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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une ville anonyme sous un été caniculaire. Sur les hauteurs de la Colline, quartier résidentiel préservé et calme, de belles villas modernes se dressent sous le bleu azur du ciel, surmontant le lac et bordées de la pinède. Hermann vit dans l'une d'elle avec sa femme Soma et sa fille Sam. Une vie familiale tranquille, qu'il veille par tous les moyens à protéger. Mais le jour où un tragique accident se passe chez ses voisins, tout semble se dérègler dans la vie d'Hermann.

Atypique et dérangeante, la lecture de "De l'autre côté du lac" m'a fait l'effet d'un voyage dans un épisode de "La quatrième dimension", série mêlant l'étrange et la science-fiction diffusée dans les années 1980 dans l'émission Temps X des frères Bogdanov. Voilà pour la référence qui parlera à ceux de ma génération.

L'ambiance tout d'abord : une chaleur suffocante de jour comme de nuit, des orages secs qui zèbrent la nuit noire d'éclairs sans pluie, une lumière éclatante et agressive le jour. Une tension qui monte de manière inexorable.
Le personnage se meut dans une ville sans vie malgré ses habitants, se déplace d'un lieu à un autre, toujours les mêmes, obstinément. Sa tête est assaillie par les ondes magnétiques qui lui vrillent le cerveau, il est épuisé par des nuits trop courtes. Sa paranoïa le rend-il fou lui qui voit une menace de plus en plus pesante sur sa famille ? Obsédé par l'idée de la mettre en sécurité, il imagine une famille de "secours". A l'image de son reflet dans le lac, à l'image de cette maison identique à la leur sur l'autre rive, il entrevoit son double, leur double.

A la lisière du réel et du fantastique, de la raison et de la folie, le lecteur déambule dans un monde parallèle où rien ne semble vraiment vivant. La texture même du texte amplifie cette impression avec l'absence de ponctuation pour les dialogues.

J'ai suivi les déambulations et délires d'Hermann sans m'y attacher. Tous les personnages m'ont semblé factices, coquilles vides. C'est un univers qui m'a rendu mal à l'aise et c'est soulagée que j'ai terminé ce roman.

Merci à Babélio pour l'envoi du livre.

