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Les titres à rallonge, c'est assez tendance de nos jours.
Benjamin trouve enfin une place stable.
Il doit donc quitter l'île d'Oléron, et sa mère, et partir à Paris.
Employé dans une grande firme dédiée au tourisme, il va être amené à beaucoup voyager pour décrocher des contrats.
Sauf qu'il a le mal de mer et une phobie des voyages en avion.

Un livre court, léger, sans prise de tête.
Sans beaucoup d'intérêt non plus.
Même s'il y a une bonne pointe d'humour, on se lasse vite des tourments de Benjamin.
D'ailleurs je n'ai pas vraiment compris quelle était ce genre de société de tourisme et quel était son rôle précis .
Heureusement, le texte est aéré, ça se lit vite.
Aussi vite que ça sera oublié.
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Ce Mexicain qui venait du Japon et me parlait de l'Auvergne
Jean-Claude Lalumière Arthaud( 17€ - 22 8 pages)

Ce roman, au titre bien saugrenu en apparence, éponyme du chapitre 9, mais dont le sens s'éclaire beaucoup plus tardivement, est une invitation aux voyages.La table des matières nous ouvre un vaste horizon !

Vous vous souvenez peut-être du premier roman de Jean-Claude Lalumière le front russe dans lequel son personnage rêvait déjà de voyager. Ce récit ,dans la même veine rapporte , en 27 chapitres, les tribulations de Benjamin Lechevalier, qui aspire à quitter son île d'Oléron, berceau familial afin de s'éloigner de sa fratrie, où les discordances ont surgi lors de la disparition du père.

Au départ le protagoniste, tout nouveau dans ce poste , chargé de promouvoir La cité de l'Air du Temps, se voit cantonné à des déplacements dans l'hexagone,son boss se réservant la crème des voyages. Mais, n'a-t-il pas avoué sa phobie de l'avion ? On imagine, sans peine, le stress, l'angoisse, d'autant qu'un frère tient le décompte des crashs aériens, collectionne les articles. Comment pourra-t-il dominer sa peur ?

On embarque avec ce globe trotter impénitent, de 36 ans, et comme lui, on se retrouve ballotté, un séisme s'étant invité au départ et au retour de l'aventure nipponne , ravivant la catastrophe de Fukushima.

Voilà Benjamin, incollable sur les aéroports, les hôtels, toutefois la frustration est grande de ne pas connaître, sauf en les traversant en taxi,les villes où se déroulent les «  workshops ». Ne retenant que l'odeur de kérosène ! A peine le temps de poster une carte pour sa mère. On le suit donc dans toutes ses tribulations, d'un pays à un autre.

La lassitude d'être toujours en partance pointerait si les rencontres ne venaient pas pimenter ces déplacements professionnels. Et Clara, une consoeur a tous les atouts pour le charmer, un rapprochement s'opère, mais lui, plus gaffeur que séducteur, cumule les maladresses, les bévues au point qu'elle lui tourne le dos. Comment cette romance avortée va-t-elle évoluer ? Benjamin, habité par Clara, n'en sait rien lui-même. Va-t-il la recroiser dans d'autres voyages ? Clara, une présence à éclipses, à la merci du hasard. Pour le moment, il a en mémoire leur première rencontre , leur déambulation dans Rome, de nuit..

L'exotisme, Benjamin le découvre quand il se retrouve immergé dans le décor de Lost in translation, dans un taxi japonais, ou à la fermeture d'un bar. Il tente de s'approprier le vocabulaire des tours operators (citybreakers), ainsi que des bribes d'anglais et de japonais.

Les lieux convoquent des écrivains : Du Bellay pour Rome, Albert Londres pour le café Excelsior et ses chroniques japonaises, Huysmans et sa description du retable d'Issenheim à Colmar, Jane Austen et Charles Dickens à Londres.

