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3,43

sur 298 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que de bons moments de sourires et de rires grâce à ce petit ouvrage ! Histoire d'un jeune homme qui a décroché un concours de la fonction publique, au Ministère des Affaires étrangères en l'occurrence. Parfait : il a toujours rêvé de voyages, de contrées exotiques en feuilletant ses magazines Géo ! Il quitte le domicile parental du Limousin pour la capitale...

Amis qui étiez enfants dans les années 70-80, qui avez occupé votre premier emploi (de fonctionnaire) à Paris, prêts à en découdre, qui avez vécu dans un minuscule appartement, qui avez découvert avec effarement quelques "vieux" collègues indolents (euphémisme) et/ou étranges... vous allez probablement vous reconnaître, et vous régaler.

Un vrai plaisir, un excellent moment de détente en lisant ce court roman grinçant à l'humour subtil et aux observations fines - pas un énième alignement de poncifs sur les fonctionnaires.
J'avais beaucoup apprécié également 'La campagne de France', beaucoup de lecteurs ont déploré trop de similitudes entre les deux ouvrages. A part la drôlerie et quelques allusions cyniques aux touristes, j'ai trouvé 'Le Front russe' différent et l'ai découvert avec le même enthousiasme, bien que peu de temps après.
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« Je finis un beau jour par ne plus envisager que l'ailleurs, par en faire un but, mais les discours de mon père sur la prévalence du travail avaient fini par me pénétrer et je n'étais capable d'envisager mes départs qu'à l'aune de ses préconisations. Alors quand la possibilité de voyager a disparu de mon univers professionnel, je me suis retrouvé face à un vide immense. » (p. 16) Après une enfance solitaire et rêveuse, le narrateur ne souhaite que voyager. Réussir le concours d'entrée au ministère des Affaires étrangères lui semble le premier pas vers ses ambitions diplomatiques et géographiques. Hélas, « ayant à tort confondu le Quai d'Orsay avec un quai d'embarquement » (p. 20), le narrateur est relégué au bureau des pays de création/section Europe de l'Est et Sibérie. La faute à un attaché-case encombrant et mal placé qui lui vaut cette douloureuse relégation sur ce que le ministère des Affaires étrangères appelle le « front russe ». Triste affectation pour ce fonctionnaire ambitieux nourri au magazine Géo…

Je n'en dis pas plus et vous invite à découvrir cet excellent roman dont l'humour acide accompagne à merveille la chronique d'une ambition mouchée. le narrateur, antihéros assumé, est un éternel dernier, un type lésé et un gaffeur récidiviste. Il est pourtant parfaitement lucide et pointe sans aménité les défauts d'une administration sclérosée et figée, totalement inapte à assurer ses missions de service public. le roman de Jean-Claude Lalumière est cynique à juste dose et porté par une plume fine et un rien insolente. Un vrai plaisir !

Pour finir, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter le fameux attaché-case : « Pour mon départ, ma mère m'offrit un attaché-case en cuir noir des plus rigides, agrémenté d'une armature métallique dorée et doté d'un système de fermeture sécurisé à code chiffré. Sans doute avait-elle entendu parler de la valise diplomatique, et elle me rappelait la mallette du représentant de commerce, celle dont mon père était équipé, un objet parfait pour bloquer la porte des clients récalcitrants ou se prémunir des attaques surprises de chiens méchants, et je me demandais si j'allais pouvoir raisonnablement utiliser cet accessoire. » (p. 21)
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Difficile de critiquer à chaud un livre qui remue autant. Jubilatoire, débordant d'humour, ce roman balotte son lecteur d'un éclat de rires à l'autre ; du rire dans tous ses états. En effet, l'auteur y manipule avec brio le gag ; le pastiche ; la satire ; l'absurde ; le non sens ; l'humour pince-sans-rire ; l'humoir noir ; jusqu'au rire cachant un profond désespoir. Toutes les causes de rire de la vie, des plus gaies aux plus tragiques se cotoient harmonieusement.

