AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 98 notes
5
9 avis
4
9 avis
3
9 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
N'étant sa présence conjuguée dans la liste d'un de mes challenges préférés et sur une des étagères de la bibliothèque de village, je pense que je ne me serai jamais arrêtée sur ce roman.
Au début, j'ai trouvé ça assez sympa. Une vue cynique et hallucinante de la société VVIP de Singapour ou les billets de banques pleuvent en toute occasion, où une tenue s'achète à coups de centaines de milliers de dollars et où la note pour l'organisation d'un mariage se chiffre à hauteur du PIB d'un pays en voie de développement.
L'histoire, outre son contexte, n'a rien de franchement original mais se laisse lire même si j'avoue avoir eu un peu de mal avec les personnages qui sont une succession de clichés. Je ne sais plus où j'ai lu que ce roman était l'"Orgueil et Préjugé" asiatique...et bien cette chère Jane doit se retourner dans sa tombe. Il n'y a aucune finesse dans les caractères, aucune finesse dans les relations et, si il y a bien des préjugés, l'orgueil tient plutôt de la prétention exacerbée, dans tout ce qu'elle a de risible.
Je n'ai pas non plus vraiment accroché au style. Il y a de bonnes idées mais il y a des choses qui m'ont gênée et que je qualifierai de "faciles" : narrateur qui change d'un paragraphe à l'autre, petits apartés simplistes etc etc
J'espère pour l'auteur qu'il a touché des émoluments pour tous les placements de produits qu'il a fait. Ce roman est quasiment un annuaire des produits de marque. Ca se justifie, évidemment, par le thème du roman mais c'est presque à ce demander si l'auteur n'avait pas une liste de produits imposés à replacer dans son histoire : noms de créateurs, de bijoutiers, de modistes mais aussi marque de voitures, d'avion, de chaines d'hôtels, de chaussures, de médicaments, de boissons ou encore de sous-vêtements, de dentifrices et de serviettes de bain
Bref, ça se lit plutôt bien mais il vaut mieux avoir une bonne mémoire des noms (les personnages se comptent par dizaines, n'ont pas obligatoirement des noms faciles à retenir, ont des prénoms qui changent de temps en temps : Nicholas devient Nicki, Nick ou Nico - Edison devient Eddy, Alexandra devient Alix etc etc) et, peut-être, laisser son cerveau se reposer un peu. J'aurais tout de même bien aimé savoir ce qui arrive ensuite à tel ou tel personnage mais on reste grandement sur sa faim...bien sur, il y a une suite (on ne va pas laisser filer de suite la poule aux oeufs d'or) mais ça sera sans moi.
Commenter  J’apprécie          120
Ça me coûte de le dire, mais à mon sens le film est nettement mieux que le livre.

Rachel, une américaine d'origine chinoise, prof d'économie, se voit proposer de passer l'été à Singapour avec son copain, Nick. Ce dernier sera le témoin au mariage de son meilleur ami. Ce sera l'occasion pour Rachel de rencontrer, enfin, la famille de Nick originaire de Singapour.
Sauf que Nick a omis de préciser un très léger détail : sa famille et tout son entourage sont... Crazy rich !

Je vais commencer par le positif : les personnages féminins sont des femmes fortes (bien qu'à certains moments naïves ou bébêtes). J'ai adoré le personnage de Peik Lin, complètement barge, et je déplore qu'on ne l'ait pas vue davantage. Astrid est touchante également, si on oublie qu'elle dépense des sommes faramineuses en un claquement de doigt sans réaliser l'indécence de tout ça (crazy rich, voyez ?)

Autre point positif et encore plus personnel : j'ai aimé reconnaître les traits si caractéristiques de la mentalité asiat' de la génération de mes grands-parents, même si les traits en question me font m'indigner, comme l'obsession d'avoir un fils, l'importance de l'argent et de l'héritage, les mariages quasi arrangés et intéressés...
Et puis bon sang ça fait du bien de voir des asiat' à l'honneur ! Ça change...

