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Inspecteur Machard tome 1 sur 10
EAN : 978B092RD6JZS
65 pages
OXYMORON Éditions (16/04/2021)
4.5/5   4 notes
Résumé :
L’inspecteur MACHARD de la Brigade Mobile est envoyé à Beauvais pour enquêter sur le vol de 200 000 francs ayant disparu au domicile de monsieur Leroy.

Arrivé sur les lieux, il est étonné de constater la présence d’une foule de badauds, de policiers et même ces messieurs du Parquet !

Bigre, tant de monde pour un simple vol ? se dit MACHARD, ce Leroy doit être un homme important.

« Devait être » serait plus juste, mo... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Pour cause de liseuse non rechargée, j'ai dû abandonner temporairement le roman en cours et découvrir cette nouvelle policière des années 40 et gratuite ! Très bonne surprise, surtout en un si court format de 65 pages où nous retrouvons tout le nécessaire pour monter une intrigue, la dérouler et la résoudre !

L'auteur décrit ses personnages de quelques traits rapides et précis, bien suffisants pour s'intéresser à eux. Son écriture est agréable et efficace et j'aurais plaisir à continuer de lire les aventures de l'inspecteur Machard qui fait partie de la Brigade mobile et n'aime ni la pluie, ni la province !!

Pour de plus amples infos sur le personnage et l'auteur, je vous conseille de voir avec KiriHara qui spécialiste de cette littérature.

La 1/2 étoile de moins est pour une erreur grossière dans le déroulement de l'enquête : après 3 heures de farfouille par la police scientifique il est invraisemblable de trouver une preuve dans la poubelle !

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Après avoir découvert le personnage de l'inspecteur devenu au fil du temps commissaire Mazère, me voici parti à la découverte d'un autre personnage récurrent de Maurice Lambert, alias Géo Duvic, un auteur, chansonnier et journaliste spécialisé dans la pêche, né en 1900.

Cet autre héros lambertien n'est autre que l'inspecteur Machard, qui deviendra également commissaire par la suite.

Les deux personnages (ainsi qu'un autre, A.B.C. Mine) se retrouvent, entre le début et la fin de 1940, dans les mêmes collections (« Police Express » des éditions A.B.C. ; « Collection Rouge » des éditions Janicot, dans des fascicules de 32 pages [double colonne pour la « Collection Rouge »] contenant des récits entre 7500 et 15 000 mots.

« La mort sous enveloppe » a été publié en 1942 dans la collection « Police Express » et met en scène l'inspecteur Machard.

L'inspecteur Machard arrive à Beauvais pour enquêter sur un vol de 200 000 francs, somme dérobée à un certain M. Leroy.

Mais, devant le domicile de la victime, c'est la cohue. Des badauds, la police, le parquet, tout le monde est là ! Tout ce déploiement pour un simple vol ? Non ! Car, entre temps, M. Leroy a été retrouvé mort, probablement empoisonné.

L'inspecteur Marchard va donc devoir enquêter sur un meurtre et ne tarde pas à trouver des preuves de cet empoisonnement…

Autant le dire tout de suite, dans cette enquête, les différences entre l'inspecteur Mazère et l'inspecteur Machard ne sautent pas aux yeux.

Même genre de héros, même genre d'enquêtes, même ambiance, même style d'écriture… on pourrait avoir tendance de dire « Cela ne valait pas le coup de faire deux personnages rien que pour cela ! ».

Peut-être bien. Pourtant, je serais tenté de répondre : « Mieux vaut deux bons personnages similaires qu'un seul mauvais ! ».

En fait, difficile de dire si le personnage est bon tant il marche dans les pas de ses prédécesseurs de la littérature fasciculaire de l'époque [commissaire Benoit, commissaire Lenormand, commissaire Jules Troufflard, commissaire Odilon Quentin…] et s'appuie sur l'image imposée aux lecteurs par des héros similaires plus populaires comme le commissaire Jules Maigret.

Mais, dans cette littérature fasciculaire, on sait que l'on ne va pas rencontrer des personnages fouillés, des intrigues exaltantes. La concision du format implique une esquisse des personnages et des intrigues simples.

Pourtant, dans cette littérature contraignante comme dans toutes les littératures, il y a des écrivains qui parviennent à exceller quand d'autres se contentent du minimum syndical et certains autres sombrent dans la médiocrité.

Ici, on peut dire sans se tromper que Maurice Lambert maîtrise parfaitement le format et, mieux, le traite comme un condensé de roman. Ainsi, il n'hésite pas à multiplier les personnages, tout en les traitant en superficie, à proposer une intrigue complète sans qu'elle soit trop complexe, à multiplier les suspects, les pistes, les fausses pistes…

Il n'y a que dans la résolution de l'énigme que l'auteur, comme beaucoup de ses confrères, use de son seul artifice propre à la littérature fasciculaire policière : la solution après coup via le héros racontant comment il a tout découvert ou à travers une confession orale ou écrite du coupable ou d'un témoin clef [même si on retrouve ce procédé dans certains romans, notamment dans les « Whodunit »].

