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Ayant eu le privilège d'être sélectionnée pour faire partie du jury Jungle Pépites, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Nathan pour l'envoi de ce superbe ouvrage.

Adaptation en bande dessinée du roman de Jean-Côme Noguès "Le faucon déniché", le lecteur se plonge ici dans une histoire historique et qui m'a réellement donné l'envie de découvrir l'oeuvre originale de l'auteur que je ne connaissais pas jusqu'à présent. le lecteur découvre ici l'histoire du jeune Marin, un fils de paysans qui se prend d'affection pour un jeune faucon, chose qui lui est normalement interdite puisqu'il s'agit d'un privilège seigneuriale. Contre la mise en garde de ses parents qui se font cruellement du soucis pour lui, Martin apprivoise l'un d'entre eux mais se fait arrêter par le fauconnier du seigneur Guilhem et enfermé dans la tour du château. Alors que ce dernier ignore tout des activités de son fauconnier, Martin réussira cependant à alerter les villageois d'une attaque mais cela suffira-t-il pour qu'il recouvre sa liberté ainsi que le faucon que l'on lui a arraché afin de le dresser, comme ses semblables, dans le seul but de tuer ?

Une bande-dessinée extrêmement bien travaillée du point de vue graphique et sur le plan scénaristique et je tiens à souligner ici le travail de l'Hermenier et de Dupré qui, je pense, ont su rendre dignement hommage (je vous le confirmerai une fois que j'aurai lu le roman d'origine) de à Jean-Côme Noguès. de plus, quelques jeux ludiques et instructifs se trouvent en fin d'ouvrage pour donner à notre jeune lecteur (ou pas d'ailleurs car je me suis moi-même prêté au jeu) l'envie d'aller plus voir et de voir si il a été attentif au cours de sa lecture. A découvrir et à faire découvrir !
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Après avoir beaucoup apprécié La quête d'Ewilan, nous été ravis de rejoindre le jury de lecteurs de la collection Jungle Pépites qui adapte de grands romans en bande-dessinée. Un grand merci à l'éditeur et à Babelio !

Cette fois, nous n'avions pas lu le texte original mais l'intrigue nouée autour d'un jeune serf qui enfreint la loi en dénichant un faucon réservé aux chasses du seigneur a captivé et ému toute la famille. Toujours preneurs de récits liant humains et animaux, nous n'avions encore jamais lu d'histoire de faucon – et quelle histoire !

Le décor moyenâgeux de champs, de monastère et de forteresse, de chasse et de complots m'a semblé très réussi. Les illustrations, de facture classique, représentent tout cela d'un trait net et dans les moindres détails – jusqu'à la moindre brindille du nid de faucons... On sent que Steven Dupré s'est documenté pour dessiner l'intérieur de la chaumière du protagoniste, le château, les habits d'époque et les scènes de bataille.

Cela dit, les visages m'ont semblé curieux, un peu figés, et ne m'ont pas parlé. Ce type de dessin réaliste n'est pas celui que je préfère – c'est vraiment une question de goût. Même chose pour les infographies et quizz des pages finales permettant d'en savoir plus sur l'époque et de tester si on « a bien lu » : pour ma part, je n'aime pas trop quand le propos devient trop explicitement didactique dans ce qu'on aurait envie d'aborder avant tout comme une « lecture plaisir ».

Un récit plaisant et riche en péripéties, à faire lire aux enfants qui s'intéressent au Moyen-Âge.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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La bande dessinée "Le faucon déniché " de Maxe L'Hermenier est une adaptation directe de l'oeuvre du même titre de Jean-Côme Noguès.
Elle restitue avec un graphisme et un dessin de qualité la relation "sentimentale" se déroulant au Moyen-Age entre un jeune garçon, fils de paysans pauvres, Martin et un jeune faucon qu'il a recueilli dans un nid, au mépris des règles en vigueur. Car le privilège de la chasse (au faucon) n'appartient qu'au seigneur, Martin va en payer le prix.

J'ai eu l'occasion dans ma jeunesse de lire le roman originel (original ?) de Jean-Côme Noguès qui m'avait bien ému, tant la liberté était mise en avant dans la relation entre l'enfant et l'oiseau sauvage, dressé pour ne pas tuer. Avec cette restitution et cet hommage, l'intérêt pour cette oeuvre reste intact.
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Je ne connaissais pas du tout les éditions Jungle et remercie donc infiniment Babelio pour sa Masse Critique Spéciale qui me permet de découvrir leur collection Pépites. Je prends très à coeur mon nouveau rôle d'ambassadrice !

