Gary, Milan Kundera, Vladimir Nabokov que je lisais avec délectation dans les années 80.
L'année 2015 sera en partie consacrée aux relectures : il me semble important de présenter aux plus jeunes des romans intemporels un peu tombés dans l'oubli, victimes en quelque sorte de la course à la nouveauté.

“La valse aux adieux”, dont l'écriture remonte au début des années septante, est le dernier roman écrit par Milan Kundera sur le sol tchécoslovaque. Quelques années plus tard, en 1975, il quittera “un pays qui ne veut plus de lui” pour s'installer en France.
Depuis la fin du Printemps de Prague, l'écrivain n'a de cesse de dénoncer le néo-stalinisme ambiant. “La valse aux adieux” ne déroge pas à la règle : la chape de plomb qui s'est abattue sur le pays durant l'été 1968 est présente en filigrane tout au long de l'intrigue.

L'espace temps de ce roman n'excède pas cinq jours et se déroule au sein d'un havre de paix, en l'occurrence une ville d'eau au charme désuet. De par l'enchevêtrement des relations entre les huit personnages principaux, les premiers chapitres donnent l'impression trompeuse d'une comédie de boulevard saupoudrée de marivaudage.

Dans cette station thermale où l'essentiel des curistes se compose de femmes en recherche de fécondité, ne voilà-t-il pas que la plus jolie des infirmières, Ruzena, est enceinte. Elle n'en est pas certaine mais se persuade que le géniteur est un trompettiste de renom, Klima, avec lequel elle a passé la nuit qui suivait le concert donné dans la petite ville quelques semaines auparavant.
Ruzena se garde bien d'annoncer à son petit copain Frantisek, le mécanicien, ce début de grossesse et choisit au contraire d'appeler au téléphone le trompettiste pour lui annoncer l'heureux événement.
La réaction catastrophée du musicien est le point de départ d'un drame ahurissant qui surviendra quatre jours plus tard. Personne, pas même la police, ne comprendra vraiment de quoi il en retourne.
Seul le lecteur, guidé d'une main de maître par un auteur retors au possible, sera au courant des tenants et aboutissants d'une tragédie dans laquelle le hasard et la malchance se taillent une place de choix.

Milan Kundera ne s'embarrasse pas de complaisance avec ses personnages et met l'accent sur les aspects les moins agréables de leur personnalité. S'il est une constance qui se dégage de ses différents romans, c'est bien sa défiance des relations par trop fraternelles. L'incommensurable légèreté de l'être humain empêchera toujours l'illustre écrivain d'accorder une confiance aveugle à son prochain.

Laissez-vous entraîner dans cette valse endiablée à cinq temps, il est important de commencer 2015 du bon pied !

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Roman et musique ne font qu'un pour Milan Kundera. Pour lui l'intrigue et la symphonie se composent de la même manière et les personnages doivent jouer chacun avec son instrument avec des variations sur le même thème (musical). le même morceau est joué par différents instruments.

Dans ce roman, le sort réunit plusieurs personnages dans une ville d'eaux. le sort ou peut-être un hasard qui a donné une grossesse à Ruzena du musicien célèbre Klima qui trompe sa femme pour mieux sentir son amour pour elle, pour lui revenir après avec une dose d'amour plus forte. Mais il faut trouver une solution à cette fécondité en plein lieu de stérilité où des femmes se soignent chez l'extraordinaire docteur Skreta pour avoir des enfants, ce dernier leur trouve une solution efficace en introduisant son sperme dans leurs entrailles. Dans le même entourage on trouve Jakub aux opinions nihilistes qui cherche sa liberté dans le contrôle de la mort, et le vieux riche Bertlef qui s'avère lui aussi un séducteur malgré ses idées dignes d'un saint.

Admirateur de Diderot dans son Jacques le fataliste, Kundera théâtralise son roman avec ces nombreux dialogues révélateurs des idées et des sentiments de ses personnages dont il maîtrise la psychologie avec profondeur. On y trouve d'ailleurs de très belles réflexions sur la mort, la liberté, la femme, la fécondité, la culpabilité.

La valse qui réunit ces personnages s'accélère jusqu'au dernier moment avec une tension forte où le tragique même est raconté avec un sourire. Ainsi les idées les plus graves sont exprimées avec une légèreté surprenante (surtout lorsqu'elles sont déclarées par Skreta au nez long, comme la plupart des enfants de la ville).

