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3,7

sur 57 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans Belle infidèle, des Italiens mangent et boivent des repas merveilleusement méditerranéens dont on se délecte avec eux, tout en débattant des heures sombres de l'histoire italienne. Ils s'aiment, se quittent, se passionnent et font l'amour : on aime, on quitte, on se passionne et on fait l'amour avec eux. Ils mélangent l'italien et le français. Ils appartiennent au monde de l'édition ou ils gravitent autour de lui... Insidieusement, tout cela crée une ambiance qui m'a replongée dans celle du Pendule de Foucault, d'Umberto Eco.

Quelle heureuse coïncidence, pour un livre qui raconte justement une traduction dans laquelle le narrateur plonge jusqu'à laisser disparaître les frontières entre l'histoire racontée dans le livre qu'il traduit, et sa propre histoire ! Pour un livre où ce brouillage va très loin : quand un élément de sa réalité manque au livre, le narrateur ne l'interprète pas comme une différence entre sa réalité et celle de l'auteur, ou comme un écart entre réalité et fiction, mais comme une preuve que l'auteur s'est trompé ou a mal interprété la réalité ! J'ai plongé, j'ai lu Belle infidèle comme un Pendule de Foucault revisité ; à l'instar du narrateur qui tire de son expérience les clés de lecture du roman, j'ai cru que ce nouveau livre progressait vers une conclusion du même type que celle du roman d'Eco – celle qui amène à penser que le sens d'un texte est avant tout dans l'oeil de celui qui le cherche.

Il n'en est rien. La conclusion choisie par l'auteure est d'une autre nature. Par contre, sacrée mise en abyme que celle qui amène la lectrice d'un roman à vivre, en le lisant, une expérience emboîtée dans celle que vit le narrateur de ce même roman... Alors, quel est le sens d'un livre ? Une fois de plus, c'est celui que chaque lecteur lui donne dès lors que l'auteur a eu le talent de proposer un texte qui laisse la place aux projections. Encore faut-il, pour cela, raconter une histoire suffisamment captivante et passionnée. Romane Lafore a incontestablement ce talent, et je peux le dire : j'ai adoré Belle infidèle. Il paraît que c'est un premier roman : une auteure est née, j'ai hâte de suivre son oeuvre !

#BelleInfidèle #NetGalleyFrance
... je ne suis pas sûre que les # servent à quelque chose dans Babelio, mais merci à NetGalley et aux éditions Stock de m'avoir permis de découvrir ce livre.

[Ci-dessous, le lien vers la chronique que j'ai écrite pour 20 minutes]
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Certains romans agissent comme des étincelles au creux d'une vie. Ils y prennent corps, chair et esprit, s'y roulent et s'y déploient, s'installent et s'y endorment pour en faire émerger, quelques jours, mois ou années plus tard, le plus magistral des feux d'artifice.
Il s'agit de romans que l'on imagine avoir été écrits pour nous. Qui résonnent avec notre âme et lancent dans l'espace contenu entre nos vertèbres une mélodie qui semble sortie d'un autre temps. Déplaçant tout. Annulant tout.
Ce sont des romans capables de changer une vie, de lui donner un autre sens, une autre matérialité, une fulgurante grandeur.
Dès l'instant où ils se sont vus miroiter sur le tapis de notre rétine, où ils ont pris racine dans notre coeur et se sont enfoncés dans notre épiderme, c'est tout notre être qu'ils ont colonisé. Sans crier gare. Sans s'annoncer.
Et même si l'on ne sait encore trop comment, ils ont fait fructifier dans nos entrailles, le minuscule germe d'une chose qui s'apprête à nous engloutir. Superbement.


Belle infidèle de Romane Lafore fait partie de ces perles abritées au creux de magnifiques collections elles-mêmes déployées au sein de très belles maisons d'éditions. Comment ne pas être saisi, dès le premier regard, par cette superbe couverture aux lignes si pures, à l'esthétique si douce ? Comment ne pas avoir envie de faire glisser la pulpe de ses doigts sur son doux papier brut et terreux. Comment ne pas être envouté par ce chemin encadré de rouge, d'orangers et de parfums bucoliques descendant vers l'infinité d'une mer couleur d'encens ?
Alors on retourne la pépite. On la pose sur sa paume et on y lit :


Julien Sauvage est traducteur. Abonné aux guides de voyage et aux livres de cuisine, il rêve en vain d'écrire son propre roman : le récit sublimé d'un chagrin d'amour. Une façon pour lui d'en finir avec Laura, sa belle franco-italienne qui lui a piétiné le coeur. Mais contre toute attente, une éditrice parisienne le contacte pour traduire en urgence un roman encensé en Italie : Rebus, l'oeuvre d'un brillant trentenaire, Agostino Leonelli.
Alors qu'il avance dans la traduction, Julien retrouve la terre rouge des Pouilles, les figuiers de Barbarie, les jardins riches en plantes grasses avec la mer à l'horizon. Il plonge dans les années de plomb, que son vieux mentor Salvatore, libraire exilé à Paris, rechigne à évoquer. Il revoit Laura, sa lumière, son ventre constellé de grains de beauté. Il embrasse à nouveau la souplesse et les caprices de la langue italienne…
Jusqu'à ce que le doute l'étreigne : l'histoire dont s'inspire Rebus pourrait-elle être aussi la sienne ?