Cette collection s'attaque aux classiques de la littérature jeunesse et les adapte en bande dessinée. Une belle porte d'entrée pour ces oeuvres qui figurent toutes sur les listes du Ministère de l'Éducation Nationale.

Pour ma part, j'ai entièrement découvert le Faucon Déniché que je n'avais pas lu en roman (je l'ai lu par la suite afin de pouvoir juger de l'adaptation en BD). C'est donc d'un oeil complètement neuf que j'ai fait la connaissance de Martin. Ce jeune serf, vivant au Moyen-Âge, se prend d'amitié pour un faucon qu'il déniche par mégarde, puis qu'il élève avant d'être démasqué par le fauconnier du seigneur Guilhem.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Martin ainsi que la totale immersion dans cette époque de notre histoire, que ce soit grâce au récit ou aux illustrations. Les traits sont très expressifs, les paysages magnifiques, les émotions fortes, les péripéties nombreuses.
C'est tout à fait ludique car on apprend beaucoup, mine de rien, sur la vie féodale. le petit cahier "pour aller plus loin", inséré à la fin de l'ouvrage, apporte des indications supplémentaires sur l'auteur, le récit, l'époque et insère des questionnaires et des jeux.
La bande dessinée a directement atterri entre les mains de ma fille, qui l'a lu d'une traite et l'a également beaucoup aimée.

Je n'ai regretté, de mon point de vue d'adulte, qu'une seule chose (qui s'est accentuée à la lecture du roman par la suite) : les liens distendus entre Martin et les autres personnages (qu'il s'agisse du faucon, de sa mère ou du geôlier par exemple). En même temps, il a bien fallu opérer des choix dans l'adaptation et Max L'Hermenier a réussi à garder à la fois les principaux fils et l'esprit général de l'histoire rédigée par Jean-Côme Noguès.

Ce fut donc une très bonne découverte et un grand plaisir de lecture, que je suis toute prête à renouveler avec d'autres titres de cette collection.
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Je remercie chaleureusement Babelio pour l'opération Masse critique Spéciale Jungle Pépites.
J'ai eu le plaisir de recevoir le faucon déniché de Maxe L'Hermenier et Steven Dupré, qui est l'adaptation en bande dessinée du roman de Jean-Côme Noguès.
Né dans une famille de « manants », Martin n'a pas le droit d'avoir un faucon, privilège réservé au seigneur.
Il décide d'enfermer son oiseau dans une cage qu'il dissimule dans une maison abandonnée.
Mais, un soir, démasqué par le fauconnier, il se retrouve en prison...
Le faucon déniché est une bande dessinée nous faisant découvrir Martin, un jeune garçon qui aime la nature, les oiseaux, et qui n'apprécie pas que les faucons servent à tuer pendant les chasses seigneuriales. Quand il en trouve un dans la nature, il le cache. Pourtant, l'enfant fait partie des manants, il n'a aucunement le droit de dresser un faucon ! Ce qui va évidemment lui créer des ennuis quand il va être découvert.
Cette bande dessinée est centrée sur la relation entre l'enfant et l'oiseau, il y a de très jolies scènes.
J'ai été touchée par ce petit garçon qui rêve de pouvoir s'occuper de son oiseau, qui aimerait lui aussi avoir le privilège d'en posséder un et surtout, d'en faire ce qu'il veut.
Quand il va rencontrer le fauconnier du château, celui-ci va récupérer l'oiseau, et emprisonner l'enfant. C'est à partir de ce moment-là que l'histoire s'accélère et que ça devient captivant. Ne connaissant pas le roman, je me demandais vraiment ce qui allait arriver à Martin.
Je n'ai pas envie d'en dire plus sur l'histoire, ne souhaitant pas spoiler.
J'ai aimé la relation entre Martin et le faucon, l'ambiance qui se dégage de cet ouvrage. Il est plaisant de retourner au Moyen Age même si les conditions de vie n'y étaient pas évidentes.
On apprend de nombreuses choses sur cette époque, mais là encore je ne vous dirais pas lesquelles.
J'ai été surprise par la fin, logique quelque part mais qui n'était pas du tout celle à laquelle je m'attendais.
Le faucon déniché est une magnifique bande dessinée, autant au niveau des dessins que de la colorisation. C'est un bel objet, à offrir sans hésitation. La couverture est épaisse, le papier des pages est de qualité, et il ravira les collectionneurs de BD.
Quand aux textes, ils m'ont donné envie de découvrir le roman original.
A la fin, il y a un dossier pour aller plus loin nous présentant l'auteur, le château fort mais aussi des jeux. Il apporte un vrai plus à cet ouvrage.
J'ai été ravie de ma lecture et d'avoir la chance de recevoir cette bande dessinée. Je vous la recommande avec plaisir,
Ma note : 4,5 étoiles.
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Le Faucon Déniché est une bande dessinée adaptée du roman du même nom écrit par Jean-Côme Noguès. N'ayant pas lu ce classique, je ne peux donc pas vous dire si l'adaptation est juste et respecte l'oeuvre originale à la perfection. Néanmoins, j'ai passé un agréable moment de lecture et je suis curieuse de découvrir la plume de cet auteur.