Maintenant ce qui m'a rebutée : beaucoup trop de personnages détestables. La mère de Nick, ses "amies" (Francesca, Amanda et les autres dont j'ai oublié les noms... Des harpies !), son cousin (celui obsédé par son image, colérique, tyrannique et violent avec ses enfants), Bernard (mais quel est l'intérêt de ce personnage ? Y avait déjà assez de crapules sans avoir besoin d'en rajouter une ultime couche avec lui et ses combats de chiens, ses partouzes géantes, son comportement humiliant envers les femmes...)
A côté de ça le couple principal, à savoir Nick et Rachel, est complètement plat, d'un ennui sans nom. Nick lui-même est d'une fadeur mortellement ennuyeuse. Rachel encore, ça allait, jusqu'à ce qu'elle fasse son caca nerveux à la fin qui m'a donné envie de lui donner des claques.

J'ai trouvé que le roman souffrait de problèmes de rythme. L'auteur s'attardait beaucoup trop à décrire comment Untel était habillé des pieds à la tête, de telle marque, qu'Unetelle possédait ceci-cela-et-encore-ça-et-oh-là-là-sans-oublier-le-machin-chose-bidule. Bref trop de détails inutiles, trop de "problèmes de riches".
Et puis la fin... E.N.N.U.I. T.O.T.A.L. Je crois que l'auteur n'a pas assez bien assimilé le "Show, don't tell". La grande révélation finale tombe comme un cheveu sur la soupe. Alors que j'avais trouvé la fin du film waouh !

Bref je n'ai pas été transcendée par cette lecture, loin de là. Je n'ai pas particulièrement ri, ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai été hermétique à leurs soucis (sauf peut-être en ce qui concerne Astrid, en-dehors de ses robes j'entends).
Je lirai peut-être la suite par curiosité, quand j'aurai besoin d'une lecture facile, mais je ne me jetterai pas dessus.
Commenter  J’apprécie          51
Je ne m'y attendais pas à avoir beaucoup de surprises dans ce livre et ce fut le cas.
Les personnages avec leurs caractères, les situations drôles et moins drôles je les ai déjà rencontrés autrefois, quand je regardais les feuilletons à la télé.
Mais pourquoi lire un livre dont on imagine les événements ?
Je pense qu'il nous arrive à tous d'avoir envie d' une lecture plus légère, moins exigeante…
De ce côté-là, le livre a accompli sa mission. Il se lit sans difficulté et pour les lecteurs qui aiment apprendre sur la culture d'un autre pays, les informations intéressantes ne manquent pas.

Commenter  J’apprécie          50
Lecture agréable qui m'a fait passer un bon moment. L'auteur a beaucoup d'humour, j'ai particulièrement aimé certaines de ses notes en bas de page qui étaient très drôles !
Ce roman est un mélange explosif de stars, de paillettes, de talons aiguilles, de mesquinerie et d'hypocrisie, le tout saupoudré d'un peu de méchanceté venant de la part de vieilles harpies. C'est une véritable satire de la société, notamment de cette classe huppée qu'est celle des gens très (très) riches, de ceux qui ne veulent rester qu'entre pairs, interdisant à leurs enfants de se marier avec ceux qu'ils aiment s'ils ne sont pas de leur monde
J'ai beaucoup aimé les saveurs décrites tout au long du roman, l'ambiance particulière régnant à Singapour, le mélange des langues et dialectes. Cette ville semble tellement ouverte à l'international !
Par contre je me suis sentie bien loin de mon univers, et avais toujours cette question bien naïve en tête : y a-t-il vraiment des gens comme ça ? Dont le quotidien ressemble à celui des personnages de ce roman ? Je sais pertinemment que la réponse est oui, mais ça donne tout de même un peu le tournis.
Commenter  J’apprécie          50
Moui, c'est sympathique et bien écrit. Les descriptions de la high society de Singapour sont vivantes, cyniques (j'aime!) et vraiment hallucinantes parfois. L'auteur a une belle plume et il connaît les codes de ce microcosme. le livre nous fait voyager dans des contrées et une société dépaysante. Il nous fait également passer un bon moment mais bon comme beaucoup d'autre auteurs. A mon sens la seule différence entre Kevin Kwan et ces derniers c'est l'Asie, et je ne trouve pas que ce seul point vaille 5 étoiles. Un honnête livre de chik-lit à la sauce asiatique.
Commenter  J’apprécie          30
Contrairement à la majorité des critiques qui ont trouvé ce livre hilarant, drôle, incisif etc. j'avoue qu'il ne m'a pas fait décrocher un rire. le principal reproche que je peux formuler et qu'il est long, très long, rempli de détails qui à mon sens n'amènent rien. En soit, il ne s'agit pas d'une mauvaise lecture car l'on découvre un pan de la culture et des moeurs asiatiques. Je me aussi attachée au personnage d'Astrid ce qui m'a encouragée à poursuivre ma lecture afin de découvrir le dénouement de l'histoire de son personnage.
Mais je l'avoue j'ai du m'accrocher pour parvenir à la fin des 500 pages de ce roman car il n'avait pas ce goût de "reviens y".
Commenter  J’apprécie          20
À l'occasion du mariage de son meilleur ami Colin, Nicholas Young propose à Rachel Chu de l'accompagner à Singapour pour passer l'été et découvrir d'où il vient, sa famille et ses amis. Toutefois, ce que Rachel ne sait pas encore, c'est que Nicholas vient d'une famille extrêmement riche et très select.

