Lorsque viennent les nuages bleutés…
Lorsque viennent les nuages bleutés,
je sais que le moment est venu
d’embrasser notre mémoire.
Tu partais sans partir ;
l’autre rive, disais-tu, d’autres pleurs,
l’écart de la traversée
la douleur dans un linge blanc,
dénudée, comme l’était ton rire
traverse un corps puis un autre
et peut-être le mien.
//Anne-Cécile Causse (1985 - )