Aussi, à la lecture d'une enquête de l'un ou l'autre des héros lambertien, le lecteur l'impression d'avoir lu un vrai roman, mais en plus concentré, en plus rapidement dévoré, mais sans ressentir de manque, car tous les ingrédients sont savamment dosés pour correspondre au format.

C'est une nouvelle fois le cas ici. La lecture de cette enquête est plaisante, l'intrigue, simple, certes, n'est pas dénuée d'intérêt [pour un récit fasciculaire], les fausses pistes sont présentes, et le style est très agréable.

On notera juste une ambiance qui se rapproche de l'univers Simenonien, contrairement aux enquêtes de Mazère que j'ai lu présentement, avec ce temps morne, pluvieux, boueux, que l'on retrouve souvent dans les enquêtes de Jules Maigret, surtout quand il se retrouve sur la côte bretonne.

Au final, Maurice Lambert démontre encore une fois qu'il navigue dans l'excellence dans ce format fasciculaire qu'il maîtrise à merveille.
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Pauvre inspecteur Machard ! Si, si, j'insiste. Il appartient à la brigade mobile, et pourtant, dans le cadre d'une enquête des plus banales, il est envoyé à Beauvais. Pire : il pleut, il pleut, puis après, il pleut. Bref, il est tout sauf ravi de se retrouver dans cette ville de province qu'il ne parvient pas à trouver belle puisqu'il ne la voit qu'à travers un rideau de pluie. Oui, deux cent mille francs ont été volé à monsieur Leroy. Cependant, un homme aussi riche ne se soucie pas tant que cela de perdre une telle somme. Les enquêteurs de Beauvais pourraient enquêter, non ? Non. Quand l'inspecteur Machard arrive chez les Leroy, c'est pour constater qu'il a été assassiné quelques heures plus tôt. Cela change tout, ou presque.

L'oeuvre est courte, comme le voulait le principe de la littérature fasciculaire. Mais l'on peut faire court et faire cohérent, c'est le cas ici. Oui, l'inspecteur Machart est bougon, râleur, cela ne l'empêche pas d'enquêter très rigoureusement, s'appuyant sur des preuves, non sur des intuitions, encore moins en se laissant influencer par les proches. En effet, la soeur de la victime, mademoiselle Angélique Leroy, est persuadée que son vertueux frère s'est suicidé. Son fils, avec lequel il était brouillé depuis dix ans, veut récompenser toute personne qui aiderait à trouver le coupable. Nous rencontrons aussi les amis de la victime, et même si nous les voyons peu, ils sont tout de même bien campés.

Le dénouement est rapide, à cause du format utilisé, mais il est cohérent, crédible - et l'inspecteur Machart pourra enfin repartir pour Paris, non sans une dernière visite aux amis de la victime.
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Bonjour, Chronique d'une nouvelle policière en retour de lecture

Machard est envoyé à Beauvais pour élucider le vol de deux cent mille francs, une somme volée à Monsieur Leroy. Mais sur place, il apprend l'assassinat de la victime. Il aurait été empoissonné. Machard va devoir enquêter et découvrir ce qu'il s'est passé.

Encore une enquête de la main de Maurice Lambert que j'ai trouvé très bien écrite. Après avoir lu et adoré "ABC Mine", un autre de ses personnages, voici à présent que je fais la connaissance de Machard. Et quelle bonne surprise de constater que malgré que le récit soit court il ne manque pas de suspense ni de rebondissements. Encore une fois, Lambert a su orchestrer son histoire avec brio.

Il reste toujours cette part énigmatique propre au format court qui n'élude pas complètement l'enquête, qui la boucle de manière rapide et efficace sans qu'on en ait pourtant tous les tenants et les aboutissements. Nous ne connaissons pas non plus les travers et les forces propres aux personnages, on reste dans le vague, le superficiel. Pourtant, nous sommes quand même conquis par l'esquisse qui en est faite.

La fin est crédible, cohérente, et s'appuie principalement sur les déduction de Machard qui ne manque pas de perspicacité dans le déroulé narratif de ses conclusions. Encore une fois, j'ai adoré lire un autre récit de Maurice Lambert. le format court sied bien à cet auteur qui le maitrise à la perfection.

Bonne lecture, amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Enfin, vous me comprenez, inspecteur, je ne doute pas de votre zèle... Si je juge opportun d'allouer une récompense, c'est pour vaincre l'indifférence de ceux qui pourraient vous aider en vous apportant des renseignements....
- J'ai fort bien compris, monsieur.... Je crains cependant que cette mesure ait pour seul résultat d'offrir aux dénonciateurs inconscients ou avides de vengeance l'occasion de manifester leur novice activité et de nous encombrer de lettres anonymes.
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Cela dit, il l'avait prévu en montant dans le train, une heure plus tôt. La pluie, fidèle compagne de ses enquêtes en province, la pluie, qui l'horripilait, ne pouvait manquer, en ce matin de novembre, de l'accueillir à sa descente de wagon.
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