Nous suivons Martin, fils de paysan, qui déniche et adopte un faucon alors que ceci est réservé au seigneur. le jeune garçon cache son oiseau dans une maison abandonnée jusqu'au jour où le maitre fauconnier le surprend…

Il est très facile de s'identifier ou de s'attacher à notre petit héros. Comme tous les enfants, Martin rêve d'avoir son animal, de pouvoir jouer avec lui, partager de bons moments etc. Il n'a pas conscience des conséquences de ses actes. Malgré l'avertissement de ses parents, Martin n'en fait qu'à sa tête, rien ne l'arrête.

Le récit est très bien ficelé et avance à un bon rythme. Martin vit des moments difficiles, notamment lorsqu'il fait un séjour en prison suite au « vol » du faucon. On explore ainsi une partie de notre Histoire à l'époque médiévale en revenant sur les privilèges qui étaient réservés aux plus riches.

De plus, on évoque les conséquences de la captivité pour un animal ainsi que le danger que l'Homme représente pour la faune. On le comprend particulièrement à la fin avec ces dernières pages qui sont absolument bouleversantes. Je dois avouer que j'ai été un peu sonnée, on passe d'une émotion à une autre en quelques minutes seulement. Je n'ai rien vu venir.

Au niveau des illustrations, le style est plutôt classique selon moi mais peut donc convenir au plus grand nombre. La beauté des dessins ne vient pas éclipser l'importance du message. Les expressions des personnages permettent de vraiment saisir les émotions et les intentions de chacun. le graphisme m'a fait penser, avec nostalgie, aux contes de mon enfance.

En outre, l'objet livre possède une très belle finition. La couverture est vraiment magnifique avec ce titre en surbrillance qui attire l'oeil. On retrouve aussi un ruban qui permet de marquer sa page. Enfin, après l'histoire, on retrouve quelques pages qui fournissent des informations sur l'auteur ou les châteaux forts. Il y a également des jeux ou encore des questionnaires pour savoir si l'enfant a bien suivi et compris sa lecture. Bien plus qu'une bande dessinée, c'est un véritable outil pédagogique et un livre de collection qui fera un joli cadeau.

Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour l'envoi de cet ouvrage !
Lien : https://alexlovebooks.home.b..
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Martin, la douzaine, devrait le savoir : dénicher un faucon est un privilège qui est réservé au seigneur. Enfreindre ce droit est passible de peines très sévères même pour un enfant de serf surtout à cette époque moyenâgeuse assez trouble.

Il va se lier d'amitié avec cet oiseau majestueux et ne va pas en faire un tueur comme les faucons du seigneur local destinés à la chasse. C'est la rencontre entre un garçon et un animal domestiqué un peu comme « Belle et Sébastien ». Ceci est la version volatile de cette amitié. Pour autant, le fauconnier du château viendra récupérer ce faucon en le séparant de son jeune maître. La partie la plus intéressante de l'histoire commencera alors.

Il y a une grande forme de naïveté chez Martin qu'on pardonnera en raison de son jeune âge. On voit bien que la lecture est destinée à la jeunesse. le passage du saut presque dans le vide pour retomber sur ses pieds est assez improbable mais comme dit, c'est pour mettre en avant la bravoure de Martin au caractère presque indomptable. Il est également assez malin pour voir qu'un complot se prépare devant l'inaction des gardes.