«Comme le vocabulaire est pauvre, quand il meuble l'éloge. »

Oui, que le vocabulaire est pauvre quand il meuble l'éloge ! Il va sans dire.
Je viens de terminer le roman le plus lumineux, le plus soigné, le plus haletant, le plus incandescent de ces derniers mois, et je ressens comme une imposture le fait de devoir lui rendre grâce. Jamais mes mots n'en sauraient égaler la forcer, jamais mes phrases ne seront capables de vous en faire saisir l'essence.


Romane Lafore a su donner naissance à des personnages plus vrais que nature, ondulant sous le soleil de l'été italien, scintillant dans les rues d'un Marais Parisien haut en couleur, se détruisant entre les pages d'un roman qui était bien plus encore. Des personnages vrais, bruts, jubilatoires. Une intrigue menée de virtuose manière. Des émotions, des passions et des fureurs, dégorgeant de chaque scène. Un décor campé comme dans les plus grands films. Et une langue, sillonnant entre deux cultures, deux parlers, deux atmosphères.
Un roman tout en finesse, somme toute, et en sobriété. Incroyablement moderne également. De cette modernité capable de nous rappeler que la fiction est encore capable de très grandes choses.


« On ne guérit pas d'une peau, d'un ventre, d'une frange de cils ourlés par le sel. /…/ On ne guérit pas du jour de la rencontre – aucune annonce dans les nuages ce matin-là, aucun soin particulier devant le miroir -, on ne guérit pas de s'être trouvé à un endroit, d'avoir lâché sans y penser des mots qui fonderaient un univers. On ne guérit pas d'avoir aimé. »


Et on ne guérit peut-être pas toujours de romans comme celui-ci. Mais c'est tant mieux.
Qu'une peau tatouée de cicatrices romanesques doit-être belle, lorsqu'elle se trouve éclairée !
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Evadons-nous dans le monde des traducteurs sous une envoutante musique italienne.
L'autrice nous emmène auprès de Julien, qui vivote en faisant des traductions d'italien. Il s'épanche régulièrement auprès de son groupe d'amis à propos de sa rupture avec Laura, une belle franco-italienne : il n'arrive pas à tourner la page de cette relation passionnelle.
Une proposition de traduction d'un best-seller italien lui tombe dessus. En acceptant, il se transporte en Italie, dans les Pouilles et rapidement, les mots vont faire écho avec sa propre histoire, sa relation amoureuse avec Laura. Des similitudes perturbent le jeune homme, qui se retrouve envahi de doutes et de questionnement.
Un roman riche et intense, servi par une écriture enivrante, rythmée par des extraits en italien (mais un peu trop à mon goût, moi qui n'en comprends pas un mot....). Les descriptions nous transportent littéralement dans un univers franco-italien où on sent le soleil nous réchauffer la peau.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce très beau premier roman : une très belle évasion !

