Malheur
L’échelle du pendu
Il existe une explication beaucoup plus concrète à cette peur viscérale que beaucoup manifestent à la seule idée de passer sous une échelle. En effet, dans les périodes de l'histoire ou la pratique des pendaisons publiques battait son plein , la coutume voulait que le condamné passe sous l’échelle du gibet ( notamment en France et outre -Manche), tandis que le bourreau, lui, prenait bien soin de la contourner. Ce rituel aurait donc intensément frappé les esprits au point que la notion de la mort vienne s'accoler au passage sous l’échelle.
D'ailleurs au Pays-Bas , celui qui passait sous une échelle risquait, disait-on,de finir pendu.
Par extension, le fait de passer sous une échelle comme celui qui allait être pendu, a donc pu devenir synonyme de malheur.
La couleur du premier papillon de la mâtinée avait un rôle divinatoire.
Dans les campagnes, tous craignaient les jeteurs de sorts. [...] rejoignai(en)t le camp des dangereux suspects [...] ceux qui avaient les yeux vairons[...] et celles qui ont l’œil noir dans une population dominée par des prunelles claires (ou inversement). D'où l'expression : avoir le mauvais œil.
[...] dire merde à un comédien lui portera chance pour sa pièce. Tradition liée à une époque où les spectateurs se rendaient au spectacle en carriole à cheval.
Chacun sait que briser un miroir augurait sept années de malheur [...] Il y a plusieurs explications possibles à cette superstition[...] la version la plus vraisemblable tient à des aspects économiques. En effet, les miroirs coûtaient très cher jusqu'au XVIIème siècle. Aussi, pour inciter les domestiques à une attention toute particulière [...] on leur inculqua malicieusement cette hantise.
[...]on disait en Grande-Bretagne que l'arc-en-ciel permet aux nuages de se désaltérer dans les rivières.