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Citations sur Cartographie de l'oubli (25)

Ce qu’il y a de bien avec cette terre, c’est qu’elle n’a quasiment pas bougé. Qu’on se tienne face aux dunes du Namib, aux Quiver trees de Keetmanshoop, au canyon de la Fish river, au plateau du Waterberg, le paysage est le même qu’il y a cent ans, qu’il y a mille ans, qu’il y a peut-être des millions d’années.
Le plus vieux désert du monde.
Je vois ce que des générations d’hommes ont vu. La frontière invisible du temps est brisée. C’est ce qui fait qu’on se sent chez soi et qu’on a envie de se battre pour cette terre. Parce qu’elle nous renvoie notre image.
Je ne la quitterai plus jamais.
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La technologie aura raison de la sauvagerie, il en était convaincu, et ses hommes avaient eu le temps de s’acclimater.
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Affronter les événements tels qu’ils sont et non comme on aimerait qu’ils soient.
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J’aime devancer les événements, leur donner une couleur, puis essayer, avec mes peu de moyens, de les orienter vers ce que j’ai imaginé. Ça m’aide à me rendre compte de mon environnement.
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« Ils appartiennent à un tour-opérateurs.
J’ai une vue plongeante sur tout le groupe.
Le genre à être de bonne humeur, à appréhender les événements à travers leur vision californienne, à faire des blagues – c’est généralement le petit gros, allez savoir pourquoi, les maigres ont moins d’humour-, le genre à faire du bruit, ayant besoin d’exister. Ceux qui ont encré dans leurs gènes la notion de supériorité, qui se croient partout chez eux, répétant des scènes sans originalité. Leurs maisons doivent être remplies d’objets de pacotille. Des lampes en fausses défenses d’éléphants, des divinités incas, des bracelets en poils de phacochère, des maquettes de bateaux dans des bouteilles, des croûtes affichées sur le mur, des djellabas, des services à thé, des bouddhas sur chaque étagère, des pyramides, des tours Eiffel, des Colisée… Enfermés dans un bus climatisé, un masque sur le visage, ils auront l’impression d’être allés au-devant de grands dangers. Vous avez vu ces animaux et ces indigènes, derrière cinq centimètres de plexiglas, un soda à la main et la climatisation sur les mollets. Les plus fous iront passer la main sur un serpent apprivoisé, encouragés par les gloussements de leurs femmes.
Cette journée est vécue comme un amusement pour eux, en rentrant ils grossiront le tout, la vérité c’est qu’ils viennent nous voir en spectacle, protégés par leur nombre, leurs guides, leur American Express. Une fois à l’année, on sort voir le monde, et ce qu’on y voit nous rassure à chaque fois.
Ce qu’on est bien chez soi ! »
Pages 215-216
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