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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation atypique avec son mécène Enstenov Khalinek, puissant homme d'affaires aux méthodes discutables.

Lors d'une exposition, Börgen dévoile son oeuvre, un ensemble de plus de 3000 toiles, qu'il aura mis 10 ans à réaliser. le peintre et le mécène jubilent, mais plusieurs questions se posent : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les oeuvres sont faites… ?

Anna James, journaliste et critique d'art se retrouve au centre d'une histoire qui dépasse le monde de l'art.

L'intrigue qui tourne autour de ces trois personnages, est construite avec talent, avec une psychologie très recherchée ! Chacun a, à sa manière, une folie qui apparaît au fil de la lecture. La relation des deux hommes est lourde de sens : pour l'un un besoin de reconnaissance pour l'autre un besoin de domination. Chacun se sert de l'autre pour arriver à ses fins !

Avec ce titre « Syndrome de Stockholm« , ceux qui connaissent la signification de cet état psychologique, peuvent d'ores et déjà imaginer la trame principale du livre. Mais vous ne pourrez pas imaginer les relations tordues qui lient les personnages. Une trame construite avec talent, avec rigueur. On sent que l'auteur s'est investi et qu'il a donné le meilleur !

L'écriture est d'une rare beauté et d'une qualité irréprochable. le vocabulaire est riche et on apprend des choses sur l'univers artistique. L'auteur créé un lien d'échange avec son lecteur qui sort de cette lecture satisfait dans tous les sens du terme !

L'auteur, avec le Syndrome de Stockholm, a érigé son vocabulaire en art, au même titre que l'art est la colonne vertébrale de ce livre.

L'horreur, la cruauté et la folie humaine sont poussées à leur paroxysme, donnant parfois l'envie de vomir ! Oui c'est un thriller d'une rare cruauté paré d'une belle robe tant au niveau de l'écriture, du contenu que du contenant avec cette couverture intrigante qui a attiré à plusieurs reprises les regards lors de mes déplacements dans le métro …

Les manipulations, les calculs des uns, les ambitions des autres sont dépeints avec talent et rendent les personnages humain dans tout ce qu'ils peuvent avoir de tordu et d'horrible.

L'auteur Philémon le Bellégard, nous plonge dans un thriller psychologie d'une excellente qualité, sans tourner autour du pot, il parvient, malgré les horreurs à nous immerger dans son monde totalement fascinant et original.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Quel coup de maître pour un premier roman !
J'ai été tenue en haleine de A à Z dès le premier chapitre. La trame est très originale autour d'une réflexion sur l'art contemporain et le génie artistique, avec une question très simple : jusqu'où peut-on aller au nom de l'Art ? D'une plume très maitrisée, le récit est d'une grande fluidité en s'articulant autour des 3 personnages principaux, tous d'une grande richesse psychologique : le mécéne mégalo, l'artiste qui crée dans la transe jusqu'à la folie , et la journaliste " victime " du duo.
Tout est très visuel et cinématographique, j'ai eu souvent l'impression de voir les scènes ( surtout les plus terrifiantes notamment une incroyable scène sexuello-meurtrière ), tous les sens sont sollicités ad nauseam. Ames sensibles s'abstenir. Pour les autres, vous découvrirez un thriller vraiment marquant qui renouvelle les codes du genre avec brio.
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Voilà une très bonne lecture coup de poing qui s'est glissée entre mes doigts ! Attirée par le sujet, la couverture horrifique et les critiques sur le web, j'ai voulu découvrir ce que cachait cet ouvrage teinté de rouge… Je dois dire que je n'ai pas été déçue : le texte est prenant, l'intrigue est à la fois sombre et sanglante, tandis que la fin est sinistre. Ce livre est à mettre dans les mains des lecteurs qui ne craignent pas le sang, les morts brutales, les artistes torturés et la démence… Car c'est à peu près ce qui vous attend avec « le syndrome de Stockholm » ! Vous aurez intérêt à avoir le coeur bien accroché… Pour ma part, les détails rebutants ou les assassinats dans la fiction ne m'effraient pas, mais je préfère avertir les âmes sensibles. On va donc suivre Enstenov Khalinek, un homme d'affaire milliardaire passionné par l'Art, qui va s'allier à Stendriëk Börgen, un étrange artiste qui, un beau jour, va exposer 3 267 toiles, soient dix années de sa vie. Hélas, si les premières critiques acclament le génie de l'artiste, les médias vont vite déchanter en constatant que les oeuvres sont conçues avec une matière bien spéciale… C'est surtout Anna, une jeune femme, qui va rapidement comprendre de quoi il s'agit. La pauvre ignorait alors qu'elle se ferait kidnapper par les deux hommes, bien déterminés à faire d'elle le biographe de l'artiste. J'ai bien aimé l'idée de baser le récit sur l'Art. On sent vraiment que l'auteur est passionné par le sujet et qu'il a étudié plusieurs artistes tourmentés.

