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EAN : 9791094521113
364 pages
L'Intemporel (07/12/2016)
4.31/5   35 notes
Résumé :
Bordeaux, place de la Bourse, une oeuvre d'art intrigue les passants. Le meurtre atroce qu'elle dissimule annonce une psychose sans précédent. Dans son atelier parisien, Damian Leisenberg subit les assauts de visions persistantes, des scènes macabres laissant présager le pire. Le Capitaine Bonhoure se lance sur la piste d'un tueur en série pour le moins créatif, mais face à la complexité de l'enquête, ses dons de criminologue ne seront rien sans les avis éclairés du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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En finissant mon livre, je me rends compte que mon coeur débat très fort, mon regard est ailleurs. Je me sens à la fois très nostalgique, ainsi que rêveuse. Je suis à la fois très triste de quitter mes personnages favoris, dont je me suis très vite attachée. Je crois qu'ils vont m'habiter longtemps.

C'est grâce à mon amie Angie, que je découvre avec bonheur, le livre de «Sublimation», de Bastien Pantalé. C'est toujours un grand plaisir de lire avec mon amie, et elle est vraiment une bonne copilote, lorsqu'on lit avec elle. C'est à mon tour, de découvrir cet auteur dont je ne connais pas et que ça se révèle à être un excellent thriller. Je découvre vraiment une belle pépite et en plus en tant qu'auteur, Bastien est vraiment sympathique. J'avais perdu le goût de lire, comme il m'arrive souvent et vraiment, le pari est réussi avec «Sublimons-nous».

«L'oeuvre d'un psychotique, ‘'délire obsessionnel'', ‘'en colère''… Ah, ça au moins, il n'avait pas tort sur toute la ligne.»

Machiavélisme, Emprise, Fougue

Bastien Pantalé possède une très belle plume et je suis déjà subjuguée, dès le départ. Je pressens tout de suite, un coup de coeur, et je ne me trompe pas. Il me surprend, de page, en page. Il met en place son récit, il nous présente ses personnages et enfin le flic Manoa et sa coéquipière Torrès sont devant une enquête, d'une très grande complexité. On s'aperçoit que Manoa a lui-même des problèmes à assumer dans la police, ainsi que dans sa vie personnelle. Ensuite, on rencontre Damian, l'artiste peintre, qui fait des cauchemars, qui l'empêchent de dormir. Et il entrevoit des flashes, dans son passé, qui lui revient, ça l'amène à s'interroger. Il nous amène dans une enquête dont tu ne t'imagines même pas, quelle ampleur, qu'elle peut prendre. On soupçonne que c'est un sculpteur peintre, qui serait à l'origine, de leur scène de crime. Si c'est ça, il peut avoir d'autres victimes et il faut à tout prix l'arrêter, car la pression rejaillisse vraiment sur eux. Tu ne t'imagines même pas, combien c'est insoutenable et que la tension ne fait qu'augmenter.



Tu es vraiment happée par l'ambiance, tu es toujours captivée, car l'auteur maîtrise très bien les sujets auxquels on est confronté pendant l'enquête. Je suis très conquise, par le talent de l'auteur, il nous offre une histoire dont juste lui connaît le secret, pour écrire, comme il le fait. Il sait garder notre attention, car on doit bien faire des liens. Il te tient toujours en haleine et il te déstabilise par les tournures des événements. Je constate vraiment que l'auteur exploite sa plume énergique, qui te tient éveillée et en alerte, tout le long de son livre. Il nous offre un thriller dont tu dois élucider toi aussi l'enquête.

On comprend au fur et à mesure d'où vient le titre «Sublimation» de son livre. Quand tu ouvres ton livre, tu ne peux plus le lâcher, tu veux savoir comment tes personnages vont s'en sortir et tu te questionnes qui sont les bons ou les vrais méchants. Au cours de ton enquête, les réponses ne sont pas toujours évidentes à trouver, desfois tu dois chercher là, où tu ne penses pas toujours aller. L'auteur nous conduit, en pleine ville de Bordeau, où l'art y joue un rôle très important.