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Livre reçu dans le cadre "masse critique", merci à babelio et aux éditions Anne Carrière.
En voici ma critique.
Je ne vais pas être tendre sous prétexte que ce roman m'a été offert.
Celui- ci aurait pu être une véritable catastrophe, mais heureusement il est juste mauvais .
Tout du moins à mes yeux, car oui, il s'agit seulement d'un avis .
Je peux comprendre qu'il plaise à certains lecteurs.
Je n'ai pas du tout adhéré à l'atmosphère thriller psychologique.
Si le lac est une métaphore, alors, je suis vraiment resté de l'autre côté .
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Je remercie Babelio pour cette nouvelle édition Masse Critique; de l'autre côté du lac m'avait tapé dans l'oeil entre sa couverture mystérieuse un peu old school et son résumé glaçant. Pourtant, le livre de Xavier Lapeyroux est ma petite déception de février.
En effet, je suis totalement passée à côté de ma lecture, n'y trouvant pas ce que j'en attendait et, si les débuts m'ont plutôt plu, l'évolution de l'intrigue et la conclusion du roman ne m'ont absolument pas parlé. Comme d'habitude, je vais essayer de vous donner mon ressenti sans dévoiler l'intrigue, mais une mise en garde s'impose tout de même, ce récit peut être qualifié, je pense, de science fiction et mon esprit cartésien s'est refusé à en accepter le contenu.
Il a été un peu compliqué de rentrer dans de l'autre côté du lac, le vocabulaire est plutôt soutenu, les dialogues sont intégrés dans le texte, sans ponctuation particulière, nous induisant parfois en erreur, et surtout la narration, faite par Hermann est très particulière. Nous avons l'impression de faire partie de son esprit et de suivre le cheminement de ses pensées / souvenirs. Les phrases sont courtes, pas toujours complètes; ce qui donne du rythme au récit et en même temps une impression intrusive. Ce qui a surtout pêché pour moi, c'est que je ne me suis absolument pas reconnue dans sa façon d'agir et ses décisions. Hermann nous apparait rapidement comme quelqu'un de "dérangé" et ses pensées et raisonnements deviennent de plus en plus incohérents tout en étant totalement structurés et logiques pour lui. Je pense que j'ai trop pris le texte de Xavier Lapeyroux au premier degré, les interprétations, métaphores ou autres considérations philosophiques sur la peur de l'abandon ou de la perte n'ont pas réussies à m'atteindre. J'ai bloqué sur la vie de famille dysfonctionnelle d'Hermann et son absence totale de réaction vis à vis de cela, ses problèmes au travail en tant qu'éducateur connaissant bien la théorie mais semblant incapable de l'appliquer; le comportement de son collègue… en bref les rapports humains dans ce bouquin dans lequel seule sa fille m'a semblé à peu près sensée. L'impression d'être dans une autre dimension. Mais il est vrai qu'il ne faut pas oublier que l'on voit tout à travers le prisme du regard d'Hermann.
J'ai également été déçue par le peu de cas que fait l'auteur sur l'enquête pour disparition qui semble au final complétement oubliée et secondaire, alors que c'est un aspect qui me semblait pourtant très intéressant. En bref, mon erreur a sans doute été de chercher dans de l'autre côté du lac une enquête policière sur fond de thriller psychologique et de m'être heurté à une intrigue démente et irréelle.
Une lecture manquée pour ma part, je n'était pas le bon public je pense, mais je retient tout de même la plume intéressante de l'auteur.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Un genre de thriller psychologique que nous propose Xavier Lapeyroux. Nous suivons Hermann, un père de famille qui voit disparaitre peu à peu les gens autour de lui. Nous le suivons dans sa névrose. A la fin, même sa maison disparait et il finit par vivre avec une famille inconnue dans une maison inconnue.
Nous comprenons à la fin que s'est sa peur de perdre les gens qui les font disparaitre : Il s'est créé un monde parallèle (le virtuel) qui lui fait perdre le fil de sa vraie vie.
Je ne mettrai pas la moyenne à ce roman que je n'ai pas forcément apprécié. Il y avait beaucoup trop de références à des chansons, des films, des livres … que je ne connaissaient pas. Cela m'a ennuyée car l'auteur s'en sert pour étayer son texte et illustrer son idée. Idée de base intéressante mais je pense qu'il aurait pu écrire un texte un peu plus simple.
Je conseille aux lecteurs de lire cet ouvrage rapidement, en moins d'une semaine, sous peine de se perdre complètement dans le récit et de s'ennuyer.
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Hermann est un grand angoissé qui a peur de perdre sa femme, sa fille, sa maison... Des peurs irrationnelles qui vont l'entrainer crescendo vers la paranoïa et la folie, tandis que ses pas l'amènent irrémédiablement vers la maison de l'autre côté du lac...
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Xavier Lapeyroux parvient à ses fins: l'ambiance estivale oppressante grandit au fil des pages et de la folie d'Hermann. On saura finalement peu de choses sur les raisons de l'apparition de cette maison de l'autre côté du lac, dommage. Un roman efficace, donc, mais sans plus: il m'aura manqué un petit quelque chose pour être 100% conquise.
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Une ambiance certaine dans ce roman qui commence plutôt pas mal, mais s'englue dans un projet un peu trop ambitieux à mon avis. le narrateur (l'auteur ?) projette ses obsessions, terreurs et névroses dans une espèce de spirale floue à la consistance un peu molle qui ne m'a pas convaincue.
De nombreuses références - cinéma, photo, littérature - font partie du décor, de façon plus ou moins appuyée et m'ont semblé une forme de facilité de construction ("Eh, regardez, c'est comme dans ce livre/film !").
J'ai commencé la lecture avec intérêt et curiosité mais ai progressivement décroché, n'arrivant pas à suivre le narrateur dans son cauchemar.
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