Nowhere girl

J'ai faits l'acquisition de cette bande dessinée, roman graphique d'abord car elle m'a attiré l'oeil. Je l'ai feuilleté et je l'ai trouvé belle et colorée pleine de peps.
Ensuite j'étais séduite par la quatrième de couverture les années 90 mes années collège aussi et ensuite par la phobie scolaire ce que nous côtoyons dans mon travail en tant que assistante d'éducation et non "pionne" comme l'a écrit l'auteure dans la bande dessinée et qui m'a hérissé le poil !
Magali qui se réfugie dans les chansons des Beatles, qui se sent incomprise dans son collège, avec ses camarades et ses professeurs. Elle ne voudra plus y retourner mais il faudra trouver une solution. C'est un sujet qui voit le jour de plus en plus mais qui était tabou dans les années 90. En lisant cette bande dessinée on comprend les ressentis de l'enfant, l'adolescent qui est mal et qui pour qui l'école est un poids.
J'ai beaucoup aimé et c'est expliqué avec beaucoup de simplicité.
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Pour Magali, l'entrée en 6e est particulièrement difficile. Plus les mois passent, plus l'école est un calvaire. En parallèle, l'adolescence la guette. Elle trouve dans les Beatles un échappatoire. Peu habituée sur la BD, cela fait quelques mois seulement que je me lance en empruntant des oeuves au coup de coeur à la bibliothèque. Cette bande dessinée autobiographique m'a beaucoup parlé! On ne peut que se sentir en empathie avec cette petite fille qui refuse de devenir grande face au monde et à ses exigences. Je n'ai pas connu la phobie scolaire enfant, mais un burn-out enseignant, une sorte de phobie scolaire adulte. Certaines scènes ont donc résonné particulièrement en moi, comme porter un sac plus lourd de semaine en semaine. J'ai aimé l'alternance entre les souvenirs en noir et blanc avec à peine de couleur et les grandes pages colorées où Magali se réfugie dans le monde des Beatles. Enfin, la toute fin de la BD m'a émue, quand l'auteur parle de qui elle est maintenant, ayant à la fois laissé cette petite fille de 11-12 ans derrière elle...enfin presque !

Il était une fois une jeune fille appelée Magali .
Elle adorait l 'école jusqu'au jour où elle développa une phobie scolaire .
Elle ne voulu plus aller a l'école . Un jour elle entendit une musique qui lui plu beaucoup elle demanda qui chantait cette musique . On lui répondit les
Beatles . Elle devint fan .
J'ai bien aimé ce livre il était très facile a lire. Je le recommande. Les dessins de cette BD étaient bien faits.
Cécilia

C'est l'histoire de Magali et de son amour pour les Beatles, qui la sauvera d'elle-même et d'un entourage scolaire qui ne lui convient pas. Elle a la chance d'avoir des parents qui comprennent et s'occupent bien d'elle, ainsi qu'une soeur qui l'aime. le dessin de Magali le Huche, lorsqu'elle rencontre et écoute les chansons du groupe anglais, et les couleurs pop qui en émanent, décrivent très bien son nouveau sentiment ; de la chaleur, de l'amour, de la vie. de plus, l'arrivée du magnétoscope et les coups de coeur pour Jean Marc Barr nous rendent Magali encore plus sympathique et le fait qu'elle veuille consoler ses héros qui ont eu une enfance privée d'un de leur parent. le titre est aussi un bel hommage au "Nowhere Man" de John Lennon, du No qui se transforme en Now.

Magali a 11 ans et souffre de phobie scolaire. Pour garder la tête hors de l'eau, Magali se réfugie dans sa passion, à savoir les Beatles, ce groupe légendaire.
Une très belle bande dessinée autobiographique avec de jolies couleurs et de beaux dessins.
Magali le Huche arrive, avec succès, à nous transporter dans son univers des Beatles.
Cette belle bande dessinée aborde un sujet grave et tellement d'actualité mais avec beaucoup de sensibilité et d'humour.
Les couleurs sont éclatantes.
Un très bel album à lire.