Par ailleurs, on aura droit à une approche de la condition bien difficile des serfs entre la destruction du village par des seigneurs rivaux ou bien la famine lors des destruction de récoltes. le contexte historique est bien rendu ainsi que la vie quotidienne au Moyen-Age.
Un moine nous apprendra par exemple que nul n'est tenu de s'expliquer à cette époque quand on demande asile. Les temps ont bien changé.

J'ai beaucoup aimé ce graphisme qui a su restituer à merveille les décors médiévaux à commencer par le château fort. Et puis, le style d'écriture est tout à fait agréable et compréhensible. Bref, c'est accessible à tout le monde.

Cette adaptation de l'auteur Jean-Côme Noguès (qui était enseignant) est plutôt bien réussie et donne envie de découvrir les autres oeuvres tel que « l'homme qui a séduit le soleil ». Je regrette juste personnellement une conclusion un peu déprimante et abrupt alors que les choses commençaient à s'arranger grâce à la bienveillance du seigneur local. du coup, ce n'est peut-être pas aussi naïf que cela.

Par ailleurs, c'est une bonne idée d'avoir glissé à la fin de l'ouvrage des pages de jeux afin de savoir si on a bien assimilé le monde de Martin. C'est en tout cas une manière assez ludique pour les enfants de découvrir la vie au Moyen-Age.

Je tiens à remercier une fois de plus à Babelio, ainsi qu'à l'éditeur Jungle de m'avoir offert l'occasion de découvrir cette oeuvre tirée d'un roman. C'est une histoire captivante pour un jeune public. Il faut aimer les rapaces bien entendu.
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Résumé : Martin, 12 ans, a recueilli un oisillon faucon tombé du nid, et a décidé de le garder et de l'élever. Il a beau savoir qu'il appartient au seigneur, il ne peut se résoudre à perdre son ami le faucon. Mais le fauconnier du château va l'apprendre…

Mon avis : J'ai eu la chance de faire partie des heureux élus qui ont été choisis par les éditions Jungle pour tester 2 titres de la leur collection d'adaptation de romans classiques en BD. Je les ai en remercie vivement, ainsi que Babelio !

J'avais lu il y a longtemps, lors de mes années collège, le roman dont cette BD est l'adaptation, mais j'en avais encore souvenir, car il m'avait marqué. Et cette BD est très fidèle au roman, reprenant les différentes étapes de cette histoire d'amitié tragique. J'ai bien apprécié le dessin, qui est très réaliste, et emporte tout de suite à l'époque des seigneurs et des châteaux forts, et j'ai trouvé superbe les dessins du faucon, très détaillés et majestueux.

Martin est un jeune paysan qui va sauver un jeune oisillon faucon d'une mort certaine, car il est tombé du nid. Il devrait logiquement l'apporter au fauconnier du seigneur, car ces oiseaux appartiennent et reviennent au seigneur, mais il ne peut s'y résoudre. Il décide alors de cacher l'oiseau et de l'élever discrètement, car il ne veut pas en faire une machine à tuer, et il développe avec le faucon une belle amitié. Mais le destin est cruel, et le fauconnier va découvrir ce que cache Martin. Celui-ci sera alors doublement puni : il sera enfermé dans une haute tour du château, et il verra tous les jours le fauconnier entraîner son faucon à être le plus cruel de tous. Mais l'histoire ne finit pas là… Martin va faire preuve de courage et en sera récompensé, mais le destin se jouera encore de lui.

Je me souviens que la scène finale avec le grelot du faucon m'avait marquée, et les auteurs de cette BD ont bien insisté dessus, semblant montrer que le destin se moque des humains et de leurs aspirations, dans un monde cruel où chacun essaie de survivre comme il peut.

La BD se termine avec un dossier qui présente l'auteur du roman, l'époque, propose des questionnaires pour voir si le contexte et l'histoire ont bien été compris, ainsi que des jeux.

C'est une belle collection de BD à proposer aux élèves, fidèle au texte original, et le mettant en valeur. D'autres titres existent et ont l'air tout aussi intéressants.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Comme un certain nombre d'entre vous, je dois remercier Babelio de m'avoir sélectionné dans le cadre de la Masse critique Spéciale Jungle Pépites.