On retrouve l'humour de Jean-Claude Lalumière, et aussi son regard critique sur la mode des selfies, sur les réseaux sociaux où l'on poste des photos «  pour épater la galerie. » Il brocarde les transports. Doit-on conclure comme Benjamin que «  les transports réservent plus de surprises que les séjours » ?!

Il surprend par ses formules : «  à un jus de tomate  de Paris ».

L'auteur signe un roman sous le signe des turbulences: celles d'un coeur amoureux qui s'emballe, celles dues aux conditions atmosphériques dans un avion. En filigrane apparaît la quête du père disparu qui hante le narrateur. Jean-Claude nous offre , pour notre plus grand plaisir, une lecture roborative, truffée d 'imprévus, d'aléas qui rappelle La campagne de France.



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En ouvrant ce livre, je pensais trouver un roman humoristique et finalement j'ai trouvé un peu plus.
Oui c'est drôle, l'humour est acide et plutôt noir ce qui m'a beaucoup plu. Mais j'ai aussi trouvé dans ce roman une véritable critique sociale, de surconsommation du voyage, de l'épuisement au travail, qui m'a touchée.
Sous ce titre un brin racoleur, se cache en fait un très bon moment de lecture.
Jolie rentrée.
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Benjamin vit sur l'ile d'Oléron et a enfin trouvé un emploi : Chargé de l'accroissement du rayonnement extérieur de la Cité de l'Air du Temps » à Paris mais poste qui consiste à voyager autour du monde afin de participer à des salons sur le tourisme, des rencontres avec des tours opérateurs etc..... Il voit là un moyen d'enfin quitter son île et sa mère et voit ce poste comme un emploi de rêve même s'il a le mal des transports et une peur bleue en avion.
Il ne voit que le bon côté des choses : visiter le monde, les villes etc... mener une vie de luxe dans des hôtels, faire des rencontres etc.... mais il va vite se rendre compte que cette vie de
voyages compte bien des inconvénients : il ne voit rien des pays qu'il traverse parce qu'il y passe pas assez de temps pour visiter, il voit toujours les mêmes personnes, pas toujours très intéressantes et très caricaturales du monde du commerce.
Il fera la rencontre de Clara qui sillonne également le monde dans le même but que lui et la croisera à différentes reprises, en tombera amoureux mais la vie itinérante contrariera ses plans.
Benjamin va vite comprendre que son travail est loin de la vie idyllique qu'il imaginait et même auprès de sa famille qu'il pensait impressionner il déchantera.
Le monde n'est pas aussi grand qu'on le pense et que rien ne ressemble plus à un salon au Japon qu'un salon en France ou aux Etats Unis.
Traité sur le mode humoristique on suite sans déplaisir les péripéties du personnage, ses mésaventures aux 4 coins de la planète.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Benjamin commence un nouveau travail qii va lui permettre de vivre la vie qu'il a toujours voulu avoir... Des voyages à gogo.
Entre vols et trajet rapides, il "decouvre" des villes... Et une autre chose aussi qui pourrait bien améliorer sa vie.
Un petit roman plein d'humour.
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A 36 ans, Benjamin n'a toujours pas quitté la maison de sa mère et son île d'Oléron natale. Avide de voyages, il parvient à se faire embaucher comme « chargé de l'accroissement du rayonnement extérieur de la Cité de l'Air du temps », à Paris.
Sous ce nom pompeux, il se retrouve à sillonner la province, puis les capitales européennes pour vanter les mérites touristiques de cet établissement. En guise de voyages de rêve, c'est plutôt un boulot de VRP du tourisme qui l'attend.
Entre cynisme et humour, Benjamin ne se laisse pas démonter et croque avec humour ses mésaventures, sans oublier ses rencontres épisodiques et cahotiques avec la belle Clara...
Une lecture souriante, légère mais pas gnangnan, que ce nouveau roman de Jean-Claude Lalumière, dont j'avais déjà apprécié "Le Front russe", il y a quelques années.
Son humour et sa dérision me plaisent, beaucoup plus que la plupart des "feel-good books" dont je suis une mauvaise cliente.
