On pourrait croire que les dieux affligent les riches de ces rejetons fainéants, incapables, faibles, imbéciles, sans énergie, rien que pour montrer à l'humanité la folie d'amasser des richesses. Quand donc les hommes ouvriront-ils les yeux? Quand donc prêteront-ils l'oreille aux avertissements divins?
La pensée qu'un être humain pût passer, aussi pauvre et sans joie, toute son existence terrestre, et l'éternité ensuite, m'était insupportable (Le journalier de chez Dobbrichsen).
Elle n'avait pas fermé les yeux, mais ne cessait de regarder, de regarder. Elle ne suppliait pas avec des paroles : il y a des souhaits trop grands pour être exprimés (La pierre du lac Rottne).
Le voyageur, en entendant ce récit, contemplera la terre avec moins de regrets. Bien que la ville ait fait place à des champs et des praires, bien que les vaisseaux aient déserté le fleuve, c'est pourtant ce sol qui permet une vision des jours d'autrefois. c'est ce sol que parcourent encore les souffles venus du payse des rêves. [page 100, "la reine des bois"]