Dès le départ, on ressent le talent de l'auteur. Je crois que c'est le style qui m'a intriguée avant l'intrigue ! « C'était le 18 janvier 1990. », commence-t-il. Cette première phrase accompagnée du titre
le Cercle celtique a suffit à me mettre l'eau à la bouche.
Björn Larsson a une manière tout à lui de planter le décor, sans doute parce qu'il ne le plante pas, justement : le décor est incapable de jeter l'ancre puisque les personnages sont presque perpétuellement en mouvement. Sous la plume de Larsson, le décor est donc comme une caresse qui enveloppe les personnages avant de se retirer. Et lorsque le mystère débarque, il le fait planer avec intensité en fouillant dans les pensées de son personnage principal. Il nous tend des descriptions toujours plus parlantes qui nous donnent l'impression d'y être, sur le Rustica.
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