Personnellement j'ai beaucoup aimé ce livre (comme pour les autres livres de Kundera).
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Nous voilà comme au théâtre : unité de lieu, (presque) unité de temps.
Nous voilà plongés dans l'oisiveté d'une ville d'eaux, de celles que fréquente le beau monde au siècle avant-dernier.
Nous voilà dans un «vaudeville d'eaux» du coup, où en cinq jours et autant de chapitres, le comique et le tragique s'enlacent comme pour une dernière valse, désinvolte et grave à la fois.

En deux temps trois mouvements on entre dans la danse, tenté par cette valse des sentiments d'une insoutenable légèreté, saisissant le rythme enlevé de ce chassé-croisé d'identités hétéroclites, percevant la trompeuse mélodie du mensonge qui escorte les triangles amoureux, savourant le chant espiègle d'un destin goguenard qui se joue de ses victimes au fil des méprises et des hasards.

Jalousie, manipulations, arrivisme, tromperies… ce délectable roman possède presque autant de niveaux de réflexion que de thèmes abordés, ce qui en fait sa richesse tant encensée et le plaisir ensorcelant qu'il procure à le parcourir. En gros… j'ai vachement aimé.


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Un court roman de Kundera, avec toujours cette écriture si fluide, publié en France en 1976, et que je viens de relire.
De tous les romans de l'auteur, j'ai plus d'affinité pour l'humanité de L'insoutenable légèreté de l'être ou de la Plaisanterie, ou encore de l'identité ou même de l'immortalité, relu récemment.
Mais La Valse aux adieux, ce roman cruel et énigmatique, demeure pour moi, qui relis toutes ses oeuvres, le chef-d'oeuvre de la construction et de l'écriture, mais aussi celui dont le sens me demeure le plus énigmatique, même à l'issue d'une relecture et cela malgré l'excellente postface de François Ricard.

Incroyable construction de ce texte, un récit marqué par l'unité de lieu et de temps, une intrigue presque totalement linéaire, un découpage en cinq journées comme les 5 actes d'une pièce de théâtre, et les points de vue successifs des différents protagonistes, un rythme qui s'accélère progressivement jusqu'à la fin tragique, (comme dans le déroulé de la Valse de Ravel) c'est vraiment prodigieux, je trouve.
On se prend à regretter que Kundera n'ait pas plus écrit, mais parfois la qualité prime sur la quantité.

Dans ce roman, le lecteur est plongé dans les cinq jours de la vie de huit personnages, dans une petite ville plutôt bourgeoise, au charme vieillot, une sorte de décor de « carton-pâte » bien éloigné de l'idée, me semble-t-il, que l'on se faisait alors des villes du bloc de l'Est, avec une station thermale où les femmes viennent soigner leurs problèmes de stérilité.

Je ne raconterais pas l'intrigue époustouflante de cette farce cruelle, extravagante, absurde, où, avec désinvolture, l'auteur nous mène jusqu'à la mort d'une des protagonistes.
Je dirais simplement que l'auteur nous conduit de façon admirable dans un tourbillon de mensonges et de tromperies, qui me rappelle Feydeau, à ceci près que l'intrigue et son issue sont bien plus grinçantes et que c'est, en définitive, une comédie de la mort qui se joue devant nous.

Mais derrière cette farce, Kundera, comme toujours, nous amène, sur le mode de la désinvolture et de l'ironie, à tant de questions qui lui sont chères: le désenchantement d'un monde qui a perdu ses repères, l'incommunicabilité entre les êtres humains, la question de la pertinence de la procréation dans un monde sans espoir, le lien entre la haine et le désir d'ordre (à méditer en ces temps troublés), la vie et la mort.

Mais cette deuxième lecture m'a aussi laissé perplexe quant au rôle qu'y jouent trois personnages étranges, Jakub, le prisonnier politique récemment libéré qui s'apprête à quitter le pays, Bertlef, l'américain d'origine tchèque, très malade, en villégiature pour accompagner sa femme qui soigne sa stérilité et qui prévoit de repartir en Amérique, et enfin le docteur Skreta, le médecin responsable de l'établissement, et dont comprend qu'il utilise son sperme pour soigner la stérilité de ses patientes.