Pour terminer, c'est une lecture vraiment passionnante, Bastien Pantalé me dirige là où je ne m'y attends le moins. C'est vraiment un très bon thriller, avec des personnages hauts en couleurs et tu es toujours sur tes gardes. C'est comme une course contre la montre et l'adrénaline est toujours présente, jusqu'la fin. Il sait te faire passer par toutes sortes d'émotions et au final, tu respectes son talent, tu admires le travail, qui se fait derrière son histoire. Bastien Pantalé possède l'art d'écrire, tout simplement, de travailler notre imagination, et de nous faire rêver. Après notre lecture, on ne voit plus les choses de la même façon et qui sait sur l'humanité également.

«Cet homme était le chaos personnifié; tout pouvait arriver désormais. Seuls ses beaux yeux verts – (…) – paraissaient porter la vie.»

Tu peux le rejoindre sur sa page facebook, il n'écrit pas juste des thrillers mais il écrit aussi du polar, de la romance, du témoignage, de l'érotisme… et de la science-fiction. Il possède un vrai don pour raconter une histoire, il manie très bien le thriller, avec le fantastique. C'est vraiment un auteur à découvrir, pas juste, pour ses histoires mais il est disponible également pour discuter, pour échanger avec ses lecteurs et à l'écoute. Je mets ses liens :
Facebook : https://www.facebook.com/B.Pantale
Site internet : https://editionslintemporel.wordpress.com/
Page Amazon : http://amzn.to/2nOPQDu

Je remercie vraiment mon amie Angie, qui me permet de découvrir cet auteur que j'affectionne à mon tour. Je lui dis également merci pour son amitié, son temps et notre partage sur notre lecture ainsi que sur nos papotages. J'ai l'intention de lire d'autres livres de lui et son livre fait partie de mes thrillers préférés.

Pour les amateurs de ce genre, je vous le conseille vraiment car c'est un très bon, coup de coeur, vraiment. La beauté, dit-on, est dans les yeux, de celui qui le regarde. Et pour moi, ce livre, est comme un art sublime, sous toutes ses formes. Percevrez-vous le même regard que moi ?

P.S : Vous pouvez aller voir la superbe critique d'Angie, elle partage aussi d'autres chroniques sur ses livres. Elle peut vous en dire plus sur lui, car elle échange beaucoup avec lui sur Facebook.

Siabelle
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《 L'inspiration est le bien le plus précieux dont un homme puisse se vanter. Sans elle, la vie ne vaut pas d'être vécue. 》


Ingénieux, magistral, addictif.
SUBLIME !


À mes yeux, l'auteur Bastien Pantalé excellait déjà dans le domaine de la SF - qu'il affectionne tout spécialement, bien qu'il touche un peu à tout - avec son cycle Ascendance (2 tomes parus : "Le baptême du Soleil" suivi de "L'Écho Primordial"), et j'avais beaucoup aimé son côté plus sensible dévoilé avec humour et humilité dans son témoignage "Un lézard sur le dos".
Dans le registre bien différent de Sublimation, l'artiste/écrivain sublime son Art - excusez du peu...

On notera que celui-ci s'est méticuleusement renseigné - façon Thilliez - sur les divers sujets abordés, comme pour ses autres romans par ailleurs, et l'on ne pourra qu'apprécier pareil dévouement.

En toute objectivité (car je suis loin d'être seule à penser ça), c'est une pure réussite.
J'ai a-do-ré !! Un véritable coup de coeur en ce qui me concerne.


Vous trouverez le résumé sur la page info du site (entre autres), mais je tiens à relever une phrase en particulier :
"Un thriller psychologique qui changera à jamais votre regard sur l'Art."
C'est le moins que l'on puisse en dire !

《 Ces individus ne méritent pas d'être qualifiés d'Hommes.
La société a tellement perverti leur nature humaine qu'ils ne reconnaissent même plus leurs fautes ; violences, trahisons, atteintes à la dignité, meurtres de masse au nom du profit, mensonges, pollutions... qu'inventeront-ils encore ? L'on devrait en faire des exemples. Oui, des martyrs ! (...)
Ces hommes et ces femmes doivent expier ; leur vie n'a été que saletés, leur mort sera sublimation... 》


L'immersion, quasi instantanée dans l'histoire, a été entière et riche en émotions.