Évidemment, comme l'indique le titre, Anna va développer le syndrome de Stockholm pour l'un de ses ravisseurs : malgré la situation dans laquelle elle se trouve et ce qu'elle va découvrir, elle va se prendre au jeu. On la sent vraiment tiraillée entre l'horreur et la fascination. En revanche, je trouve sa relation avec le milliardaire pas assez exploitée : j'ai eu du mal à voir l'évolution de ses sentiments et de ses doutes. Il m'a fallu attendre la moitié du roman pour apercevoir les liens se tisser et les pulsions exploser entre la captive et son geôlier… Mais à mes yeux, c'est surtout Enstenov Khalinek qui va éprouver le syndrome, car il va se trouver dans une situation inextricable où il est à la fois fasciné et admiratif de cet artiste fou et ami qu'il craint autant qu'il l'admire… Ainsi, malgré la barbarie et les envies de meurtre de Stendriëk Börgen, il est obligé de s'engager jusqu'au bout et de le soutenir… J'ai donc apprécié cette double mise en scène qui fait réfléchir et terrifie ! On ne peut pas dire que je me suis attachée à ce trio cependant, j'ai pris plaisir à voir ce qui se dissimulait derrière leur masque ainsi que leur évolution au fil de l'intrigue.

On pourrait couper le récit en trois parties. La première partie permet d'avoir un bel aperçu de l'exposition et des ressentis des médias. En effet, Philémon le Bellégard permet au lecteur de découvrir de nombreux articles de presse et des retranscriptions d'interviews permettant au lecteur d'imaginer les oeuvres ou encore l'état d'esprit de l'artiste. La moitié du livre tourne sur la séquestration d'Anna, sur son analyse de l'artiste, sur les liens qu'elle va tisser avec ceux qui la retiennent prisonnière et sur l'inspiration grandissante et violente de Stendriëk Börgen. Quant à la troisième partie, on va tourner autour de la folie explosive et morbide de l'artiste ainsi que sur le dénouement final qui est juste explosif… J'avais vu venir certaines choses, mais pas à tout. Il faut vraiment avoir le coeur bien accroché ! Je pense que l'ambiance du roman, les réflexions amenées par celui-ci et cette idée d'art carmin me restera en mémoire pendant un certain temps… Je remercie l'auteur qui m'a permis de découvrir sa première oeuvre et le site SimPlement.

Lien : https://lespagesquitournent...
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Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur qui m'a gentiment fait parvenir son livre que j'ai découvert avec plaisir !

"Syndrome de Stockholm" nous fait plonger dans l'histoire de Stendriëk Börgen, peintre suédois, bien déterminé à se faire un nom dans le milieu grâce à son oeuvre magistrale pour laquelle il a oeuvré pendant pas moins de dix ans au côté de son célèbre mécène Enstenov Khalinek, homme d'affaires aussi redouté que redoutable.
Cette oeuvre qui compte 3000 toiles, Börgen va la dévoiler à Gallery of the Immortality du Titanium Palace de Los Angeles.
Seulement voilà, les journalistes et notamment Anna James, célèbre critique d'art finissent par se poser des questions sur la relation énigmatique qui unit ces deux personnages, sur la nature de la substance employée pour réaliser ces toiles aussi intrigantes qu'effrayantes.
Anna James va vite faire les frais de sa trop grande curiosité et se retrouvera plongée dans ce que l'Art a de plus fou.

Avant de parler de ce que je pense de l'histoire proprement dite, j'aimerais tout d'abord saluer le talent d'écriture de Philémon le Bellégard.
L'auteur a en effet une superbe plume qu'il a mise au service de son livre. « Syndrome de Stockholm » est magnifié par son côté littéraire, par la richesse de vocabulaire de l'auteur qui tout en employant des termes recherchés, singuliers, qui se démarquent, ne donne à aucun moment l'impression de faire un quelconque étalage de culture ou d'un besoin de montrer l'étendue de son champ lexical.
Rien que pour cela, pour cette prose soignée et élégante, "Syndrome de Stockholm" mérite que l'on s'y attarde.

