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Citations sur Black Devils, tome 1 : Et si tu m'appartenais ? (5)

« Je suis un Black Devils, j'en suis même le Vice-Président, mais je suis toujours moi, Tigrane Forrest, ton ami, ton meilleur ami, ton Tigre. »
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 – Te rends-tu compte que tu es devenu tout ce que je déteste ? continue-t-elle sans avoir conscience qu’elle me plante un couteau en pleine poitrine. Tu voulais une tout autre vie, tu désirais quitter cette ville, faire des études... Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

– Toi, Aimée, voilà ce qui s’est passé ! m’écrié-je. Tu es partie putain de merde, tu es partie et tu m’as laissé seul, alors que c’est à deux que nous étions les plus forts ! 
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« Je suis là... Je ne te laisserai plus jamais partir. »
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 J’en viens à croire que les fées ont oublié de se pencher sur mon berceau lorsque j’étais un nourrisson. Ou alors, c’est moi qui ai mal agi à un moment de ma vie et un Être Suprême a décidé de me punir... 
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Chapitre 1 :
Tigrane
«…— Elle ne prononçait jamais une seule parole. Elle se contentait de s’asseoir, pendant que je lui rafraîchissais sa coloration ou que je lui faisais les ongles.
— Une petite bourge quoi ! grincé-je.
— Non, une jeune femme terrifiée, me corrige-t-elle sans plus cacher ses larmes. Un jour, je lui ai demandé pourquoi elle ne reprenait pas sa teinte d’origine, et là, elle m’a répondu. « Parce qu’il ne veut pas et qu’il associe ma couleur aux flammes de l’Enfer ». J’ai été si choquée que je suis restée un moment avec mon sèche-cheveux à la main, rêvant de l’enfoncer bien profond dans le fondement de cet individu. Petit à petit, elle s’est ouverte à moi et dans le même temps, j’ai remarqué des traces sur ses poignets, sur sa gorge. Pour moi, ça ne faisait aucun doute qu’elle était victime de violence conjugale.
À ces mots, mon cœur se serre. Ses paroles trouvent un écho en moi et me ramènent à un passé douloureux mais pourtant si doux.
— Écoute, Jalia, soupiré-je, je ne sais pas ce qu’on t’a raconté à mon sujet, mais je ne peux rien faire pour aider ton amie si c’est hors de ma… juridiction. La seule promesse que je peux éventuellement faire, c’est me renseigner sur le club de Bikers le plus proche et insister pour qu’ils gardent un œil sur elle et…
— Il y a quelques semaines, elle est passée me voir au salon, elle était si nerveuse, si effrayée, que je l’ai emmenée dans la salle de repos pour lui faire un thé, poursuit-elle, fébrile. Elle m’a signalé qu’elle n’avait confiance qu’en moi, puis elle m’a donné une enveloppe à n’ouvrir que s’il lui arrivait malheur. Je l’ai suppliée d’appeler la police ou de se réfugier chez moi. Ici, personne ne s’en serait pris à elle. Elle a refusé, me disant qu’elle avait fait son choix cinq ans plus tôt et qu’il était trop tard.
— Non, stop ! Tais-toi ! hurlé-je, désirant de tout cœur qu’elle la ferme, qu’elle arrête là son histoire.
— Avant-hier, elle devait passer au salon pour son rendez-vous mensuel, insiste-t-elle, impitoyable. Elle n’est jamais venue. J’étais si contrariée, que je me suis précipitée chez elle dès l’aube.
— Non… non… murmuré-je sachant déjà ce qu’elle va m’annoncer, mais ne voulant pas l’entendre.
— J’ai eu l’impression d’entrer dans un tombeau. J’ai grimpé les putains de marches de cette putain de baraque de riche, avec mon flingue à la main. Je tremblais tellement que j’étais incapable d’aligner deux pensées cohérentes... mais j’ai continué d’avancer. C’était horrible, elle était là, recroquevillée en position fœtale. Son corps… son visage…
Elle se met à pleurer doucement et d’un geste de la tête, j’autorise Drees à la soutenir. Il glisse un bras autour de sa taille et elle se pelotonne au creux de son épaule, déversant sa peine. Quant à moi, je suis sous le choc. Je sais que cette fille n’est pas venue ici sans raison et je crains qu’elle ne poursuive ses confidences. J’ai peur d’entendre dans sa bouche le prénom de celle que j’avais juré de protéger.
— J’ai cru qu’elle était morte, chuchote Jalia, mais c’est alors que j’ai perçu un léger gémissement. Je devais joindre les secours, mais en m’emparant de mon téléphone, j’ai vu l’enveloppe qu’elle m’avait remise quelque temps auparavant. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai estimé que c’était plus important pour moi de prendre connaissance de ses volontés plutôt que d’appeler une ambulance. Sur la carte à l’intérieur, il était noté « Si tu lis ce mot, c’est qu’il est trop tard pour tout. Pour les regrets, pour l’amour, pour le pardon. Est-ce que tu peux faire le nécessaire afin que mon corps soit ramené dans le comté de Belford Price près des miens, près de Tigrane Forrest. Il était mon frère, mon ami… mon seul ami ».
Je pousse un rugissement de douleur, de rage et donne des coups si violents dans la carcasse de la voiture que Drees doit me maintenir fermement contre lui pour que je ne mette pas mon garage à sac. Mes oreilles bourdonnent, mon cœur va lâcher, mais je l’entends qui crie.
— Écoute-la, mais écoute-la, bon sang !
Et enfin les mots qu’elle hurle depuis un moment parviennent à atteindre mon esprit.
— Elle n’est pas morte, Tigrane ! Elle n’est pas morte.
— Que… Quoi ? balbutié-je.
— Dès que j’ai lu cette lettre, j’ai su ce que je devais faire. J’ai contacté…
...»
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