L'empathie profonde qui transpire du récit se voit décuplée à chaque nouveau meurtre et ajoute à l'angoisse primale sous-jacente, vivement ressentie dès les premiers chapitres.
La curiosité - et l'admiration déconcertante, quasi malsaine - , qu'engendrent les différentes scènes de crimes, tant dans leur indéniable beauté que dans toute l'horreur qu'elles suscitent en réalité, nous étreint comme si nous y étions : on ressent avec force les sentiments contradictoires des principaux protagonistes et l'on se retrouve pris au piège d'un infernal engrenage au même titre que ces derniers - quels qu'ils soient...
Le jeu des personnages d'ailleurs, sonne on ne peut plus vrai, nous enjoignant à un intérêt plus vif encore. Loin d'être "parfaits dans la vraie vie", ils le deviennent pourtant ici, avec leurs défauts et leurs problèmes - et tout ce qui fait de nous des êtres humains - , sous une plume vive et intelligente qui nous les rend profondément attachants - car terriblement humains justement ; intenses, vivants et réalistes. Tout simplement.

D'aucuns trouveront peut-être à redire quant aux poncifs du genre émaillant l'histoire ; ce serait surtout passer totalement à côté d'une oeuvre éminemment originale et bien ficelée.

《 Sans parler de son goût pour l'Art, c'est une vocation, (...) toute sa volonté est tournée vers la création, la sublimation ; rien ne saurait l'interrompre. 》

Bastien Pantalé parvient à intégrer pleinement le lecteur à son oeuvre - pas aussi manichéenne qu'il n'y paraît - de façon plutôt subtile, presque intuitive, nous plaçant tour à tour sous l'égide d'un regard différent - l'on peut se retrouver aussi bien dans la peau du bourreau que dans celle de la victime, en passant par le duo d'enquêteurs extrêmement bien assortis.
L'écriture dense et alambiquée, reste agréable et glisse aisément au gré des mots de l'auteur bordelais. le décor, et d'avantage encore les descriptions qui nous en sont faites, comme pour les oeuvres d'art - particulièrement somptueuses - , nous plongent au coeur même de l'atmosphère délétère qui en sourde pourtant inexorablement.

Malgré cela, ce roman dit noir est paradoxalement rempli d'espoir, à mon sens. Si l'auteur fustige aisément notre société corrompue derrière un aspect policé, il est évident qu'il croit (encore) en l'Homme - et, de fait, en l'Art.

Est-ce l'homme qui sublime l'art, ou est-ce l'inverse ?

> Pour info, une petite définition de "Sublimation" :
(Littéraire)
Transformation des pulsions internes en des sentiments élevés, en de hautes valeurs morales ou esthétiques.


Tout ça, et plus encore, participe à l'ambiance prégnante de ce sombre thriller 'psycho-artistique' et confine - n'ayons pas peur des mots : - à la perfection.
À la Sublimation !


《 J'ai tué la bête, et on m'applaudit pour ça. 》


C'est une lecture partagée avec ma fidèle co-lectrice et amie, Siabelle, que je tiens à remercier ici pour nos sympathiques échanges, toujours aussi gais et intéressants - N'hésitez pas à aller voir son avis ;)


* En savoir plus sur l'auteur et ses livres ? C'est par ici :

https://www.facebook.com/bastienpantale/?ref=ts&fref=ts

https://www.amazon.fr/Bastien-Pantalé/e/B00LZ2OVJ8

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Sublimation n'a pas vraiment réussi à me convaincre même si je lui reconnais volontiers un certain nombre de qualités, l'auteur vous proposant une histoire très bien écrite avec des passages descriptifs très immersifs, et des scènes assez gores pour susciter un certain effroi chez les lecteurs et apporter une tension psychologique fort intéressante.

Alors que je ne suis pas une grande adepte des scènes où le sang coule à flots, la précision presque chirurgicale des passages où le Sculpteur pratique son « art » a ce quelque chose de cinématographique qui m'a bien plu. Car le Sculpteur, surnom donné à un tueur en série, a une vision très particulière de l'art. Avec lui, l'esthétisme se pare d'une dimension horrifique à laquelle il est bien difficile de rester insensible. Il a ainsi pris l'étrange habitude de recouvrir le corps de ses victimes de plâtre, faisant de leurs corps statufiés une oeuvre d'art à part entière. Sur ce point, je n'en dirai pas plus si ce n'est que j'ai adoré l'idée complètement tordue et originale de l'auteur…

Pour autant, il serait faux de considérer ce tueur en série comme un simple psychopathe : derrière sa démarche que nous qualifierons de morbidement originale, il y a une vraie philosophie, une philosophie du beau et du juste. Cet homme ne tue pas ses victimes au hasard, chacune d'entre elles ayant des choses sur la conscience, et il ne se contente pas de se faire le bras armé d'une justice parfois défaillante. Il venge, mais il transforme également le laid en quelque chose de beau, comme si l'art venait au secours des vices de cette humanité parfois si sombre. Cette rencontre de l'art et du sang, de la laideur transformée en beauté est un point que j'ai beaucoup apprécié d'autant qu'ayant peu de connaissances en matière artistique, j'ai trouvé très intéressantes les différentes informations distillées tout au long du roman par l'auteur.