Venons-en à l'histoire ! Eh bien comme le titre l'indique, l'histoire tourne autour du syndrome de Stockholm que tout le monde connaît du moins dans les grandes lignes, syndrome dont sont atteintes les personnes qui en viennent à éprouver de la sympathie, de l'empathie, de l'amour même pour leur bourreau.

Second et dernier élément central de ce thriller puisqu'ils sont au nombre de deux, l'Art. le choix de ce thème et la façon de l'exploiter ont font un thriller atypique.
Pour ce qui est du thème, l'Art est sans doute peu utilisé dans les thrillers, tout du moins j'en ai rarement eus entre les mains pour ma part.
Ensuite, l'auteur exploite cette thématique d'une façon toute particulière puisqu'à travers ce livre, il est question de l'Art dans ce qu'il a de provoquant, dans ses extrêmes, dans ce qu'il peut conduire à la folie pure. Car oui l'Art, l'amour de l'Art a cela de particulier qu'il peut faire émerger voire exacerber certaines folies latentes.
Pourquoi me direz-vous ? Parce que je pense que l'Art peut pousser certaines personnes qui s'y adonnent à se surpasser jusqu'à l'inimaginable pour assouvir un besoin de supériorité, de suprématie, d'immortalité. Bref, l'Art, je le pense, a un pouvoir attractif puissant que l'on peut justement associer au syndrome de Stockholm avec une dépendance extrême pour l'Art, l'Art faisant figure de bourreau, l'artiste de victime qui y est soumise.
Je ne sais pas si l'auteur voyait les choses comme telles en rédigeant son livre mais je les ai interprétées comme cela.

Le syndrome de Stockholm occupe donc une place prépondérante dans ce livre et le lecteur en a aussi et surtout la démonstration à travers les trois personnages principaux et les relations qu'ils entretiennent respectivement tous trois.

L'auteur réussit à créer une ambivalence de sentiments à l'égard des protagonistes et notamment à l'égard de Enstenov Khalinek et de Stendriëk Börgen son "protégé". Tout en vouant une haine incommensurable à l'égard de ces deux esprits tortueux et torturés pour ce qu'ils font pour nourrir leurs besoins, le lecteur sans les comprendre et les suivre dans l'horreur, leur trouvera des circonstances atténuantes, des raisons à cette folie, tout est dans le syndrome de Stockholm.

L'auteur ne nous épargne aucun détail et il vaut mieux avoir le coeur bien accroché avant de se saisir de ce thriller diabolique qui vous fera faire quelques cauchemars !
Lien : https://parlesyeuxdesonia.wo..
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Le milliardaire Enstenov Khalinek est non seulement un financier, un négociant en art, mais il se veut aussi mécène, découvreur de génies. Grâce à son aide financière, il a permis à l'artiste Stendriëk Börgen, un peintre atypique, inclassable, de ne pas apparaître pendant dix ans, de se consacrer exclusivement à son art, de ne rien révéler de son oeuvre et de son génie.

Le temps est venu de dévoiler au public l'oeuvre magistrale de l'artiste. Exposées au Titanium Palace, le temple de l'art imaginé par Khalinek, les 3267 toiles du peintre suscitent émotions, interrogations et effrois.
Börgen apparaît comme le plus beau spécimen d'écorché vif, le plus exceptionnel névrosé, un artiste autiste, un magnifique psychotique, un pathétique paranoïaque, un apôtre du délire schizophrénique, une personnalité d'exception, un génie sans commune mesure.
Quant à Khalinek, outre le fait qu'il n'accepte aucune interview, ne se livre jamais à quiconque, il ne possède apparemment pas le vaniteux désir d'être admiré. Autant sa puissance financière, intellectuelle et politique est développée, autant son égocentrisme, son autosatisfaction, son narcissisme sont en apparence atrophiés.

L'intérêt des médias centré au départ sur l'oeuvre de l'artiste, se transforme rapidement et vise plutôt des points de détail de son travail. On n'hésite pas à évoquer le côté malsain et malveillant de ses toiles et à lui demander des explications : se justifier sur la réalisation de portraits de disparus, révéler sa technique picturale, ainsi que la composition de la matière qu'il utilise.