Au delà des intrigues amoureuses, plutôt loufoques, de quatre personnages, avec leurs triangles plus ou moins classiques, d'une part le mari Klima , la femme Kamila jalouse, l'amante Ruzena et l'autre triangle , Klima, Ruzena et l'amant de celle -ci, Frantizek, au delà du rôle mineur joué par Olga, la jeune protégée de Jakub, qui va choisir de découvrir le sexe avec son tuteur, la place de ces trois personnages, Jakub, Bertlef, et Skreta, étrangers aux intrigues des autres protagonistes, m'est apparue très ambigüe et énigmatique.

Le docteur Skreta, cet étrange gynécologue qui, considérant que les problèmes de stérilité d'un couple sont le plus souvent dus à l'homme, insémine les femmes avec son propre sperme, qui cherche à se faire adopter par Bertlef, est-il un doux rêveur ou un eugéniste dangereux?
Et Jakub, qui vient faire ses adieux dans la petite ville, d'abord à son ami Skreta, auquel il vient rendre un comprimé bleu mortel, que Skreta lui avait fabriqué, au cas où il aurait voulu échapper à la torture, et puis, à sa protégée, Olga, qu'il soutient depuis la mort de ses parents, est-il seulement cet homme désabusé et misanthrope, qui a perdu totalement confiance en l'être humain, à la suite des traitements qu'il a subi, ou un homme transformé par la révélation de la beauté féminine, celle de Kamila, ou encore le messager inhumain de la mort avec son comprimé bleu?
Et enfin, Bertlef, cet américain malade, quel personnage ambigu, impossible à cerner, à la fois un mystique et un jouisseur. Est-il le seul homme bon du roman, un saint qui irradie une lumière bleue, ou une sorte de manipulateur surnaturel comme le Prospero de la Tempête, qui sait le sort qui est réservé à Ruzena, lui disant qu'il est « venu à temps », comme s'il savait que la nuit qu'elle passe avec lui est sa dernière.

