Aux gens en général, et pas seulement aux femmes, on recommandait d’accepter ce qui faisait d’eux des êtres uniques, l’apparence ne revêtant aucune importance, et, en même temps, on leur disait qu’une nouvelle coiffure et quelques accessoires bien choisis allaient changer leur vie.
(Alto, p.249)
[…] cette femme semblait admonester les personnes de l'espèce de Mary : « Mangez moins et remuez un peu votre gros cul ». Cependant, la question de l'obésité morbide, comme celle de l'anorexie (Mange plus pour éviter de crever, crétine) était beaucoup plus complexe. Nulle part dans l'article il n'était fait mention des gros chagrins. du fait que manger était une panacée contre la perte. Pas un mot sur la souffrance et la solitude.
(Alto, p.285)
Au moment de s’unir, un homme et une femme étaient parfaitement conscients du fait qu'ils avaient une chance sur deux de rester ensemble. Mary se demanda si. En Amérique du nord, l'obésité avait progresse au même rythme que le taux de divorce . La gloutonnerie comme réalisation de soi
Où est Dieu quand on a besoin d'elle?
Mary Gooch, debout devant la fenêtre ouverte de sa chambre à coucher, exécutait un striptease à l'intention des étoiles: elle s'extirpait de son pantalon fripé, ôtait son ample blouse, libérait ses seins, se débarrassait de sa culotte, et sa chair crémeuse se répandait jusqu'à l'instant où éclatait sa nudité, sublime.
On mange parce qu'il le faut. On goût parce qu'on peut. Des fois, on savoure parce qu'on est vivant.
Des fois, c'est plus facile d'être quelqu'un d'autre.
Si un détail te déplaît à ton sujet, change-le. Sinon, aime-le. Il n'y a rien entre les deux.
Bois au tuyau d'arrosage du jardin et poursuit ton chemin.
Elle n'était plus la servante du passé ni la conspiratrice du camarade miroir. Le bonheur insaisissable à propos duquel elle c'était si souvent interrogée ? Peut-être le bonheur était-il en général mal compris, se dit-elle. Et si le bonheur n'était qu'une absence de peur ?