Je n'avais jamais entendu parler jusque-là, je l'avoue, de Léonce de Larmandie ni de sa « Comédie mondaine » dont Excelsior constitue le premier volet. C'est donc avec beaucoup de curiosité que j'en ai entrepris la lecture.
La première partie m'a séduit. le personnage de Jacques de Mérigue qui, parti de rien, se retrouve candidat du parti royaliste aux élections est attachant. Celui de Blanche de Vanves aussi, jeune femme qui ne s'en laisse pas conter et qui a un sens de la répartie décapant. Les dialogues sont vifs, sonnent juste. L'humour est omniprésent. La critique des milieux politiques est acerbe, sans concessions. le comportement mesquin d'individus qui vont, sans la moindre vergogne, dans le sens du vent est fort bien décrit. On se régale.
Et puis arrive la seconde partie. Et là, à mon sens, tout se gâte. On se retrouve emberlificoté dans des états d'âme improbables. Sentiments et comportements finissent, à force de se vouloir complexes, par sombrer dans le ridicule. Tout se fait très ‒ trop ‒ démonstratif. Caricatural. Même le style s'en ressent. Les personnages deviennent verbeux, pontifiants. Et on décroche. On se lasse. On ne peut pas se défendre d'un certain sentiment de malaise. On se répète encore et encore « Dommage ! Non, mais quel dommage ! »
« La comédie mondaine » comporte douze volumes. Sans doute vais-je toutefois m'atteler au second « Patricienne » Dans l'espoir que…
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