Ce roman a bien deux trois longueurs, mais elles ne durent jamais vraiment longtemps. Lalumière nous y décrit une administration d'état toute kafkaïenne qui illustre à la perfection la maxime qui dit que la bureaucratie grandit pour répondre aux besoins croissants de la bureaucratie grandissante. ce récit est de plus sans concession sur les rouages de l'état à l'action derrière les politicien, sur les gens en place des plus compétents aux plus incompétents, le portrait dressé tient à la fois d'un absurde digne des Monty Pythons et d'une réalité parfois trop proche de cette caricature.

Je pensais avoir fait le tour du roman en m'imaginant m'arrêter au corps de la critique ci-dessus quand la fin, inattendue, m'a retourné comme un crêpe et faisant d'emblée de ce roman un des meilleurs qui m'ait été donné de lire cette année.

A n'en pas douter, s'il confirme, monsieur Lalumière fera mentir son professeur de mathématique qui pensait qu'il n'en était pas une, de lumière, en devenant un auteur à suivre.

Le paysage littéraire hexagonal gagne là une belle plume.
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Voilà un court roman habilement mené le narrateur et admis par concours au sein du prestigieux ministères des Affaires étrangères, passeport pour la découverte de notre vaste monde,mandaté par l'administration vers des territoires lointains, constituant une collection hétéroclites d'objets ethniques dénichés dans de pittoresques marchés autochtones. Ça, c'est la version idéalisée et rêvée au fil d'un cinéma intérieur alimenté par la lecture obsessionnelle de quelques numéros de Géo. Avec brutal atterrissage dans une obscure annexe vouée aux relations avec les pays en voie de création, section Europe de l'Est et Sibérie, dirigée par un fou qui se croit à la tête d'un bataillon en campagne. Tout cela parce que la mallette (non diplomatique) offerte par maman était trop grande....

D'emblée le ton est donné : l'auteur campe le décor originel : l'enfance solitaire dans un pavillon voué au marron, les escapades imaginaires au fil des pages de 5 numéros de Géo et d'un atlas, la nomination qui met brusquement fin au rêve. La conscience du débutant prêt à payer de sa personne pour mettre fin à l'ineptie d'une équipe qui est totalement inutile (le chef fou, le collègue qui passe son temps à classer, avant même que les affaires soient réglées, le rôle central de la photocopieuse, sera dans un premier temps productive : montée en grade, mutation pour revenir au siège central. Mais la valse des postes tient à de menus événements incontrôlables, passer du purgatoire au paradis n'est pas un chemin à sens unique.

C'est avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision que l'auteur nous fait parcourir les méandres du fonctionnement d'une administration : on pourrait faire le parallèle avec Absolument débordée, à ceci près qu'ici le ton est détaché. Même si les portraits sont féroces, le narrateur ne s'isole pas de la scène et tourne au sein de ce manège de l'absurde au même rythme que les autres protagonistes. On ne retrouve pas ici l ‘ambiance de règlements de compte et l'illusion d'être le seul performant au milieu d'une équipe d'incapables;

Derrière ce portrait humoristique, sourd une inquiétude, une crainte de contagion par une maladie incurable qui paralyse le fonctionnement de nos instances : l'immobilisme et le conformisme, qui est aussi une sorte d'auto protection tant le risque est grand de se voir éjecté de l'échiquier comme un vulgaire pion, à la moindre velléité de changement.


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C'est l'histoire d'un jeune homme qui nous propose un « voyage dans le temps » motivé par « l'absence de motifs sur les murs de [s]on présent » (p. 15). Il entre au ministère des Affaires étrangères, mû par « l'envie de parcourir de monde » (p. 18) et par une solide ambition. Il déchante très vite. Un objet fatidique – cadeau (empoisonné) de sa mère – l'envoie tout droit sur « le front russe », au « bureau des pays en voie de création / section Europe de l'Est et Sibérie » (p. 46) situé dans le XIIIe arrondissement de Paris. Il y découvre un personnel singulier.