J'ai découvert cette collection avec beaucoup d'enthousiasme même si je regrette de ne pas connaître le roman de Jean-Côme Noguès qui a inspiré cette création. Mon avis n'est donc que partiel car je ne peux, malheureusement, pas émettre de remarque concernant l'adaptation entre le roman et la bande-dessiné.

Mais pourquoi cet enthousiasme me direz-vous ? Certainement car j'ai un parcours professionnel assez atypique qui est lié, d'une manière ou d'une autre, avec cet ouvrage. Je m'explique : j'ai été jusqu'en thèse d'histoire de l'art médiéval et j'ai été professeure des écoles. En conséquence, cette bande-dessinée lie ma passion pour les créations visuelles et la période médiévale, tout en ayant un reflet pédagogique grâce à la partie finale "pour aller plus loin...".

Une fois n'est pas coutume, je vais donc débuter ma critique par la fin de l'ouvrage et notamment sur cette partie "Pour aller plus loin..." (où figure un très bel entrelacs végétalisé en marge). Elle contient des information sur l'auteur et sur ce qu'est un château fort. Ensuite, vient le temps des petites questions liées à la lecture que nous venons de faire pour s'assurer que les connaissances découvertes par son biais sont bien mémoriser et si la lecture a bien été réalisée (question sur la chronologie des évènements, sur les personnages etc.). Pour finir, nous trouvons un jeu et les solutions. le cheminement pédagogique est assez classique mais toujours aussi efficace. Toutefois, je trouve dommage que les solutions se retrouvent à côté de la page de jeu, ce qui ne donne guère la motivation à la réalisation du dessin mystère puisque la solution apparaît directement.

Concernant l'adaptation du roman, le travail graphique est très appréciable visuellement. La puissance se révèle totalement dans la dernière page (page 48). D'ailleurs, quand j'ai réalisé cette lecture, je l'ai trouvé assez classique jusqu'au final qui m'a complètement déstabilisé et marqué. L'alliance entre la force du récit et du graphisme est donc particulièrement percutante et ce ressenti a été partagé par deux autres personnes ayant lu cet ouvrage. C'est donc, à mes yeux, une totale réussite et je n'en dirais pas davantage pour pousser les personnes lisant cette critique à sauter le pas et à lire pour découvrir ce dont il s'agit réellement.

En tout cas, merci pour ce travail et merci aux éditions Nathan Jungle Pépites pour l'avoir publié.
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Martin en se réveillant compte bien sortir en douce de la chaumière pour se rendre dans la forêt et s'approcher de ceux qu'il est interdit de s'approprier: les faucons. Sa mère le surprend et lui rappelle sa condition de manants et ce qu'il risque lui à s'entêter de la sorte mais aussi la position dans laquelle il mettra sa famille s'il est découvert.
Martin n'en fait pourtant qu'à sa tête et file escalader un grand pin pour s'approcher au plus près du nid des faucons, l'un des bébé prend son envol mais chute. Martin le recueille et le soigne quitte à s'attirer les foudres du maître fauconnier et le cachot si on le surprend à dresser un tel oiseau, reconnu pour faire partie des privilèges des seigneurs qui s'en servent pour chasser. Pourtant Martin prend ce risque et dresse le faucon à l'abri, pense t-il, des regards. Martin s'obstine dans la seule optique de ne pas en faire un tueur.
Point de suspense! Martin est découvert et emprisonné. Sauf qu'un retournement de situation inattendue lui permettra de faire ses preuves et lui apporter la sympathie du roi. le dénouement est bien moins joyeux malgré tout mais une belle morale ressort de cette aventure et cette "amitié" merveilleuse.

Cette adaptation du roman éponyme de Jean-Côme Noguès ne donne guère dans l'originalité puisqu'elle reprend fidèlement les écrits dudit roman. Martin est toujours aussi courageux, bravant les interdits mais pas au point de se révolter contre sa condition (ce n'est pas le sujet), il y a aussi ce côté héroïque puisqu'il sauve les villageois d'une mort certaine mais son jeune âge lui fait prendre des risques inconsidérés sans penser aux tourments qu'ils pourraient engendrés surtout pour sa mère.

Les dessins sont limpides et suffiraient à raconter cette belle histoire et à montrer ces décors du Moyen-âge. Je sui très contente d'avoir pu me replonger dans ce récit avec les images que l'on peut avoir à sa première lecture et qui se révèlent aujourd'hui bien sous nos yeux.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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