Et oui c'est "de chez moi" que
Gilles Laporte parle dans son dernier roman, ici on se l'arrache, quel roman, ù on plonge dans l'ouest vosgien.
J'avais déjà fait l'effort de lire cette auteur et par deux fois abandonné, mais là je suis chez moi, Contrexéville, Vittel etc...on y parle de vignes, je ne savais pas qu'il y en avait autant !
J'y retrouve une époque d'avant guerre et de début de guerre (parfois les jeunes gens y ont perdu la vie à 13,15 ou 16 ans, trichant sur leur âge) espérant reprendre aux prussiens comme ils appelaient encore les allemands !
J'y retrouve les traditions comme le couarôge, tradition lorraine , réunion traditionnelle lorraine, où on bavardait , grignotait des biscuits, noix, on sculptait le bois, on tricotait……
Je comprends ainsi, pourquoi, dans mon village une association s'appelle le "couarail".
Vousl 'aurez compris que j'aime ma région, même si parfois le soleil me manque, ici les vosgiens sont appelés les têtes de bois, les têugnards, gens renfrognés , peu diserts, mais humbles , discrets mais fidèles; on doit mériter leur amitié, mais une fois la confiance établie, sont d'une fidélité à toute épreuve, moi qui suis nancéenne, je peut en parler plus facilement car marié à un vosgien
Le seul reproche que je peux faire c'est que l'auteur aurait pu parler davantage de la guerre de 14 et de cette histoire d'amour de Louise avec un polonais.
Ecriture merveilleuse , j'ai voyagé dans le temps en restant ici dans l'ouest vosgien; merci Mr Laporte, je vais certainement vous relire au vu de ce très voyage.