J'ai lu ce roman de Jean-Claude Lalumière dans le cadre du prix Cezam 2011. La lecture du « Front russe » a été un moment de bonheur unique : j'ai beaucoup ri à l'occasion de certains épisodes, appréciant tout particulièrement l'humour grinçant de l'auteur.

Le narrateur nous convie à un « voyage dans le temps » où alternent des épisodes truculents de son entrée sur le marché du travail au ministère des Affaire étrangères et quelques souvenirs d'enfance au goût particulièrement aigre et amer.

Du récit de ses souvenirs d'enfance, le lecteur comprend que le narrateur, enfant unique, s'est senti mal aimé par ses parents, rejeté ensuite par ses camarades d'école puis par la gente féminine, en témoignent ses expériences amoureuses catastrophiques. le passage suivant montre comment le jeune homme use de son intellect comme paravent protecteur à ses émois et au langage de son corps dans un moment crucial, celui du premier passage à l'acte érotique :

« C'est donc dans l'obscurité que je dus retrouver mon chemin, à tâtons, me figurant sans cesse la planche anatomique longuement étudiée la veille. Je palpai délicatement, à la surface d'abord, puis fouillai plus en profondeur, cherchant désespérément un truc qui, au toucher, ressemblât aux détails présentés dans le livre de biologie. Après quelques minutes d'exploration infructueuse de sa géographie intime – rien ne semblait être à sa place là-dedans – Camille, plus aguerrie que je ne l'étais, me demanda si j'avais perdu quelque chose. » (p. 106)

L'écriture est simple, sobre, tout en étant très soignée et travaillée. L'humour caustique fait mouche et la maladresse naïve du narrateur m'a semblé touchante. Un autre passage est particulièrement drôle, quand le narrateur témoigne de son incapacité à s'adonner aux sports collectifs, préférant se réfugier dans une analyse pointue de la signification des entrelacs de lignes figurant les différents terrains de sport :

« Je subissais chaque fois cette épreuve difficile avec résignation et j'attendais mon tour en observant l'entrelacs des différents terrains de sport qui se superposaient sur le sol tels les géoglyphes de Nazca, ces figures dans le désert péruvien qui ne prennent sens que vues d'avion. » (p. 47.)

Un dernier épisode de l'enfance du narrateur m'a semblé particulièrement mémorable : il s'agit des excursions vers les Pyrénées avec ses parents, son père étant au volant, porteur de deux caractéristiques invalidantes pour l'enfant : la fumée de ses Gitanes et son mode de conduite citadin. La conséquence était récurrente : « Mes problèmes gastriques se manifestaient en général après le cinquième lacet » (p. 230). L'épisode est raconté avec un ton qui se veut objectif mais qui laisse filtrer une amertume certaine.

La vie professionnelle de fonctionnaire qui attend notre narrateur n'est guère plus brillante. Chaque découverte que lui réserve le monde du travail est source d'une réflexion désenchantée, à l'image de celle qui concerne les pots :

« le pot est au monde du travail ce que la boum était à notre adolescence : une occasion récurrente, régulière, rassurante, d'oublier la tristesse et la monotonie de l'année qui s'écoule avec lenteur jusqu'aux prochaines grandes vacances en y introduisant des moments de communion, d'entrain forcé autour de boissons et de nourritures incertaines. » (p. 189.)

Les absurdités administratives sont également épinglées, en témoigne un échange de mails kafkaïen autour d'un pigeon mort dont la décomposition inéluctable gâche le travail du narrateur. L'auteur propose par moment une satire savoureuse de l'avarice. le passage suivant laisse la parole à des touristes qui détournent des catastrophes à leur profit :

« Il me raconta aussi qu'ils avaient pris l'habitude, lui et sa femme, de partir chaque année dans un pays victime d'une catastrophe.
« Cela permet de bénéficier de prix très bas, précisa-t-il. Nous avons fait New York en 2001, Bali en 2002 et Madrid après les attentats de la gare d'Atocha. Sans oublier la Thaïlande, en 2006, juste après le tsunami. » » (p. 140.)