Ce roman est doux-amer. S'il y a bien de la douceur avec le couple de Nicholas et Rachel, l'amitié avec sa cousine Astrid et son meilleur ami Colin, il y a aussi des facettes plus sombres avec le traitement abominable que la famille de Nicholas et ses amis proches réservent à Rachel. le ton est sérieux et les événements souvent dramatiques.
Ce roman traite en parallèle plusieurs histoires: la présentation de Rachel à la famille de Nicholas, le couple d'Astrid et de son mari qui bat de l'aile, le terrible Edison Chen obsédé par les apparences et le couple Alister et Kitty. Il n'y a rien d'idyllique, rien de parfait. L'auteur présente la réalité des choses et la brutalité de la société de Singapour.
Mais malgré cela, il a su mettre en avant des personnages extrêmement bien travaillés, attachants malgré leurs personnalités fortes. On se passionne pour la vie d'Astrid, femme courageuse qui essaie de sauver son mariage, Oliver le cousin haut en couleur qui n'a pas la langue dans sa poche et même pour le père de Nicholas si peu présent et pourtant on en redemande.

À travers les yeux de Rachel qui a été élevée aux États-Unis, on apprend à connaître les différents membres de cette grande famille, leurs interactions, leurs positions et leurs défauts. On découvre ce monde très select, riche à millions, voire milliards.

L'auteur apporte de la richesse au récit en mettant régulièrement des phrases et expressions dans leur langue d'origine. Il y a un glossaire à la fin avec toutes les traductions. Il y a aussi un arbre généalogique de famille pour ne pas se perdre entre tous les cousins, oncles et tantes. Kevin Kwan ajoute aussi beaucoup de notes sur la nourriture. Ah la nourriture ! Clairement cela donne envie de savourer tous les plats décrits dans ce roman et il y en a une belle quantité !

C'est un roman très intéressant, plein de curiosité, mais aussi sérieux où on voit ce que l'argent peut faire aux familles, aux couples et amitiés.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
Commenter  J’apprécie          10
Amusant et instructif. Un peu cliché (vieilles fortunes égal discrétion et distinction mais obsessions et cruauté, nouvelles fortunes égal vulgarité ). Ce qui le sauve c'est la couleur locale asiatique et une écriture amusante et fluide. Un livré d'été pour filles, lu avec plaisir
Commenter  J’apprécie          10
Suprenante découverte de la société singapourienne et, plus largement de la diaspora chinoise, au détour d' une lecture légère.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (233) Voir plus



Quiz Voir plus

Auteurs Jeunesse : Quel livre n'a pas été écrit par...?

Quel livre n'a pas été écrit par Meg Cabot?

La saga 'Journal d'une princesse'
Insatiable
Miss la Gaffe
Samantha, bonne à rien faire

15 questions
188 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , chick lit , adolescenceCréer un quiz sur ce livre

{* *}