Mais ne vous inquiétez pas, si l'art n'est pas votre tasse de thé, l'histoire ne se limite pas à sa dimension artistique puisque nous sommes bien ici dans un thriller avec une enquête menée par un duo de policiers, un homme assez impulsif, le capitaine Bonhoure, et une jeune femme, le lieutenant Torrès, spécialisée dans l'art. Moi qui aime m'attacher aux personnages, je n'ai rien ressenti devant ce duo qui n'est pas particulièrement original. le capitaine a néanmoins pour moi un intérêt dans la mesure où malgré son métier, il semble avoir une moralité à géométrie variable. Devant les faits divers où un tueur ou un violeur s'en sort avec une peine ridiculement petite, n'avez-vous jamais pensé qu'il aurait mérité d'être plus sévèrement puni, voire pire, dans les cas extrêmes ? Une pensée fugace que votre éducation ou votre sens moral vous font très vite taire et regretter… Bonhoure lui ne regrette pas ce genre de pensée, ce qui le pousse à ressentir une forme d'empathie voire de respect pour le tueur. Moi-même, sans l'approuver et en restant horrifiée devant les meurtres commis, j'ai réussi à comprendre le raisonnement du Sculpteur. L'auteur a donc réussi à créer un méchant dont on condamne les actes tout en arrivant, dans une certaine mesure, à les comprendre.

Le roman se révèle donc intéressant dans les questions qu'il soulève notamment sur la notion de morale, de justice et de vengeance. Il présente toutefois pour moi un gros problème pour un thriller : l'absence de suspense ! Quand je lis ce genre de livres, je veux avoir envie de passer une nuit blanche pour connaître le fin mot de l'histoire, je veux que le suspense me tienne en haleine et je veux être surprise par des révélations inattendues. Or, ici, le suspense est, du moins pour moi, quasi inexistant. Il y a bien une tentative avec Damien, un personnage aux visions dérangeantes et troublantes qui finit par se persuader d'être le Sculpteur. Mais dès le début, j'ai tout de suite compris les raisons de ses visions et ne me suis malheureusement pas trompée sur ce point. Même la fin est convenue bien qu'elle ait le mérite de nous faire réfléchir… Certains lecteurs seront d'ailleurs frustrés, voire dérangés, quand d'autres approuveront plus ou moins la décision du policier.

J'apporterai cependant une nuance sur le manque de suspense dans la mesure où je commence à connaître les grosses ficelles des thrillers et qu'un néophyte en la matière pourrait peut-être prendre plus de plaisir à l'enquête que moi. L'auteur a également joué de malchance puisque j'ai lu son roman après un autre très bon thriller et qu'en parallèle de ma lecture, je visionnais une série au suspense omniprésent. Mes attentes en la matière étaient donc plutôt élevées…

Quelques autres petits points m'ont également dérangée comme le surnom donné par le policier à sa dulcinée, poupée russe, qui à force d'être répété m'a donné le sentiment désobligeant qu'il ne parlait pas d'une personne, mais d'un objet. de la même manière, j'ai regretté les descriptions des visages bien trop scolaires à mon goût ; un sourire ou des yeux n'ayant pas forcément besoin de qualificatifs.

J'ai déploré le manque de suspense, un défaut rédhibitoire pour un thriller, mais j'ai apprécié les incursions de l'auteur dans le monde de l'art et dans une pratique qui m'intéresse beaucoup, l'hypnose. Nous sommes dans un roman et non dans un documentaire alors l'auteur m'a semblé prendre quelques raccourcis, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les séances d'hypnose de Damien d'autant qu'elles sont très bien exploitées. Loin de n'être là que pour faire le spectacle, elles apportent un vrai plus à l'intrigue et m'ont parfois donné quelques frissons…

