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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'apocalypse, c'est le résultat d'une enfance traumatisante qui a construit un adulte miné par une peur envahissante. La peur de devenir aussi insignifiant que ses parents, la peur de ne jamais guérir de ses déchirures et avec elles, la peur de mourir tourmenté.
Il porte en lui des reproches envers son père et sa mère, qui le minent depuis des années. C'est d'abord leur silence face aux abus sexuels qu'il a subit à l'âge de 10 ans, puis c'est leur séparation qui finit de briser son enfance.
Et pour survivre à ce sentiment d'abandon, décidant qu' « écrire c'est agir », il devient écrivain.
Mais avec la mort proche de son père, il comprend qu'on ne guérit pas de ses traumatismes en se construisant sur des reproches. Car « le passé n'est pas un temps fini mais une racine où continue de germer d'autres histoires ».
Alors il pardonne et il retrouve le goût de vivre.
Ce récit très personnel et presque philosophique, n'est pas si heureux que le titre l'annonce. Si j'ai trouvé que l'idée que « nous nous formons de ce qui nous malmène » est une façon positive de dépasser nos blessures, penser que le but d'une vie soit de « regarder la mort en souriant » est, par contre, une vision assez déprimante.
Avec ce questionnement existentiel et au sortir de ce livre, l'auteur semble avoir pansé ses plaies et trouvé l'apaisement dans sa vie. Mais je n'en ressors que perturbée par cette voie qu'il emprunte et qui ne sera pas la mienne. Être en paix avec sa propre mort ne me semble pas une fin en soi.
Contrairement à l'auteur, je crois encore en l'avenir de l'Humanité et je ne peux pas adhérer à cette pensée : « nous étions arrivés au bout de notre cycle : nous ne produisions plus que notre anéantissement ». Cette analyse de notre société me semble très pessimiste et, au final, j'ai trouvé ce roman bien sombre.
A lire pour l'intérêt de la réflexion mais en gardant une indispensable distance.
Merci à Babelio et aux éditions Arléa pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.
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L'écriture est très particulière, les phrases sont longues (parfois une page entière !), mais passée la surprise première, on s'y habitue.
Ce livre autobiographique (jusqu'à quel point?) ne laisse pas indifférent. L'évolution des sentiments et des émotions de l'auteur, à l'aube de la mort de son père, est vraiment intéressante. J'ai bien aimé lire le point de vue psychologique et la réflexion que l'auteur a sur lui-même, a posteriori. Son évolution sur des années est vraiment intéressante, et amène à réfléchir sur nos propres émotions et sentiments, nos propres réactions face aux évènements de notre enfance.
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