Anna James, journaliste au Times Magazine, va aussi croiser la route de Börgen et de Khalinek. Sa clairvoyance est à l'origine de son enlèvement et de l'obligation qui lui est imposée d'écrire la biographie de l'artiste.

Ces trois personnages que l'on côtoie tout au long du récit ont tous un problème psychologique tant leur comportement paraît dérangeant, anormal, écoeurant. La confiance et la sympathie qu'ils suscitent chez autrui et le sentiment positif développé à l'égard d'autrui expliquent clairement le syndrome de Stockholm évoqué dans le titre du livre.

Doit-on tout accepter au nom de l'Art sous prétexte qu'il n'a aucune limite ? Condamner un artiste peut-il aller de pair avec la reconnaissance de son Art ? Telles sont les questions que l'on est amené à se poser durant cette lecture.

Philémon le Bellégard signe un thriller psychologique qui ne manque pas d'originalité, tout en délaissant les codes habituels du thriller. Ici il n'est pas question de twists, ni de grosses interrogations. Les personnages sont placés dès le départ, leur rôle connu, et l'addiction naît de l'envie de savoir jusqu'où vont aller l'artiste et le milliardaire pour assouvir la soif de création de l'un et son rôle de mécène pour l'autre. On assiste avec dégoût au fil des chapitres au développement de l'Oeuvre, à la montée en puissance de la folie créatrice d'un personnage, à la fois génie surhumain et monstre déshumanisé, qui devient ingérable.

Une histoire de pacte, de peinture et de passion, au dénouement pitoyable et tragique.

Mon blog : http://bibli-oli.blogspot.be
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Merci à Evidence Editions pour ce roman gagné lors du live de Philémon.
Encore un nouveau premier roman atypique dans celui-ci le polar est dans l'art.

Stendriëck Börgen est une star ; une star de l'art crée de toutes pièces par Eustenov Khalinek. Eustenov est l'un des hommes les plus influents du monde, milliardaire, amateur d'art, surtout de peinture. Il encense son protégé et lui organise une exposition dans un gigantesque pôle culturel, le Titanium Palace, lieu qu'il a fait édifier juste pour la promotion de l'art.
Sont conviés six mille personnes triées sur le volet à coup de publicité ravageuse et de menaces sous-jacentes. Les curieux, critiques et les faux culs viennent voir l'artiste qu'Eustenov avait gardé à l'écart pendant dix années, temps nécessaire pour qu'il puisse livrer une Oeuvre unique au monde.
Anna James une jolie et brillante journaliste rédactrice en chef Arts et Culture au Time Magazine découvre les toiles et est intriguée par la matière utilisée dans les tableaux. Ce rendu rouge vif ressemble tellement à du sang !... Elle pose la question à Stendriëck qui acquiesce. Anna en est retournée du sang ! mais Eustenov veille et Anna se retrouve malgré elle biographe du peintre et de sa folie créatrice. Un trio infernal qui ira jusqu'à l'extrême pour mettre à jour l'histoire du peintre et de ses oeuvres.

L'originalité de ce roman est dans la réflexion sur l'art et la création, jusqu'où peut-on aller au nom de l'art ? Peut-on être fasciné et défendre la création telle qu'elle soit ?
L'intrigue psychologique des trois personnages est machiavélique et parfois déroutante, vénération, dépendance, domination, soumission, folie. Toutes les émotions font jour d'abord avec Anna tour à tour récalcitrante puis consentante, Eustenov dominateur, dominé, amoureux et Stendriëck avec son génie destructeur. Chacun des personnages devenant otage de l'autre, le bien alterne avec le mal.

Ce thriller psychologique est servi par une écriture riche et rythmée avec un vocabulaire abouti et une construction originale.
Un premier roman captivant qui remue les sens, certains passages sont difficiles et intenses et malgré tout addictifs, je me suis posée en voyeuse avide connaître le dénouement.
Un premier livre à découvrir et un auteur à suivre je vous le dis on en reparlera….
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Quelles sont les limites acceptables pour un artiste ? Doit-on au nom de l'art tout accepter ?
Une très belle plume, un excellent thriller, une magnifique découverte.
Lien : http://www.valunivers.fr/blo..
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Art et thriller, un cocktail sanglant

Un thriller, ça faisait longtemps. Non ? Pas tant que cela ? Mais un thriller mêlé au thème de l'Art, avouez que si, la dernière fois que j'en ai lu un c'était il y a six mois et il s'agissait de Sublimation de Bastien Pantalé que j'avais beaucoup aimé également.

