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Critique de gill


gill
14 novembre 2013
Le rideau se lève à l'enseigne des "Armes de l'Écosse" dans une taverne.
Deux hommes, anciens amis, se retrouvent.
L'un, Ralph Pitcher, lors d'une expédition dans la jungle du sud de l'Inde a rencontré la fortune sous la forme d'une boite de laque pleine de gemmes de moindre valeur et de lingots d'or.
L'autre, Robert Darvel, après avoir connu fortune, renommée et bonheur, se trouve ruiné à plates coutures. Il a vendu ses inventions pour un morceau de pain et rompu ses fiançailles avec la fille du banquier Téramond.
Après avoir laissé sa fortune en Sibérie dans un système pour communiquer avec les éventuels habitants de la planète Mars, il ne lui reste que de quoi vivre à Londres durant un mois.
D'ici là, il faut qu'il fasse quelque découverte.
Mais le lendemain de cette soirée , provoquant l'inquiétude de Ralph Pitcher, Robert Darvel semble avoir disparu.
Contacté par le brahme Ardavena, il est parti avec lui, dans le plus grand secret jusqu'au plus profond de l'Inde mystérieuse, jusqu'au monastère de Chelambrum.
Ayant inventé un moyen de propulser une olive d'acier dans l'espace et trahi par le brahme félon, il se réveille, en pleine nuit martienne, dans une caverne qui semble s'enfoncer dans les entrailles du sol.....
Original, baroque et saugrenu, ce premier tome du cycle martien de Gustave le Rouge est suivi d'un deuxième intitulé "la guerre des vampires".
C'est un récit d'aventure, de science-fiction.
Il semble, sauf erreur de ma part, antérieur de quatre ans au premier tome du cycle martien d'Edgar Rice Burroughs, "les conquérants de Mars" à qui il fait immanquablement penser.
En 1908, Gustave le Rouge fait donc preuve d'une belle et surprenante originalité.
Le meilleur de son oeuvre, qui se trouve sûrement dans ses romans d'aventure et de science-fiction souvent teintée de fantastique, se lit d'un trait avec un plaisir fébrile.
Il est, avec Léon Groc, un de ses précurseurs dont on redécouvre avec beaucoup de plaisir les titres évocateurs tels que "les conquérants de la mer", "la princesse des airs", "le sous-marin Jules Verne" et bien sûr "le mystérieux docteur Cornélius".
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