En conclusion, Sublimation n'est pas un livre qui m'a particulièrement plu notamment en raison d'une absence de suspense et de prise de risques. Mais le roman possède des qualités indéniables à commencer par la plume de l'auteur qui se révèle aussi plaisante qu'immersive. Je vous le recommanderai donc si vous êtes néophytes en matière de thriller, si vous aimez vous poser des questions sur des notions comme la justice et la morale ou si votre intérêt pour l'art est suffisant pour vous faire oublier les quelques défauts du roman.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Au début de la lecture de ce livre, j'ai tout de suite pensé ... oh noooon ... encore les mêmes "clichés" ... un flic avec une grosse personnalité, une grande gueule et ivrogne ... une jeune enquêtrice qui arrive ... et à eux deux forment un duo solide pour l'arrestation du coupable ... Bref, la même toile de fond que la plupart de mes lectures ces derniers moments ^^ je pense au poète de M. Connely, le bonhomme de neige de J. Nesbo etc ... J'en passe !
Rien de motivant pour la suite ... et pourtant !!! Déçue des mes lectures précédentes qui pourtant sont des "chefs d'oeuvre" pour la grande majorité des lecteurs, je me suis dit que j'abandonnerais ce livre ... fatiguée de lire toujours la même chose ( à quelques variantes près ;) ) ...
Mais quelle claque ce livre me donne !!! c'est comme s'il me disait : "tes préjugés garde les pour toi et ferme là ! "
Ce livre est une véritable petite pépite et me réconcilie avec les flics "grandes gueules" ... Enfin!!! je retrouve une histoire "complète" où à la fin je ne me pose aucune question et où mon coeur bat la chamade ... Un scénario qui ne m'a laissé aucun répit et que je recommande vivement !!!
Je tiens à remercier l'auteur Bastien Pantalé pour son amitié, son accessibilité et son humour ... C'est avec une grande impatience que je vous suivrai et espère de tout coeur vous relire très prochainement !!!
MERCI !!!
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Je suis toujours contente de pouvoir découvrir un nouvel auteur dans un registre que j'apprécie particulièrement. C'est pour ça que je n'ai pas beaucoup hésité, à sélectionner « Sublimation ».

Malgré une intrigue, qui fait une immersion dans le monde de l'art, l'auteur n'arrive pas à tirer son épingle du jeu en se démarquant, alors même que les meurtres sont mystérieux et étranges. Les personnages sont trop caricaturaux pour avoir leur propre personnalité et créer leur propre emprunte dans le monde du polar.

Un flic, Bonhoure, comme on en voit beaucoup, tête brûlée, dont la vie privée est quelque peu chaotique, se retrouve parachuté sur cette enquête dont il se passerait bien… Dont les rapports avec sa hiérarchie ne sont pas différents de ce que l'on a déjà pu lire chez d'autres auteurs…

Ceux qui sont sur le terrain, connaissent le boulot, ceux dans les bureaux ne pensent qu'au résultat… Ok c'est certainement vrai… Mais c'est du déjà lu et j'ai eu l'impression de tourner en rond, car l'auteur lui-même tourne en rond avec des réflexions trop personnelles qui transparaissent et dénaturent l'intrigue.

L'auteur prête à son personnage principal ses pensées, notamment sur les attentats ou sur le malaise des français et cela m'a gêné ! Les jugements ou idées personnelles dénaturent le récit ne lui donnant pas plus de profondeur, au contraire, cela ne permet pas de dégager une réflexion propre à ce flic qui aurait pu avoir une personnalité complètement isolée de celle de son auteur.

J'ai été très gênée, horripilée par la répétition successive de l'origine ethnique de tel ou tel personnage. Si le lecteur n'a pas compris que la nana est éthiopienne, c'est qu'il est vraiment aveugle.

Je ne comprends pas pourquoi l'auteur a insisté sur ces origines… En tout cas, j'ai vraiment été lassée et parfois frustrée de devoir le lire une énième fois…

Bastien Pantalé, aurait pu tirer son épingle du jeu avec la jolie fliquette spécialisée dans le trafic d'art et relancer son intrigue avec ce duo prometteur, mais la vie privée de Bonhoure prend trop de place, alors qu'elle aurait pu simplement évoquée, au détriment des autres et pour laisser l'enquête prendre son essor. Il y a un manque d'équilibre avec les coéquipiers qui sont pourtant dignes d'intérêt.

