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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatre nouvelles, quatre enfants, quatre solitude, et la mer. Une mer lumineuse, chaude, bleue ou blonde comme les dunes, c'est selon.
Ce sont les deux premières nouvelles qui m'ont particulièrement marquées car une atmosphère particulière s'en dégage, un sentiment de finitude contrastant avec cette impression que le temps s'est presque arrêté dans ces deux villes de bord de mer. Ce qu'il m'en reste, plus que deux récits, ce sont les lignes dorées que le soleil pose sur les contours, le parfum suave de l'été caressant le sable, les arbres, la peau, et cette immense solitude de deux enfants courageux qui s'écartent du monde.
Ces nouvelles sont presque des poèmes, elles se comprennent moins qu'elles ne se ressentent ou se rêvent.
Il faut un peu de patience pour les lire, je trouve, trouver le rythme, se laisser bercer, ne pas se précipiter, difficile dans un monde où tout va vite et se téléscope.
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J'ai toujours un peu de mal à comprendre pourquoi on fait étudier aux enfants des histoires où les personnages principaux sont des enfants alors que le texte appartient à une littérature plus affinée, plus sérieuse et surtout moins rébarbative. J'aime le Clézio, j'ai un peu aimé Mondo mais je me suis juré de ne jamais le faire étudier à des collègiens. Ces nouvelles sont une petite musique, une certaine idée de la liberté, du rêve et de l'espace, mais elles sont remplies d'une poésie difficilement accessible pour nos chers élèves. Mondo est un hymne à la marginalité, celle qui rend libre et beau, mais cette liberté n'est pas toujours compréhensible, même pour les adultes. Les autres hisoires sont du même accabit: le texte de le Clézio se mérite, il faut faire un effort particulier pour le lire.
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Avant de découvrir "Histoire du pied" tout juste sorti, j'ai eu envie de me replonger dans ces courts récits lus quand j'étais ado. Je me souviens combien Lullaby avait alors accompagné mes rêves de liberté. Je me souviens que certaines pages avaient un goût de sel, la tiédeur de l'enfance, la poésie de la quête. Quel bonheur de retrouver intactes ces impressions à la fois fugitives et profondes! Je n'ai maintenant qu'une hâte : entrer dans l'enchantement de la découverte, dans l'ivresse d'une première lecture grâce à son nouveau recueil de nouvelles!
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Excellent recueil de Nouvelles de J.M.G. le Clézio, prix Nobel de littérature 2008.

Les huit nouvelles de ce recueil abordent le thème de l'enfant errant. Elles sont extrêmement bien écrites. le style est doux, très descriptif, un peu envoûtant. On est saisi par la beauté des paysages et par la personnalité de ces jeunes héros, un peu farouches, un peu perdus, et très attachants.

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Des critiques se désolent du manque d'action dans ce recueil de nouvelles!, alors qu'il y en a quasiment à chaque page et dans chaque récit! Bien sûr, si l'on entend par action l'amant éconduit, l'agonie du guerrier ou les jalousies de la belle-mère, on est d'accord, Le Clézio n'en a que faire. Ce qui nourrit la narration se situe plutôt dans ce qu'il appelle "l'extase matérielle": tout ce qui fait l'essence de la vie, son mouvement perpétuel; ce monde en "action" que nous ne savons plus percevoir. Le Clézio nous apprend à écouter, à sentir, entendre, palper et goûter. Pas étonnant alors que les principaux personnages de ce recueil soient des enfants, eux qui ne sont pas encore préoccupés par les choses importantes de la vie d'adulte, eux qui sont encore dans le temps de la découverte et de l'émerveillement. Chez le Clézio la nature n'est pas morte. Tout grouille, vibre, chuinte, vrombit, éblouit et résonne. Ce recueil est une ouverture au monde, une ode à l'inconvenance, un retour à tout ce que l'on croit futile et qui est pourtant essentiel.
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Des nouvelles dans lesquelles on se glisse comme dans une méditation. Il faut prendre le temps d'éprouver les mots, de se reconnecter aux sensations physiques qu'ils appellent.

Dans une ambiance très contemplative, nous y suivons des enfants qui, poussés par leur instinct, redeviennent éléments de la nature dans sa forme la plus pure.

C'est la promesse d'un moment de calme, d'authenticité, de fuite du quotidien à la recherche de l'odeur du sel, du bruit de la lune et de la chaleur du bleu.

J'ai trouvé qu'il y avait parfois des redites d'une nouvelle à l'autre. Sans doute eût-il été plus pertinent de ne pas les lires les unes à la suite des autres mais de les intercaler avec une autre lecture. J'ai en tout cas adoré cette parenthèse enchantée de simplicité, de beauté et de liberté qu'elles ont su me communiquer.
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Ce livre nous emmène dans la vie d'enfants qui voyagent au gré de l'immagination, ils vivent en cohésion avec la nature, et en harmonie avec les différents éléments. Ils savent aller au bout de leurs rêves, ils comprennent les animaux tout en les respectant. Nous observons dans ce livre des enfants un peut marginaux qui vivent a l'ecart de la societe et des nuisances venues d'autres part. Leur but est le même chaque jour:
savoir profiter de la vie et de la nature
Ce livre nous enseigne aussi le savoir vivre et l'entraide mutulel entre les différents enfants pour survivre.
Ces enfants font preuve de respect, de solidarité, de générosité et de courage pour affronter les différentes embuches qui se dressent sur leur chemin qui mène a la liberté, au plaisir de vivre et a la nature.
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Ces "nouvelles" sont des trésors : Mondo porte en lui toute la lumière leclézienne, au-delà des maux, des heurts, de l'urbanité qui rongent le visage et le corps de ces différents personnages. Derrière l'abandon de cette fausse humanité, il y a cette capacité à rejoindre le Monde, à fusionner, comme si chaque pore de la peau redevenait atome du grand tout. La mémoire perdure juste là. Penchez-vous un peu plus près, pour voir ...
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Si vous rêvez de fuir la foule et le bruit de la ville, si les discours abstraits et la rhétorique vous ennuient, si le rythme de votre vie actuelle vous fatigue, si vous en avez assez de notre société de consommation, ce recueil de nouvelles est fait pour vous. Il y est question de voyage, du soleil, du vent, de la mer … Hymne à la nature et à la liberté, dans la lignée de Bernardin et Rousseau, le livre n'évite pas la monotonie (les nouvelles se ressemblent toutes plus ou moins), ni un certain angélisme, mais l'écriture lumineuse vous fera passer un bon moment de lecture.
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Lu en 5°. recueil de 4 histoire poétique. vraiment sympa.
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