Je remercie NetGalley & Stock
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
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Julien est traducteur littéraire mais il a mis sa jeune carrière en pause pour écrire le roman de sa vie. le roman qui, peut être, le guérira de son amour perdu: Laura, une jolie italienne rencontrée dans les Pouilles alors qu'il était étudiant Erasmus.
Mais lorsqu'il est contacté par la directrice d'une grande maison d'édition parisienne pour traduire "Rébus", premier roman d'une étoile montante italienne, promis au prestigieux prix Strega, il ne résiste pas à la traduction qui pourrait faire décoller sa carrière.
Mais alors qu'il avance dans sa traduction, les similitudes entre l'histoire racontée par Agostino et la sienne deviennent trop nombreuses pour être ignorées et Julien devient fou à déchiffrer ce rébus invraisemblable. Se pourrait-il qu'il soit un pion sur l'échiquier d'une vengeance menée par son rival ?
Un roman beau, chaud et haut en couleurs. L'écriture de Romane Lafore est belle et enivrante, on a envie de soleil, d'escapade dans les Pouilles et à la fois, on ne peut s'empêcher d'être emportée par la folie de Julien jusqu'au dénouement final.
Merci à NetGalley et aux éditions Stock de m'avoir permis de découvrir cette merveille avec 2 mois d'avance :)
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Un premier opus qui se dévore ..
Des personnages hauts en couleurs
Moi j'adore Salvatore le libraire italien et sa femme Giuseppina qui cuisine des gnochi et autres gratins qui mettent l'eau à la bouche!!
Des descriptions de jeunes femmes à la peau constellée de points de beauté aux clavicules saillantes ...mélange d'italien et de français sans passage par la case traduction linéaire..
Kiffance quoi!
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Ça s'écoule, calme, paisible.
Sans vague.
Un courant léger, qui fait progresser Julien dans une vie sans relief.
Julien, qui dérive tranquillement, entre son appartement, la librairie de Salvatore et les bars qu'il fréquente avec ses amis.
Jamais trop loin.
Son coeur accroché au rivage, une ancre solidement attachée : Laura, la belle infidèle.
Laura qui écoule en lui ses trois affluents, souffrance, peine et chagrin.
Laura qui siphonna, goutte après goutte, tout amour de Julien.

Subitement, le fleuve tranquille s'emballe.
Julien qui se voit confier la traduction d'un roman italien, Rebus, navigue en eaux troubles, emporté par le courant du roman dans les profondeurs de sa vie.
Il remonte le cours de son histoire tout en avançant dans le roman.
Chahuté par les flots, il dérive entre réalité et fiction.

L'un se diluant en l'autre, jusqu'à ce qu'elles ne forment plus qu'une vaste étendue déserte et désolée à laquelle Julien vient s'échouer.
Un îlot sur lequel il trouvera la solution du rébus. La clé de l'énigme.
Pour lâcher les amarres, remonter l'ancre. Reprendre le cours de sa vie 💧
Belle Infidèle est un "roman aquatique" aux mots qui coulent en vous comme une eau de source.
De Laura "Belle Infidèle" singulière au singulier, aux "belles infidèles" plurielles qu'emploie Julien lors de la traduction de sa réalité fictionnelle, le roman navigue vers une dramaturgie du pluriel ou signifiants se divisent en plusieurs signifiés qui suivent les méandres du récit, comme autant de niveaux de lecture.
Un roman qui dérive du sens propre au sens figuré.
Une énigme sur le sens de la fiction et les liens qui l'unissent à la réalité. Qui se diluent l'un dans l'autre pour ne finalement former qu'un.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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De Paris, j'aime ses rues longilignes et sinueuses, qui se déploient tel un dédale. On y flâne, on se promène, on se perd dans ses pensées, dans son passé. de Rome, j'aime la vie qui déborde des rues étroites, les accents chantants, la passion qui anime la ville. Je me suis fait la promesse d'explorer ce pays plus avant, étant tombée éperdument amoureuse d'une de ses villes.

Avec Belle Infidèle de Romane Lafore, je me suis trouvée projeter dans le Paris de mes débuts. Celui de mon premier boulot, de mes premières nuits parisiennes (mention spéciale à Georges, rue des cannettes), de mes balbutiements dans cette ville si vaste et en même temps si étroite. Cette lecture m'a submergée de doux souvenirs, peut être déformés par le temps, mais indélébiles malgré tout. A l'instar de Julien. Endeuillé de deux pertes. Celle de sa mère et de sa petite amie. Un décès et une rupture qui laisse des bleus, au coeur et à l'âme. Et qui l'empêchent de jouir de sa vie. « Belles infidèles : traductions libres, fleuries et souvent parcellaires des textes de l'Antiquité, qui privilégient l'élégance finale du français à la fidélité au texte d'origine.
Julien Sauvage est traducteur. Abonné aux guides de voyage et aux livres de cuisine, il rêve en vain d'écrire son propre roman : le récit sublimé d'un chagrin d'amour.Une façon pour lui d'en finir avec Laura, sa belle Franco-Italienne qui lui a piétiné le coeur. Mais contre toute attente, une éditrice parisienne le contacte pour traduire en urgence un roman encensé en Italie : Rebus, l'oeuvre d'un brillant trentenaire, Agostino Leonelli. Alors qu'il progresse dans la traduction, Julien retrouve la terre rouge des Pouilles, les figuiers de Barbarie, les jardins riches en plantes grasses avec la mer à l'horizon. Il plonge dans les années de plomb, que son vieux mentor Salvatore, libraire exilé à Paris, rechigne à évoquer. Il revoit Laura, sa lumière, son ventre constellé de grains de beauté. Il embrasse à nouveau la souplesse et les caprices de la langue italienne… Jusqu'à ce que le doute l'étreigne : l'histoire dont s'inspire Rebus pourrait-elle être aussi la sienne ? »

