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EAN : 978B0000DQUX5
Ed. Notre-Dame (30/11/-1)
3.75/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre était dans ma boîte aux lettres le jour de mon anniversaire.
Son auteur, Joseph le Terrier, en juin 1963, après en avoir signé l'avant-propos, aurait pu le glisser dans ma corbeille de naissance.
Ce qui m'aurait évité quelques trop courtes années plus tard d'une fois n'est pas coutume le commander sur la toile.
Chaque femme, chaque homme est profondément marqué dans son histoire par l'empreinte d'un lieu, d'une ville, d'un village ou d'un quartier.
Saint-Vaast-la-Hougue est la petite ville d'où je viens.
Saint-Vaast-la-Hougue est un petit port de pêche niché sur la côte est du Nord-Cotentin.
Ce livre se présente comme sa monographie historique et sociologique.
C'est un vieux livre qui a mon âge.
Sa magnifique couverture grisée est un tableau de Maurice Pigeon.
Joseph le Terrier, dans son avant-propos, dit avoir pris pour base principale de son livre l'excellent ouvrage de Jules Leroux "Histoire de Saint-Vaast-la-Hougue", édité en 1897.
Il en souligne l'intérêt mais aussi les défauts.
Et puisqu'à un moment, il faudra inéluctablement la faire, débarrassons cette critique dès maintenant de la comparaison entre les deux livres.
J'ai préféré "Histoire de Saint-Vaast-la-Hougue" de Jules Leroux.
Il est certes, comme le souligne le Terrier, un peu confus et verbeux, mais il est plus vivant, plus attaché à l'histoire de Saint-Vaast et surtout bourré d'anecdotes et de détails que le livre de le Terrier ne contient pas.
Car "Saint-Vaast-la-Hougue" est, dans sa première moitié, plus qu'une monographie du village, une Histoire du Cotentin où Saint-Vaast ferait un peu figure de vedette.
Et dans sa deuxième moitié, là où devrait se nicher l'Histoire d'une période plus contemporaine, le récit va manquer de vie, de souffle, de corps, de détails et finalement d'un véritable intérêt.
La guerre 14-18 n'y est que survolée, alors que de nombreux capitaines du port y ont pris la mer pour défendre le pays.
La seconde guerre mondiale est tout juste évoquée, alors que la période de l'occupation, et surtout la libération, ont été pour chaque famille riches en histoires à raconter.
Un peu de déception, donc, suit la lecture de ce livre.
L'ouvrage ne rajoute rien, ou presque rien, à celui, pourtant plus ancien, de Jules Leroux.
Cependant, sa lecture m'a rapproché, un court moment, des Épis, de la Chapelle des Marins, de la plage de "la Porte aux Dames" et de l'impasse Triquet où sont nichés tant de mes souvenirs d'enfant.
Ce n'est déjà pas si mal ...
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Invitation non déguisée au voyage, symbolique au vu des survols de son histoire
et évocatrice de beaux instants à vivre en cette belle, étonnante région
Sauvage et ne se laissant pas facilement approcher
Peut être y aurait il eu sujet à développer davantage ses multiples visages changeants
Un appel en tout cas à partir en recherche et sur ses pas direction St Vaast La Hougue une promesse déjà qui transparaît dans les lignes du livre inspiré
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A partir de 1840 surtout un type de marin s'instaure à Saint-Vaast et ne tarde pas à devenir l'objectif des jeunes les mieux doués : capitaine au long-cours, maître au grand ou au petit cabotage.
Le simple "patron de barque" se transforme, une hiérarchie s'établit.
Commander un navire, voyager aux quatre coins du monde, c'est la position enviée, dangereuse évidemment, qui a ses exigences d'abnégation et d'initiative mais qui apporte de confortables profits.
Aussi combien de nos ancêtres à cette époque l'ont choisie et honorablement vécue, combien de familles où se conservèrent longtemps de glorieux ou hélas ! de douloureux souvenirs, car la mer a ses héros et ses victimes ...
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En 1694, deux ans après la bataille de la Hougue, l'ingénieur militaire Benjamin de Combes, d'après encore les plans de Vauban, dirigea la construction de fortifications sérieusement armées et fit ériger "la Grande Tour", le donjon qui existe encore, qui a fière allure sur son rocher et qui donne à Saint-Vaast, de si loin qu'on en aperçoive la silhouette, une physionomie si caractéristique ...
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"Le pont de Saire" fut construit également en 1730 et dans les mêmes conditions.
Auparavant il y avait un pont de bois, bâti en 1693, formé de 12 arches outre les marchepieds.
Il avait coûté 1800 livres, et ne se trouvait pas exactement à la même place que le pont actuel.
Ces ponts ont remplacé le gué où jadis, dans l'imagination populaire, le "Moine de Saire" goubelinait nos ancêtres ...
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