Le narrateur se lance alors dans une réflexion désabusée qu'il s'efforce d'étayer par des considérations historiques :

« Je n'osai rien répondre. J'imaginais l'album des photos de vacances de mon interlocuteur. Lui ou elle souriant au milieu des décombres. le monde était en solde. C'était la loi du marché adaptée à la découverte de la planète. Déjà Christophe Colomb n'avait découvert l'Amérique que parce qu'il cherchait une route plus économique pour atteindre les Indes. » (p. 140.)

Au final, il apparaît que le narrateur est un véritable looser, qui a subi de nombreuses mésaventures : il souhaitait voyager, accomplir dans le réel des aventures qu'il s'était plu à imaginer durant son enfance en parcourant les rares « Géo » que son oncle Bertrand lui avait donnés. Une ambition ratée ? Ainsi qu'il le souligne, p. 15 :

« Adulte, je passe le plus clair de mon temps dans un bureau dont les murs sont blancs, d'un blanc qui favorise l'introspection mais qui n'offre guère d'étayage à la construction de mondes imaginaires ou à l'évocation de paysages réels vers lesquels, enfant, je m'évadais volontiers. »

Un livre qui explore avec brio l'absurdité de la vie, la quête de sens, sous l'angle de l'humour, le plus souvent caustique, qui laisse filtrer, en creux, le tragique de l'existence. le lecteur rit, certes, mais ce rire reste amer et rend encore plus poignants les échecs répétés du narrateur. Une écriture travaillée au plus près, une construction intéressante qui permet de maintenir l'attention et l'intérêt du lecteur, entre souvenirs d'enfance (qui surgissent à la conscience du narrateur de manière insolite) et découverte du monde du travail. Un vrai coup de coeur !
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Formidable livre sur un jeune diplomate fraichement diplômé, rêvant d'ailleurs et entrant au Ministère des affaires étrangères à seule fin de voyager. Il prend ses fonctions dans un bureau à Paris, une administration « secondaire » nommée le Front Russe, le «Bureau des pays en voie de création/Section Europe de l'Est et Sibérie» sorte de punition causée par le cadeau encombrant de sa mère tout aussi encombrante : une grosse mallette en cuir, un attaché-case.

C'est donc l'histoire de ce jeune homme banal élevé au magazine Geo, se retrouvant enfermé dans un bureau du XIIIe arrondissement où il ne se passe rien, déambulant de bureau en photocopieuse à attendre la mission qui le fera sortir de ce placard. En attendant il se démène pour se faire valoir : mails, organisation d'évènement, jusqu'à la scène du pigeon venu s'écraser sur sa fenêtre et les nombreux échanges avec le service technique qui en découlent pour le faire enlever. Les joies de la bureaucratie dans toute sa splendeur.
Tout ça c'est sans parler de ses collègues de bureau tous aussi cinglés les uns que les autres.

Et là on se dit le pauvre ! Monsieur pas de chance persiste dans son ambition et finira par voyager en Georgie et même par recevoir des ministres étrangers, à organiser une conférence de presse pour un dignitaire malheureusement la presse ne se bouscule pas au portillon, qu'à cela ne tienne il recrute des chauffeurs pour jouer le rôle de journalistes. Petite astuce qui lui vaudra le privilège du quitter le Front Russe et d'entrer au service communication du Quay d'Orsay.
Les galères ne s'arrêtent pas là pour lui et il vaut mieux que je vous laisse découvrir sa destination finale.