Je dois vous avouer que le mélange thriller et Art est vraiment très intéressant quand il est manié par de bons auteurs. Un vrai univers en découle, mais du sang aussi...
Effectivement, il s'agit là d'un roman très sanglant, mais pas seulement, attention les âmes sensibles, il y a certaines scènes qui pourraient vous sembler insoutenables entre sang et violence à plusieurs reprises, une scène sexuelle crue et enfin un passage avec vomissements assez écoeurant, vous êtes prévenus !

L'Art et le sang sont les deux piliers de ce roman, tout comme Stendriëk et Enstenov sont le pilier de cet Art. D'ailleurs, j'ai eu le sentiment que tout ce livre était construit dans une certaine dualité : le bien et le mal, la morale et l'immoral, l'horreur et la beauté, la mort et l'immortalité, et je pourrais continuer des heures comme ça.
Même le titre du roman a un double sens. le lecteur peut voir que l'auteur a vraiment pensé à tout, et n'a rien laissé au hasard et j'adore ça !


Une maitrise absolue d'un univers

Mais le plus impressionnant est sans doute la forme de ce roman, presque doublé, par sa structure, j'ai vraiment eu l'impression qu'on me racontait une histoire plutôt que d'en lire une moi-même, ce sentiment de ne pas être dans le livre, mais d'être spectatrice de l'action.

En effet, la structure de livre est atypique par moments, entre interviews, article de presse, extraits de livre, elle permet de donner une autre approche à ce roman et à sa manière de le lire. de plus, cet effet permet de maintenir l'attention du lecteur et de lui éviter tout ennui dans un récit où la narration prime sur les dialogues.

J'ai été étonnée de voir qu'il s'agissait d'un premier roman tant le récit est fluide et que la plume est habile. La structure est maitrisée, le vocabulaire riche et il n'y a pas (ou peu si elles m'ont échappé) de coquilles.
On arrive même à s'attacher aux "frères de sang", qui sont de véritables antihéros, bien sûr notre coeur va davantage vers l'un que vers l'autre par la force des choses. Ce ressenti montre à quel point l'auteur sait utiliser la psychologie de son lecteur au moins autant que celle de ses personnages.

Finalement, la seule chose qui m'aura manqué, c'est quelques pages de plus et un vrai suspense, puisque j'ai trouvé que le tout était assez prévisible.


En résumé,

Un auteur qui pense vraiment à tout, comme vous le prouvera cette photo.
Et surtout un bon thriller à découvrir pour ceux qui aiment l'Art, la psychologie et le sanglant !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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Merci à Philémon le Bellégard de m'avoir confié son livre.


Nous vivons la vie de Stendriëk Börgen (que d'ailleurs, j'ai beaucoup de mal à prononcer son prénom...), nous la "vivons" en quelque sorte. C'est la journaliste Anna James qui doit écrire sa vie. Pourquoi? Vous n'avez qu'à le lire.



Ma première impression après avoir refermé ce livre ? Dérangeant, glauque. Une lecture qui change beaucoup. On parle beaucoup d'art, de peinture et c'est plutôt original. On se pose beaucoup de question dès le début et on a le droit à nos réponses par ...
Lien : https://egideofbooks.blogspo..
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"J'ai pris beaucoup de plaisirs à lire ce livre même si par moment ce n'était pas facile de par la violence de certaines scènes. Mais j'ai très vite fait abstraction de tout ça pour être attentive aux explications pour comprendre cette oeuvre. Je ne suis pas très sensible à l'art en général mais l'auteur a su titiller ma curiosité et m'y intéresser.
Ce livre est servi par une écriture maîtrisée et d'un niveau qui impose le respect. Les mots utilisés sont bien choisis. Au début du livre, j'ai trouvé cette profusion, ce tourbillon de mots pour décrire ce qu'il se passait presque suffocante. Mais plus on avance, plus la maîtrise est là. Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce livre extrêmement intéressant et puissant."
Lien : https://leslecturesdamandine..
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