Seuls au monde, tome 3 : Camp d'isolement

Je me rappelle notre séjour dans le Greenway. Tous les trucs marrants que les gosses faisaient. Chloe qui soûlait tout le temps les autres. Les jumeaux, si petits et si précieux. Les histoires de Max. Le sourire de Ulysses – les incisives en moins. Je regrette ces jours passés enfermés dans un centre commercial, et mes larmes coulent de plus belle.
Je n’avais pas conscience de mon bonheur avant l’épisode du Greenway. Et je n’en avais pas conscience non plus pendant. 

Parfaitement parfait :3

Quand c'est le chaos dans ta vie, tu te raccroche à de petites choses : t'asseoir à la même place pour dîner, par exemple.

Je me demandais en permanence si j’avais fait le bon choix.

"Quand c'est le chaos dans ta vie, tu te raccroches à de petites choses : t'asseoir à la même place pour le dîner, par exemple."

"L'espoir, c'est dangereux. Ça entretient les sentiments."

L'amour, ça n'est pas ce que l'autre te fait ressentir, ni ce que l'autre fait pour toi. L'amour, c'est ce que toi tu ressens pour l'autre. (...) Tout le reste, ça n'est que des détails.

J'ignore ce qui l'a embêté le plus : que j'aie 15 ans, que je sois une fille ou que je sois noire.

Plus jamais on ne respire de la même façon parce qu'on sait que, chaque souffle, on l'a volé aux cadavres qu'on a laissés derrière soi pourrir sans sépulture.

Par contre, une fois qu'on a tué, lame est foutue ; comme une poêle à frire gondolée. qui ne tient plus bien d'aplomb sur la gazinière.