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Citations sur Viens à moi dans la nuit (7)

Mélodie
     
Tes yeux se posent sur les miens
Jamais ma vie n’eut tant de chaînes,
Jamais ne fut si profondément en toi,
Si profondément désarmée.
     
Et parmi tes rêves ombreux
Mon cœur d’anémone boit le vent aux heures nocturnes,
Et je chemine en fleurissant par les jardins paisibles
De ta solitude.
     
-
     
Melodie
     
Deine Augen legen sich in meiner Augen
Und nie war mein Leben so in Banden
Nie hat es so tief in Dir gestanden
Es so wehrlos tief.
     
Und unter Deinen schattigen Traümen
Trinkt mein Anemonenherz den Wind zur Nachtzeit,
Und ich wandle blühend durch die Gärten
Deiner stillen Einsamkeit.
     
     
(Traduit de l’allemand par Raoul de Varax | p. 22-23)
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Réconciliation
     
Il tombera un grand astre dans mon sein...
Nous veillerons la nuit,
     
Et prierons en des langues,
Sculptées comme des harpes.
     
La nuit nous nous réconcilierons —
Tant que Dieu nous inonde.
     
Nos cœurs sont des enfants,
Qui, pleins d’une douce langueur, Voudraient reposer.
     
Et nos lèvres veulent se trouver,
Pourquoi hésites-tu ?
     
Mon cœur n’est-il pas proche du tien —
Ton sang me rougissait toujours les joues.
     
La nuit nous nous réconcilierons,
Si nous nous caressons, nous ne mourrons pas.
     
Il tombera un grand astre dans mon sein.
     
- - -
     
Versöhnung
     
Es wird ein großer Stern in meinen Schoß fallen...
Wir wollen wachen die Nacht,
     
In den Sprachen beten,
Die wie Harfen eingeschnitten sind.
     
Wir wollen uns versöhnen die Nacht —
So viel Gott strömt über.
     
Kinder sind unsere Herzen,
Die möchten ruhen müdesüß.
     
Und unsere Lippen wollen sich küssen,
Was zagst du ?
     
Grenzt nicht mein Herz an deins —
Immer färbt dein Blut meine Wangen rot.
     
Wir wollen uns versöhnen die Nacht,
Wenn wir uns herzen, sterben wir nicht.
     
Es wird ein großer Stern in meinen Schoß fallen.
     
     
(Mes merveilles/Meine Wunder, p. 74-5)
Traduit de l’allemand par Raoul de Varax.
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Fuir le monde

Je veux regagner le Sans-limite,
Faire retour vers moi.
La colchique de mon âme
Fleurit déjà.
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Une chanson d'amour

Venez à moi la nuit - nous dormons bien ensemble.
Je suis très fatigué, seul de me réveiller.
Un étrange oiseau chantait déjà dans l'obscurité du matin,
Quand mon rêve se débattait encore avec lui-même et moi.

Les fleurs s'ouvrent avant toutes les sources
Et colorent avec vos yeux Immortelles ...

Viens à moi dans la nuit avec des chaussures sept étoiles
Et l'amour s'est enveloppé tard dans ma tente.
Les lunes se lèvent des coffres célestes poussiéreux.

Comme deux animaux rares, nous voulons nous reposer amoureux
dans le haut tuyau derrière ce monde.
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Le transfiguré

Oh amer et maigre était mon pain,
fané -
l'or de mes joues ambre.

Je me faufile dans les grottes
avec les panthères
dans la nuit.

Alors j'ai peur de la douleur au crépuscule ...
Couche-toi pour dormir aussi
Les étoiles sur ma main.

Vous êtes étonné de sa lueur -
Mais la détresse de
ma solitude vous est étrangère .


J'ai pitié des animaux sauvages dans les rues .
Leurs hurlements se terminent par des sons d'amour.

Mais vous marchez, en vous échappant du terrestre,
autour du Sinaï, souriant, transfiguré - loin de
mon monde.
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Le mal du pays

Je ne sais pas la langue
De ce pays froid,
Et je ne sais pas marcher à son pas.

Les nuages aussi qui passent,
Je ne sais pas les déchiffrer.
La nuit est une reine disgracieuse.
Je dois sans cesse penser aux forêts des pharaons
Et j’embrasse les images de mes étoiles.
Déjà mes lèvres s’illuminent
Et parlent du fond des temps,
Et je suis un livre d’images plein de couleurs
Assise sur tes genoux.
Mais ton visage tisse
Un voile fait de pleurs.
On a crevé les coraux
De mes oiseaux chatoyants.
Leurs nids doux se pétrifient
Dans les haies des jardins.
Qui embaument mes palais morts –
Ils portaient les couronnes de mes ancêtres,
Leurs prières s’engloutirent dans un fleuve sacré
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Mère

Une étoile blanche chante une mélodie funèbre

Dans la nuit de juillet.

Comme sonne le glas dans la nuit de juillet.

Et sur le toit, la main des nuages,

La main vagabondante et moite des ombres

Cherche sa mère.

Je sens ma vie nue

Qui se sépare du pays maternel,

Jamais ma vie n’a été si nue,

Jamais elle n’avait été jetée comme ça dans le temps,

Comme si j’étais fanée et debout

Derrière la fin du jour

Entre les nuits vastes,

Seule.
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