Julien vit avec le fantôme de sa relation avec Laura. Il l'a cristallisée, idéalisée. Trois ans que le spectre de sa relation passée vient le hanter. Dans sa vie. D'homme, de romancier. Lui qui s'était promis ne plus traduire les autres tant qu'il n'aurait pas révélé sa plume. Mais il accepte pourtant, jusqu'à que sa lecture originale se transpose à ses souvenirs. Jusqu'à ce que la traduction impacte sa vie. Jusqu'à la prise de conscience que l'histoire traduite, normalement romance fictionnelle, est intimement lié à son ex spectrale. Qui n'a jamais été aussi présente que depuis qu'elle brille par son absence.

Nous assistons à différente strate de la mise en abyme. de la vie vie d'écrivain. de la perspective d'un premier roman. D'une vie volée, vécue en parallèle. de l'urgence. L'urgence de savoir, l'urgence de comprendre. de dénouer ce Rebus, cette énigme, qui apporte un éclairage nouveau sur les interrogations d'une vie fanée. Rien de plus ironique que de découvrir les clés de son malheur, écris par un autre, pour pouvoir toucher des doigts un bonheur en suspens depuis trop longtemps. le tout saupoudré d'accents chantant méditerranéens, de sentences italiennes, qui viennent colorer cette histoire d'une teinte soyeuse et joyeuse.

Même s'il traverse une sacré turbulence, une sorte de passage à l'âge adulte chaotique, Julien reste solaire malgré tout. Il avance tant bien que mal, grandit et murit. Et lâche prise, une fois l'énigme de sa vie résolue.

J'ai eu un véritable coup de coeur pour la Belle Infidèle de Romane Lafore, premier roman plein de promesse, qui m'a emmené enquêter sur fond de Dolce Vita. Foncez, vous ne serez pas déçus.
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Je m'ennuyais avec le nouveau Chalandon, alors j'ai attaqué celui-ci. A l'écriture confortablement installée et sans surprise du premier a succédé l'audace de la primo-romancière, avec juste ce qu'il faut de déséquilibre pour me mener par le bout du nez.
Certains passages étaient si lucides et justes, l'image si parfaite, qu'ils m'ont arrêtée dans ma lecture, et ce genre de chose m'arrive trop peu. Pour les amoureux de l'Italie, mais pas seulement.
En somme, un beau premier départ, j'ai hâte de voir ce que l'auteur peut faire dans un second roman !
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Julien Sauvage ne se remet pas de sa rupture d'avec Laura, son grand Amour. Il est un petit traducteur de livres de cuisine ou guides touristiques. Depuis trois ans que sa Laura est partie, il rumine, vivote. Un jour, une grande éditrice lui propose d'effectuer la traduction d'un livre d'un auteur italien, pressenti pour un prix équivalent au Goncourt en Italie. Il est très étonné de cet honneur, se demandant pourquoi lui, mais va se mettre à la traduction.
Et quel étonnement, il a l'impression au fil des pages que l'auteur a écrit son histoire à lui et Laura. Il n'y avait pas fait attention lors de la première lecture.
Et nous allons lire, un livre dans un livre, car Julien devient paranoïaque. Il voit Laura partout. Il interroge ses amis pour savoir si elle a rencontré cet auteur italien venu à Paris voilà quelques années. Et plus la traduction avance, plus il certain que c'est de Laura que l'on parle.
Cet un livre envoutant, merveilleusement écrit qui nous entraîne dans le monde de la traduction, si important pour qu'un bon livre étranger ne soit pas massacré. Romane Lafore manipule les mots, mélange l'italien et le français et elle est la reine des temps : imparfait, passé simple, présent.
J'ai adoré ce roman alors que lorsqu'il m'a été présenté, je pensais ne pas l'aimer.
Je le recommande vivement et particulièrement pour les amoureux de l'Italie et de sa langue. Les odeurs, les paysages, tout y est.
Cette lecture fut un véritable bonheur.
I
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Belle infidèle est l'histoire d'un jeune traducteur, Julien, à qui l'on propose la traduction du roman du siècle. Mais au fur et à mesure que son travail avance, le texte qu'il traduit ressemble vraiment beaucoup beaucoup à son histoire personnelle…Etrange et captivant!
Cela faisait un moment que je n'avais pas été happée à ce point par un livre, je l'ai littéralement dévoré. Lisez-le d'urgence et si vous ne savez pas quoi offrir à votre belle-soeur ou à votre belle-mère à Noël, c'est LE roman pour lequel vous ne ferez pas d'erreur en l'offrant!
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