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Fils d'agriculteurs béarnais, Guilhem est en mission scientifique au Groenland. Sa soeur est restée vivre près de leurs parents, et ça la rend amère vis à vis de son insouciant de frangin, surtout quand elle sent qu'elle va se retrouver avec le vieux papa sur les bras, au décès de la mère. Surprotectrice et tyrannique, elle étouffe le vieil homme en lui dictant sa vie. On comprend que Bernat accepte de bon coeur l'invitation de Guilhem lorsqu'il lui propose de venir passer un peu de temps avec lui chez les Inuits. Il n'a jamais pris l'avion ? et alors ?! "il ne regardera pas en bas"...

L'album s'ouvre sur le deuil et ses dommages collatéraux - exacerbation des tensions familiales et des vieilles rancoeurs dans une fratrie. Changement de ton avec le voyage au Groenland (même si les appels énervés de la frangine rappellent de loin en loin sa colère) où l'on voit le veuf partager le quotidien de son fils, découvrir le paysage avec émerveillement, charmer les autochtones, s'amuser comme un gamin, mais aussi traverser des périodes de tristesse.
Jolie BD tendre, drôle et émouvante, le graphisme rond et doux est en parfaite harmonie avec les personnages. On découvre en postface quelques belles photos du Groenland.
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La disparition d'une mère révèle parfois la fragilité des liens qui tissent l'équilibre d'une famille.

Guilhem, jeune ethnologue ayant des relations difficiles avec sa famille invite son père à le rejoindre au Groenland. Il espère apprivoiser cet homme en l'éloignant le plus possible de ses repères habituels.

Un récit tout en subtilité dans un décor inhabituel.
Lien : http://soeursdouees.canalblo..
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Un album en couleurs, même si ces dernières sont parfois un peu sombres, avec une grande place accordée à l'encre noire. Les expressions des visages sont rendus en quelques traits très expressifs malgré la simplification. Cet album dresse le portrait de deux homes que tout semble opposer, mais aussi deux cultures, entre le fermier des Pyrénées et les pêcheurs du Groenland, malgré la barrière de la langue, et avec un peu l'aide de l'alcool, le père bourru va peu à peu s'acclimater au grand nord. Un album qui m'a bien plu!
Lien : http://vdujardin.com/blog/la..
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Suite au décès de sa mère, Guilhem rentre dans son Béarn natal pour des retrouvailles douloureuses. Lui qui n'a jamais été proche ni de son père ni de sa soeur n'a désormais plus sa place là-bas.

Après les funérailles, il repart sans un au revoir, mais propose à son père, contre toute attente, de le rejoindre au Groenland. Celui-ci accepte, ne mesurant pas encore la portée d'une telle décision.

Un récit dépaysant et optimiste ; un dessin très lisible et une palette simple qui rythme, ponctue et donne une cohérence à l'histoire.
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Le Chant du Pluvier décrit la tentative des membres d'une famille désunie pour resserrer les liens suite à un événement tragique. C'est un récit plutôt intimiste qui tente le pari de nous faire découvrir la vie au Groenland au milieu des autochtones. le risque de voir un éparpillement du sujet était conséquent entre ethnologie et sentiment. Les auteurs arrivent tout de même à maîtriser le récit. S'il est emprunt d'une humanité certaine, il est parfois un peu lourd et presque ennuyeux sans compter le dérapage vers le patois local pour sonner plus vrai...

Au bout du voyage, un nouvel équilibre familial se réalisera-t-il ? Tel est l'enjeu du chant du pluvier qui pour la petite histoire est un oiseau. La découverte de soi, de ses limites, de ses capacités restent des thèmes courants souvent traités en matière de bd ou encore de cinéma.

Il y a également des subtilités graphiques qui m'ont un peu échappé lorsqu'il est question de rêves. A découvrir toutefois pour les beautés du Groenland.
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Le chant de cet oiseau nordique nous entraîne dans un beau voyage vers le grand Nord et nous plonge également au milieu d'une famille en pleine recomposition.
La mère de Guilhem décède dans ses Pyrénées natales. Pour réconforter son père, Guilhem décide de l'inviter au Groenland, là où il travaille comme d'ethnologue. Marilis, sa soeur, choisit de rester au pays pour veiller sur la ferme familiale.
La découverte géographique s'accompagne de grandes mutations intimes aussi fortes qu'inattendues au pays des Inuits. D'étranges figures récurrentes s'invitent dans les rêves, les derniers instants de la mère disparue surgissent presque par inadvertance…
Une économie de mots et les dessins simples, traités par alternance en bichromie de couleur chaude et froide, traduisent avec force autant les gestes du quotidien que la subtile évolution personnelle de tous les personnages. La retenue du ton et la pudeur des sentiments contribuent au charme de cet album qui se conclut sur quelques jolies photos de la baie de Disko.
Merci à Canel pour son bon conseil.
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Plus qu'une bande déssinée
Plus qu'un roman
Un roman graphique
sorte de Manga à la française
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Une histoire de deuil et de reconstruction des liens entre un père et son fils. Dans les solitudes du grand nord ces deux là vont se retrouver...
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(...)sous un aspect BD franco-belge assez classique, le Chant du Pluvier cache tout de même pas mal d'originalité. Pourtant, il est tout à fait possible de se faire avoir au départ car côté scénario, les trois personnages principaux n'ont rien de bien originaux : Guilhem est un fils en mal d'amour et de dialogues, Bernat est un père béarnais taciturne au béret visé sur la tête, quant à Marilis c'est la fille de ferme brusque qui n'a pas sa langue dans sa poche. Cet univers est posé bien avant les premières planches d'Erwann Surcouf. Puis c'est la rupture avec la mort de la figure maternelle et féminine, celle qui attachait encore les membres de la famille entre eux. Cette rupture que l'on pourrait qualifier de pré-récit est justement ce qui donne toute sa force à l'histoire, ce qui donne envie d'en connaître un peu plus. C'est à la fois l'énergie du lecteur et des personnages. du coup, nous sommes entrainés dans ce même élan. Un élan confronté rapidement à de nouvelles ruptures scénaristiques (...)
Lien : http://wp.me/p10UK2-1Jr
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L'histoire débute par l'enterrement d'une femme et on découvre les membres de sa famille dont on va suivre la vie pendant quelques mois. Guilhèm, le fils, qui termine sa thèse au Groenland, Bernat, le père, éleveur de volailles et Marilis, la fille qui aide son père à la ferme avec son caractère bien trempé. Apparemment Guilhèm était très proche de sa mère qui lui a appris à regarder la nature et à l'aimer mais rien ne semble l'attacher au reste de sa famille... et puis il va proposer à son père de venir lui rendre visite au Groenland.

Les relations entre les personnages sont finement évoquées je trouve et l'on s'attache à ce père bougon qui découvre un univers complètement différent. J'ai aussi apprécié l'évolution de Marilis, « libérée » par le départ de son père.

Un livre que je vous recommande !

Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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