Citations sur Wild Seasons, tome 1 : Sweet filthy boy (88)
-Je suis avocat
-Oh !
-Désolé de te décevoir !
-Je n’ai jamais rencontré d’avocat qui ne soit pas vieux et lubrique.
- Dans ce cas, je peux te dire : "je n'ai plus désiré une femme comme je te désire depuis longtemps. Ça ne m'est même peut-être jamais arrivé*." Il me contemple comme si j’étais capable de comprendre un traître mot de ce qu'il vient de dire. "Est-ce totalement fou ? Je m'en fiche*."
Même par magie, je suis bien incapable de traduire ces dernières phrases mais je sens qu'il vient de dire quelque chose de follement intime, peut-être même de tendre.
Et voilà que j'explose comme une bombe, à la seconde où il murmure dans mon oreille :
- Ce que tu ressens, Cerise*, je le ressens aussi. Bordel Ma, je ne peux pas vivre sans toi.
- J'espère que tu en finiras bientôt avec ce job. (Je lui caresse la joue et ne résiste pas à effleurer ses lèvres.) J'espère que ce ne sera pas toujours comme ça. J’apprécie tellement le temps que je passe avec toi.
Ansel ferme les yeux, soupire et esquisse un sourire.
- Quand tu parles comme ça, j'ai réellement l'impression que tu es ma femme.
Il me bouleverse. Je ne pensais pas pouvoir tressaillir intérieurement comme ça.
Il me lèche le lobe d'oreille et murmure :
- Ça me détruirait. Dis-moi que tu ne vas pas me quitter.
Ses mains me caressent nerveusement. Peut-être pour me distraire, ou pour se rassurer lui-même. Il les laisse vagabonder sur mon ventre, mes cuisses. Il saisit ma jupe et la remonte sur mes hanches.
- Ansel...
What time is it ? Quelle heure est-il ?
What time do you close ? A quelle heure fermez-vous ?
Take your clothes off, please. Déshabille-toi, s'il te plait.
Fuck me. Harder. Baise-moi. Plus fort.
I need the large dildo, same size as my husband. Je voudrais le gros gode, celui qui se rapproche le plus de mon mari.
That was the best orgasm of my life. C'était le meilleur orgasme de ma vie.
I'm going to come in your mouth, you beautiful girl. Je vais jouir dans ta bouche, beauté.
- Je serai au Hilton Bayfront jusqu'à 20 heures. Je t'ai acheté un billet open San Diego-Paris. (Souriant, il hausse les épaules. Ma mâchoire vient de heurter le sol.) Que veux-tu, je suis du genre optimiste. Ou fou. Tout dépend du point de vue.
Je lui caresse les cheveux. Il se tient sur les bras pour ne pas m’écraser, mais je sens qu'il se détend progressivement.
- Je ne veux pas partir*, répète-t-il, la voix un peu plus rauque. Et je ne veux pas que tu partes*.
Je ne veux pas que tu partes.
Je cligne des yeux pour graver cet instant dans ma mémoire.
Chère Mia, (....)
Tu es assise sur les toilettes en train d'écrire une lettre à toi-même, que tu liras plus tard, parce que tu es assez ivre pour savoir que tu auras tout oublié demain, mais assez sobre pour être encore capable d'écrire. Mais je te connais parce que tu es moi et nous savons toutes les deux que tu ne sais pas gérer l'alcool et que tu oublies toujours tout quand tu bois du gin. Donc laisse-moi t'exposer la situation :
Il s'appelle Ansel.
Tu l'as embrassé.
Il avait le goût du citron et du whisky.
Tu as mis sa main dans son caleçon et
vous avez parlé pendant des heures. Oui parlé. Nous avons parlé. Nous lui avons raconté tout à propos de l'accident et de ma jambe.
C'est vraiment bizarre.
......
- Ecoute ce que j'ai à te dire. Tu pourrais t'installer chez moi. J'ai un job qui paie bien, je peux te nourrir et t'héberger sans problème pour un été. Je travaille beaucoup, c'est vrai. Mais tu pourrais... faire du tourisme. Paris est la plus belle ville du monde, Cerise. Il est impossible de s'y ennuyer. Tu as vécu des années difficiles, peut-être est-il temps de passer un été à ne penser à rien en France. Après un regard insistant, il ajoute : Avec moi.