Truculent et succulent ! Voilà deux mots qui collent parfaitement à ce récit. Un rêve qui s'écroule dans l'humour, une administration frôlant l'absurde, des personnages caricaturés et des situations comiques qui font défiler les pages à toute allure. Et cette écriture fluide et simple qui donne à la vie du narrateur un côté cocasse.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le héros ou plutôt l'anti-héros crée par Jean-Claude Lalumière est un fonctionnaire au bureau des pays en voie de création dans la section Europe de l'Est et Sibérie, c'est en quelque sorte une mise à l'écart de celui-ci dû à ses maladresses qui font sourire le lecteur mais aussi, on désespère pour ce personnage émouvant.
Le Front russe, est également un récit dévoilant le décor au sein de la fonction publique qui est une réalité du quotidien pour une grande majorité de la population.
D'autre part, j'ai apprécié le passage avec le pigeon (ceux qui l'ont lu me comprendront).
En fait, le seul petit bémol à ce roman distrayant, c'est la conclusion que j'ai trouvé déprimante cassant un peu le charme de cette histoire hilarante. Mais, ceci dit, j'ai quand même passé un très bon moment avec ce livre, dont l'écriture et le format en facilite sa lecture.
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Ce roman est une pépite d'humour et de cynisme. Nous suivons « Monsieur La poisse » qui rêve de voyages et d'exotisme, essayer de faire carrière au Ministère des Affaires étrangères. Sauf que son ambition va être mis à mal lorsque suite à un fâcheux incident, il se retrouve dans un service obscur où tout le monde semble complètement barges : le « bureau des pays en voie de création- Section Europe de l'Est, en Sibérie ». Il va faire face à de nombreux désastres et aller de désillusions en désillusions. le récit est parfois ponctué d'anecdotes sur la vie du narrateur qui font sourire car elles rappellent des situations que l'ont connait tous ( la douleur de marcher sur un Légo par exemple ).
J'ai adoré le ton caustique employé par l'auteur ainsi que l'originalité de ce roman. Il se lit très facilement et est assez court. La fin du roman tranche un peu avec la légèreté du reste ce qui est surprenant mais c'est aussi bien comme cela. Je lirais certainement d'autres romans de cet auteur dont la plume me fait un peu penser à celle de Jean-Phillipe Blondel, que j'aime beaucoup également .

Bref un roman qui fait sourire voir même parfois éclater de rire, et qui se lit très vite. Je le recommande !
Lien : http://deliresetdeslivres.wo..
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Un de mes romans préférés des quinze dernières années (que j'ai lu quatre fois pour tout vous dire). Cette chronique désabusée et mélancolique du destin d'un jeune homme entrant dans la vie professionnelle et dans l'administration… pour se retrouver dans un "placard" surnommé le Front russe, est remplie d'humour, de scènes qui feraient un excellent film, et d'une conclusion (la toute dernière phrase du livre) cruelle : “L'histoire d'une vie, c'est toujours l'histoire d'un échec.”
À méditer avant d'entreprendre notre autobiographie !
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Mettez au clou « l'extraordinaire voyage du fakir qui ne voulait pas fêter son anniversaire » et optez plutôt pour « le front russe » de J. C. Lalumière !
Un jeune provincial, bercé dans son enfance par les lectures du magazine Géo, passe un concours du ministère des affaires étrangères, espérant ainsi étancher sa soif de voyage. Par un malheureux concours de circonstances, il se trouve cependant exilé dès sa première journée de travail dans un minuscule service aux tâches obscures, le « bureau des pays en voie de création – Section Europe de l'Est et Sibérie ». Il va néanmoins se démener pour donner un nouvel élan à une carrière bien mal engagée…
L'histoire de ce personnage débarquant plein d'enthousiasme et d'illusion dans la fonction publique offre quelques scènes hilarantes (celle du pigeon par exemple). Sa carrière sera faite de hauts et de bas, l'évolution ne se faisant pas en fonction de ses compétences, mais d'aléas plutôt loufoques.
Un (court) roman au final vraiment drôle, un brin nostalgique et très bien écrit… un vrai plaisir de lecture !
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