Merci à ma libraire qui m'a permis de découvrir en avant-première ce roman de la rentrée littéraire de septembre 2016.
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Je suis une inconditionnelle de Jean-Claude Lalumière, je n'ai pas tout lu, mais j'ai beaucoup aimé découvrir cet auteur avec le front russe, je me suis régalée avec La campagne de France, alors lire ce roman était une vraie envie.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui quitte sa mère et l'île d'Oléron pour commencer un travail à Paris avec le rôle de promouvoir la Cité à travers le monde et même la province. Une promesse alléchante de voyage pour ce trentenaire célibataire !
Mais enchaîner les hôtels, les réunions et les salons s'avèrent plus pénibles qu'on pourrait le penser... Pas de visite touristique, mais des trajets surtout, des aéroports, des gares et quelques rencontres. L'une d'elles va bouleverser sa vie, celle avec une jeune femme...
Ce que j'ai retrouvé c'est un personnage qui n'arrive pas à dire ce qu'il veut dire et se trouve embarqué malgré lui dans des situations qu'il n'a pas désiré. Un vrai naïf auquel on s'attache, un empoté sympathique. Et ça j'adore, c'est très drôle notamment l'épisode où le personnage garde le chien de son patron.
Mais justement à part quelques passages drôles et inattendus je trouve qu'il manque un peu de mordant par rapport à ses autres romans. j'ai trouvé que ce n'était pas assez extravagant, des aventures improbables, je dirai que là c'est un peu plus sage... Un peu dommage ! J'ai moins ri. Après c'est un roman très divertissant et rafraîchissant qui se lit très facilement et on ne rechigne pas à y retourner, surtout que la situation initiale réécrite et détaillée à la fin du roman est assez drôle, une vraie scène de théâtre.
En revanche j'ai un véritable a priori pour le titre du roman qui fait très commercial et très à la mode, mais le rapport avec l'histoire est un peu forcé. de plus il est trompeur et cela ne relève pas de quelque chose de drôle. Une petite déception, je préférais les titres certes moins drôles a priori mais ils avaient leur propre touche.
A lire pour rire et se divertir.
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Un roman initiatique drôle et touchant pour la rentrée, un vrai bonheur !
Merci à Jean-Claude Lalumière.
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Avec ce titre, je m'attendais à plonger dans une comédie qui me ferait voyager. Rien à voir cependant avec le dépaysement attendu, j'ai découvert au fil des pages une critique sociale. C'est proche de ce que vivra le héros, Benjamin, déterminé à tout faire pour partir de son île d'Oléron natale, quitte à enchaîner les destinations absurdes et sans âmes, à avaler des kilomètres d'autoroutes pour se retrouver perdu dans les zones commerciales autour des villes sans pouvoir les découvrir.
Malgré ce titre trompeur, je me suis bien amusée avec ce petit livre facile à lire. Apparement l'auteur a l'habitude d'écrire de manière plus mordante et de pousser les situations un peu plus, ce qui m'a donné envie de lire ses autres romans.
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Écriture facile avec des chapitres très courts, ce livre sympathique se survole comme les villes survolées par Benjamin sans pouvoir les visiter. Rien n'est approfondi dans ce roman qui, s'il dénonce une certaine forme de tourisme, formaté et aseptisé, ne va pas assez loin. le lieu où il travaille : un lieu touristique un peu abstrait dont on ne connaîtra jamais vraiment son originalité ni ce qu'il propose vraiment. Les rencontres professionnelles : mis à part qu'elles se ressemblent toutes, là encore, pas plus de détails que ça. Les collègues de travail : mise à part l'évocation de la jalousie engendrée par les nombreux déplacements liés au poste, ils sont quasiment inexistants. On finit par croire que l'auteur ne savait pas trop quoi écrire et a fini par écrire un roman superficiel.

Reste un style facile à lire, des situations qui prêtent à sourire et une lecture qui détend.
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