En conclusion, La Valse aux Adieux, quel récit prodigieux, mais aussi, en ce qui me concerne, quel jeu déconcertant l'auteur joue avec son lecteur; mais ceci finalement n'est pas pour me déplaire; si tout nous était donné, quel plaisir y aurait-il encore à (re)lire ce livre?
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Roman théâtral ou théâtre romanesque, une chose parait sûre, "La valse aux adieux" s'inspire du monde des planches. Dans une unité de lieu avec une ville d'eaux comme décor, la valse s'y danse à 5 temps de journées, comme autant d'actes. Les personnages s'y côtoient, s'y croisent, s'y entremêlent, les situations s'emberlificotent, évoluant au rythme des hypocrisies, mensonges et autres tromperies. Imbroglios, revirements de coeur, hypocrisies sentimentales égrainent la découverte de cette ville d'eaux où l'infertilité féminine se soigne à coups d'éprouvettes, de concerts, de jalousie, mais aussi d'amour (plus rarement).
Surpris tout d'abord par la forme de ce roman aux allures de vaudeville, j'ai été quelque peu déçu au départ, pour finalement être emporté par le foisonnement des histoires qui s'entrechoquent, par l'écriture toujours aussi fine et élégante de Kundera. Pas de doute, c'est bien le même auteur qui m'a emballé par le passé dans l'insoutenable légèreté, les risibles amours ou la plaisanterie. On y retrouve sa sagacité sur les moeurs humaines, son ironie latente, sa sensibilité à l'impermanence et son sens de l'humour, même si ici il se confronte à la tragédie.
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Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
L'humanité produit une incroyable quantité d'imbéciles. Plus un individu est bête, plus il a envie de procréer. Les êtres parfaits engendrent au plus un seul enfant, et les meilleurs, comme toi, décident de ne pas procréer du tout. C'est un désastre. Et moi, je passe mon temps à rêver d'un univers où l'homme ne viendrait pas au monde parmi des étrangers mais parmi ses frères. (p. 153)
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Puis ils s'étendirent côte à côte dans le grand lit. Il la regardait. Elle était allongée sur le dos, la tête enfoncée dans l'oreiller, le menton légèrement levé et les yeux fixés au plafond et, dans cette extrême tension de son corps (elle le faisait toujours songer à la corde d'un instrument de musique, il lui disait qu'elle avait «l'âme d'une corde»), il vit soudain, en un seul instant, toute son essence. Oui, il lui arrivait parfois (c'étaient des moments miraculeux) de saisir soudain, dans un seul de ses gestes ou de ses mouvements, toute l'histoire de son corps et de son âme. C'étaient des instants de clairvoyance absolue mais aussi d'émotion absolue ; car cette femme l'avait aimé quand il n'était encore rien, elle avait été prête à tout sacrifier pour lui, elle comprenait en aveugle toutes ses pensées, de sorte qu'il pouvait lui parler d'Armstrong ou de Stravinski, de vétilles et de choses graves, elle était pour lui le plus proche de tous les êtres humains... Puis il imagina que ce corps adorable, ce visage adorable étaient morts, et il se dit qu'il ne pourrait pas lui survivre un seul jour. Il savait qu'il était capable de la protéger jusqu'à son dernier souffle, qu'il était capable de donner sa vie pour elle.
Mais cette sensation d'amour étouffant n'était qu'une faible lueur éphémère, parce que son esprit était occupé tout entier par l'angoisse et l'effroi. Il était étendu à côté de Kamila, il savait qu'il l'aimait infiniment, mais il était mentalement absent. Il lui caressait le visage, comme s'il la caressait d'une distance incommensurable de plusieurs centaines de kilomètres.
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- Je pars pour l'étranger. et pour longtemps
- C'est une chose que je vous envie dit-elle
- Il n'y a pas de quoi m'envier. J'ai l'impression, en ce moment, que je ne devrais pas m'en aller.
- Pourquoi ? Vous commencez à vous plaire ici, au dernier moment ?
- C'est vous qui me plaisez. Vous me plaisez terriblement. Vous êtes infiniment belle...J'ai vécu en aveugle. En aveugle. Aujourd'hui pour la première fois, j'ai compris que la beauté existe. Et que je suis passé à côté...Je voudrais tout faire pour vous attacher à moi. Je voudrais tout abandonner et vivre différemment toute ma vie, rien que pour vous et à cause de vous. Mais je ne le peux pas, parce qu'en ce moment je ne suis plus vraiment ici. Je devais partir hier et aujourd'hui je ne suis plus ici que mon ombre attardée.
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Elle était allongée sur le dos, la tête enfoncée dans l'oreiller, le menton légèrement levé et les yeux fixés au plafond et, dans cette extrème tension de son corps ( elle le faisait touours songer à la corde d'un instrument de musique, il lui disait qu'elle avait «  l'âme d'une corde »), il vit soudain, en un seul instant, toute son essence. Oui, il lui arrivait parfois ( c'étaient des moments miraculeux) de saisir soudain, dans un seul de ses gestes ou dans ses mouvements , toute l'histoire de son corps et de son âme. C'étaient des instants de clairvoyance absolue mais aussi d'émotion absolue ; car cette femme l'avait aimé quand il n'était encore rien, elle avait été prête à tout sacrifier pour lui , elle comprenait en aveugle toutes ses pensées, de sorte qu'il pouvait lui parler d'Armstrong ou de Starvinski, de vétilles et de choses graves, elle était pour lui le plus proche de tous les êtres humains...puis il imagina que ce corps adorable, ce visage adorable, étaient morts, et il se dit qu'il ne pourrait pas lui survivre un seul jour. Il savait qu'il était capable de la protéger jusqu'à son dernier souffle, qu'il était capable de donner sa vie pour elle.
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Olga eût-elle été un peu plus sotte, elle se serait trouvée tout à fait jolie. Mais comme c’était une fille intelligente, elle se jugeait beaucoup plus laide qu’elle ne l’était en réalité car, à vrai dire, elle n’était ni laide ni jolie et tout homme aux exigences esthétiques normales eût volontiers passé la nuit avec elle.
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“Ni communiste, ni dissident, ni de gauche, ni de droite”, l'auteur tchèque Milan Kundera a toujours refusé d'être assigné à une seule identité. Il se dit avant tout “romancier”. Comment alors écrire l'histoire de celui qui a toujours souhaité préserver son oeuvre de regards biographiques ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Florence Noiville, journaliste, critique littéraire, écrivain - Christian Salmon, écrivain et chercheur au CNRS
#litterature #biographie #kundera
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