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3,75

sur 311 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Claire, issue d'une famille paysanne originaire du Cantal, « monte » à Paris pour ses études. C'est sans surprise l'occasion pour l'auteur de comparer les deux modes de vies. Ce livre décrit les rencontres que fera la jeune femme durant son exil parisien. Elle se fait déposséder de « son » histoire au profit de celles des personnes l'entourant , si bien que l'on a l'impression de digressions.
Les phrases à « rallonge » que l'on termine essoufflés, nous ramènent à la lecture, alors que je préfère « m'oublier » dans l'histoire.
Le fait de « sauter » de nombreuses années en fin d'ouvrage, comme si l'on avait déchiré des pages entières, laisse comme une cicatrice et donne l'impression de bouclage précipité.
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Claire est une jeune fille qui quitte sa campagne du Cantal pour étudier les lettres classiques à la Sorbonne.
Au début du livre, j'ai admiré les évènements décrits par Claire et son adaptation rapide à Paris.
Vers la moitié du roman, j'ai été franchement fatiguée par ce vocabulaire, certes précis mais ...pompeux.
J'avais envie de lui dire :" Allez, lâche-toi un peu, on est en 2014".
Parfois, je lisais une phrase remplie d'adjectifs "précis" et une expression célèbre de Gaston Lagaffe me venait sans cesse en tête : "M'enfin!"
Je crois que cette technique d'écriture car on peut ici parler de technique, manque d'humanité.
Ceci étant dit, je reconnais l'érudition et la culture de Marie-Hélène Lafon mais pour moi, elle en fait trop.
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Récit d'apprentissage? Chronique d'un passage entre deux pays, deux civilisations? le couloir reliant les plateaux cantaliens et les amphis de la Sorbonne est le Clermont-Paris, mais toutes les scènes décrites ou presque se passent dans la capitale. Itinéraire d'une paysanne perdue? le récit est extérieur, comme désubjectivé. Il est aussi blanc que la peau de la narratrice, qui parle d'elle-même à la troisième personne. Les scènes les plus réussies sont celles qui s'incarnent dans les personnages secondaires: l'étudiante belle brillante et socialement plus élevée, qui fascine la jeune Claire, ou le jeune dandy homosexuel qui la complimente à propos d' un exposé sur.. Manon Lescaut.
Un récit sans émotion, écrit, mais qui à certains moments égrène les adjectifs les uns derrière les autres dans des périodes d'une longueur horripilante.Finalement, la vérité de cette histoire n'apparaît pas, elle est peut-être cachée dans le trou relevé par un lecteur perspicace, "comme si on avait arraché des pages du livre."
Pour moi en effet, l'écrivain Marie-Hélène Lafon reste à découvrir.
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pas de quoi crier au chef d'oeuvre.
se laisse lire mais l'ennui nous gagne.
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Cependant, avant même que Saint Saturnin et la Santoire n'apparaissent, j'avais déjà relevé un style littéraire loin de me plaire : les phrases à rallonge, les descriptions interminables et les adjectifs multiples sont de moins en moins ma tasse de thé. J'aime une écriture simple, dénuée de fioriture, alors que j'avais devant les yeux un roman au style désuet et ampoulé totalement en décalage avec l'histoire de cette jeune femme née dans une ferme et qui monte à la capitale... En rédigeant cette chronique, je crois que c'est le décalage entre la simplicité du milieu d'origine De Claire et cette narration emphatique qui m'a gênée, traduisant une certaine condescendance à l'égard des simples gens sans instruction.

Après, l'intrigue en elle-même est loin de maintenir le lecteur en haleine. Claire monte à la capitale. Elle fera ses études de lettres à la Sorbonne et deviendra prof. Point. On apprend quelques bribes de sa vie par des digressions permanentes à la vue du cartable d'un prof, d'une odeur dans le métro, etc. Cette technique aurait pu être intéressante, sauf que le style narratif à chaque fois m'a totalement parasitée et que je n'ai pas réussi à trouver un peu de poésie et d'intérêt dans cette histoire...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Pour ce livre paru en 2012, Marie-Hélène Lafon a choisi un sujet a priori très intéressant: que vivent les jeunes gens issus de la France profonde, quand ils "montent" à Paris ? Eux, qui connaissaient seulement la vie du monde rural, comment s'adaptent-ils au milieu urbain ? L'héroïne s'appelle Claire, elle vient du Cantal. Son aventure est racontée en trois épisodes: un premier voyage pour le Salon de l'Agriculture, ensuite ses études de lettres classiques à la Sorbonne, et enfin la visite de son père et de son neveu plusieurs années plus tard. Sérieuse, douée, bourreau de travail, elle reste imprégnée de l'esprit paysan. Cette osmose entre deux formes d'esprit est remarquable.
Pourtant, je n'ai pas aimé ce roman - sans doute autobiographique - non pour son sujet, mais à cause de sa forme. Déjà, j'ai été surpris par toutes ces phrases qui se succèdent sans paragraphe, donnant au texte un aspect compact et rebutant. Ensuite, l'écriture est TRES châtiée, éloignée de la langue courante, presque ampoulée: au début, on a envie d'admirer le style somptueux de l'auteure, puis on en arrive à le trouver barbant. Enfin, les actions et les pensées de l'héroïne m'ont semblé nimbées dans une sorte de brouillard, avec peu de sentiments bien caractérisés et beaucoup de digressions (concernant notamment les personnages secondaires): ceci éclaire mal la personnalité et le ressenti de Claire.
En vérité, je suis passé complètement à côté de ce livre. Et j'ai fini par le "diagonaliser", tant mon ennui croissait.
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Un peu déçue après "L'annonce " et surtout "Les derniers Indiens", que j'avais trouvé excellent. Peut-être suis -je blasée par le propos qui varie peu, ce thème du déracinement. Ici, j'ai vu beaucoup de stéréotypes, et des sentiments somme toute peu fouillés. la deuxième partie, de par ses lacunes, m'a particulièrement déçue. de plus, j'aurais préféré avoir plus le regard des parents sur leur fille. Dommage, un auteur à suivre néanmoins.
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Après avoir aimé Joseph, je me suis tournée vers les pays où je me suis ennuyée. L'impression d'entendre des conversations dans un lieu public où je ne me sens pas concernée. Belle écriture sans histoire, sans sentiment. Roman ? Jeune fille campagnarde qui monte à Paris. Sujet mille fois rabâché. L'impression du déjà lu.
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