L'urgence de retrouver ce meurtrier ne transparaît pas… Au contraire, à travers son flic, même s'il ne légitime pas les meurtres, il les comprend…

Point de suspense, puisque l'on devine vite comment les choses vont évoluer… Ce qui aurait pu être une histoire différente tombe comme un soufflet, d'autant plus que c'est un genre que j'apprécie particulièrement. L'auteur reste dans les clous en proposant une intrigue classique qui ne se démarque pas.

L'aspect, qui aurait pu apporter un plus, l'assaut de ces visions qu'un des personnages subit, malgré une explication scientifique cohérente, n'arrive pas à démarquer l'intrigue et malheureusement la mayonnaise n'a pas pris.

Pour autant, on sent que l'auteur a fait un réel travail de recherche sur l'art, pour rendre l'ensemble crédible et pour les novices, c'est un point qui peut être plaisant. L'aspect scientifique avec la gémellité, qui reste aujourd'hui un mystère encore non exploré, est amorcé de manière intéressante, mais pas assez poussée à mon sens pour que cela accroche vraiment le lecteur….
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
(...)
Quelque chose d'extrêmement perturbant le fit tressaillir, un mélange entre le bruit d'un tissu que l'on déchire et un grincement vibrant dans l'air. Un goutte-à-goutte, puis l'écoulement d'un liquide épais, et encore des cris. C'était des chairs que l'on malmenait, le corps d'un homme ou d'une femme subissait les pires sévices. Quelqu'un souffrait à quelques mètres de lui, agonisant entre les mains d'un inconnu, et il n'était même pas capable de se relever.
Le son horrifiant d'un os qui se rompt le saisit en pleine poitrine et lui arracha un cri de frayeur. (...) L'odeur de la peur, l'odeur de la mort l'atteignit pour la première fois.
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Le jour n'était pas encore levé que manoa finissait son café. Il observait par la fenêtre le flot ininterrompu de voitures et de deux roues, se demandant combien parmi eux s' apprêtaient à commettre un crime, à porter atteinte à l'un de leur proche; les individus qui défilaient sous ses yeux croiseraient-ils un jour son chemin, et celui de la justice ? Peut être s'y trouvait -il de futures victimes ... Bonhoure soupira, toute cette violence le torturait. Pour un criminel interpellé, dix autres couraient encore les rues. Allez, il devait retourner affronter cette jungle, c'était son quotidien d'inspecteur de police judiciaire.
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- (...) Par l'Art, j'entends vous absoudre, Padre. Par les émotions que seul l'esthétisme harmonieux et immobile peut inspirer. J'entends bien éveiller les consciences et soulever les esprits, traiter par le beau ce qui ne le sera jamais.
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En se glissant dans le jardin qui aurait très bien pu le voir grandir, le colosse pensait aux traits qu’il donnerait à sa prochaine œuvre, au masque surtout, qu’il sculpterait lui-même, l’expression qu’il souhaitait lui donner revêtait trop de sens pour qu’il se contente d’un objet déjà formé ; le couteau, lui, porterait son propre sang. Quelle douceur d’imaginer ce salaud disparaître sous la pâleur purificatrice du plâtre !
Le fragile grillage plia sous le poids du rôdeur, et la haie hétéroclite qu’on avait oublié d’entretenir le dissimula presque jusqu’à la terrasse. Étrange de constater qu’un si bref passage en ces lieux puisse lui laisser autant de souvenirs ; rien n’avait vraiment changé, le jardin et la maison semblaient encore plus ternes sous la lumière ténue de la lune, et la même odeur de bois pourri agressait ses narines. Il l’avait pourtant aimée cette fragrance, ce parfum de nature qui lui évoquait jadis la forêt profonde ; jusqu’à ce qu’on le place dans cette famille d’accueil, son ultime chance de connaître une vie “normale”. Préadolescent, il avait posé les choses, s’était concerté avec ses multiples démons, et était prêt à faire un effort. Il cacherait tous ses vices et ses penchants macabres aux yeux du monde, serait plus lisse qu’un lac inerte, si cela pouvait lui apporter la sécurité et la stabilité d’un foyer. Oui, il était prêt à se faire violence, à garder tout cela pour lui seul, quitte à mentir à la terre entière, à commettre ses forfaits en douce. Il accepterait d’être un jeune homme irréprochable.
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Ça sentait la peur, la souffrance, et le désespoir, ça sentait le mal à plein nez.
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