J'aime beaucoup le travail de Magali le Huche. J'aime beaucoup la musique des Beatles, que j'associe à des moments précis de ma vie. Et si, au milieu de tout cela, on y parle de vécu scolaire, cette BD avait déjà tout pour me plaire ! C'est un témoignage qui m'a beaucoup touchée : Magali le Huche retranscrit très bien ses émotions à l'image, notamment grâce à de superbes doubles pages. Son tour de force, c'est aussi de parvenir à représenter la musique grâce à tous ces petits traits colorés qui parfois l'engloutissent presque ! Un beau témoignage, avec une perspective originale.

J'ai découvert ce graphique totalement par hasard ! J'ai d'abord été attirée par le pitch et la couverture colorée : une histoire avec les Beatles ? Voyons voir !

Finalement, il s'agit surtout d'un sujet bien plus complexe qu'une le récit d'une petite fille un peu trop fan des Beatles ! Phobie scolaire, voire phobie sociale et comme seul échappatoire, la musique des Beatles.

Il s'agit d'une autobiographie alors je ne jugerai pas l'histoire en elle-même en ce qu'elle est le reflet des sentiments et du vécu de l'auteure mais plutôt comment c'est raconté.

Le récit, en réalité, est simple mais décrit une réalité qui touche de nombreux enfants ! Attention, cependant, bien qu'il s'adresse aux enfants eux-mêmes, je ne suis pas sûre que ce livre doit être mis entre les mains de tous. En effet, la phobie scolaire et sociale, n'est pas la même pour tous ainsi que la solution pour s'en sortir, c'est vraiment propre à chacun. Par exemple, le CNED n'est pas toujours la bonne solution. Cependant, ce qu'il faut retenir c'est que chaque enfants doit trouver son échappatoire, la chose qui peut les aider à surmonter leur phobie et surtout, que les parents doivent les accompagner et les écouter.

Ainsi, l'auteure expose son propre parcours, parfois chaotique car son amour pour les Beatles avaient pris tellement de place finalement qu'elle s'était renfermée.

Concernant les illustrations, c'est un style qu'il faut apprécier mais j'ai beaucoup aimé. Les émotions sont retranscrites grâce aux couleurs et j'ai particulièrement apprécié les doubles pages très colorées lorsque l'auteure s'enferme dans sa bulle Beatles.

Elle est drôle et simple, tentez ce récit graphique et faites vous votre avis !

Roman graphique largement décevant à mes yeux, et ce parce que les deux sujets censés être abordés sont la phobie scolaire et les Beatles. En réalité, ces deux thèmes sont survolés avec un ton qui se veut celui de l'Esther de Sattouf (par moments, ça ressemble même à du plagiat) mais qui évidemment ne lui arrive pas à la cheville.

D'un point de vue graphique, ce n'est pas désagréable ni révolutionnaire.

Un bilan pas très positif donc.

C'est la bonne BD à offrir de 10 à 13 ans, sauf peut-être à un enfant en phobie scolaire. Parce qu'est-ce qu'on a envie de lui dire qu'il ou elle peut rester à la maison ? Ou plutôt de l'aider à démonter ses peurs et à continuer à aller au collège ? C'est si sensible comme sujet... du coup, j'hésite.

J'adore les dessins en noir et blanc avec les inventions et rêves et musique en couleur, comme dans "Eloïse" qui restera mon meilleur livre à jamais.

Je commence ma lecture des albums que j'ai laissé passer en 2021 avec ce Nowhere Girl de Magali le Huche conseillé par Clem et maman

C'est un album autobiographique touchant et drôle. Magali se raconte, enfant, elle développe une forme de phobie scolaire à l'entrée en 6ème…. Elle trouve dans les Beatles une béquille, un refuge. Tout un univers qui s'allume, se colore dans un monde en noir et blanc.

L'effet Beatles est graphiquement explosif, les couleurs flamboient, se mélangent, apportent dynamisme et envolée dans le quotidien terne de Magali, qui doit affronter psy et solitude.

On s'identifie tous plus ou moins à elle, on a tous dans nos tiroirs ou dans un coin de la tête, une K7, un CD, un Vinyle, une chanson, qui a joué un rôle primordial à un moment de notre adolescence (ou pas d'ailleurs).

Au final, un album qui parle à tout le monde et qui a le mérite d'aborder avec finesse et humour la question de la phobie scolaire. Une première séance de rattrapage réussie, merci pour les conseils !