Arsène Lupin : L'Agence Barnett et Cie

Ce policier est composé de huit nouvelles plutôt simples et rapides à lire. Il est facile de se rendre compte que cette fameuse agence est dirigée par un personnage que l'on connaît bien (qui n'est cité qu'une seule fois dans ce roman). On retrouve les facéties habituelles de notre gentlemen cambrioleur, à la fois futé et espiègle. Personnellement, j'ai eu du mal à accrocher aux nouvelles, hormis les trois dernières qui sortaient un peu plus du lot. Je crois véritablement que je préfère les romans. Un bon moment tout de même.

Grosse déception pour ce tome, un genre de recueil de nouvelles où Lupin se fait passer pour un détective privé. D'abord parce que le faire-valoir qu'on lui colle, Béchoux, n'est vraiment pas de taille et que son apport, outre de fulminer régulièrement, est presque nul. Or Lupin brille de tous ses feux lorsqu'il est confronté à un adversaire de taille. Ici il fanfaronne et persifle sans grandes raisons puisque son vis-à-vis est faiblard. de plus le format de très courtes affaires fait en sorte qu'elles sont plutôt légères, que Arsène doit souvent recourir à des expédients mystérieux “ après quelques coups de fil, il enquêta quelques jours” et autres artifices, plutôt que nous permettre de suivre ses démarches et raisonnements au fur et à mesure comme dans ses aventures plus conséquentes. Il en résulte un impression de bâclage, ou à tout le moins de précipitation, auquel ne nous a pas habitué cet auteur. Dommage.

Arsène Lupin n'est jamais à court d'idées pour truander ses contemporains et c'est ici sous l'identité de Jim Barnett, détective privé, qu'il va s'amuser aux dépens de l'inspecteur Béchoux. Au fil de 8 nouvelles très courtes, Jim Barnett exaspère Béchoux en résolvant des mystères policiers qui laissent ce dernier perplexe. Pire encore, Barnett lui en laisse le crédit et se paie de sa peine en détroussant les coupables au passage.

Les nouvelles sont sympathiques, mais n'ont rien de transcendant. Lupin joue ici les détectives à la manière d'un Hercule Poirot ou d'un Sherlock Holmes, mais n'oublie jamais de se remplir les poches au passage, au grand dam d'un Béchoux qui joue les faire-valoir avec complaisance malgré son énervement.

Le style est agréable et efficace. Vu la brièveté des histoires racontées ici, on ne se perd pas dans des descriptions ou digressions, l'auteur entre rapidement dans le vif du sujet.
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Voilà près de 25 ans que je n'avais pas lu de roman de Maurice Leblanc et des aventures de son célèbre Arsène Lupin. le style me plait toujours autant mais j'avoue que je suis un peu restée sur ma faim.

Les nouvelles s'enchaînent très rapidement et les dénouements arrivent à vitesse grand V.

Oui, le roman est agréable et se lit très vite… trop vite à mon goût.

Alors je prolongerai l'aventure Lupin en me plongeant dans un autre roman de notre célèbre gentleman cambrioleur.

Une série de petites aventures d'Arsène Lupin, sympathique sans plus. Ce n'est assurément pas le meilleur Lupin, mais il se laisse déguster gentiment. Je conseille à celles et ceux qui veulent découvrir ce héros légendaire de la littérature policière française de débuter par un autre "épisode" de la série car j'ai peur qu'ils ne se disent: "ce n'est que ça Lupin?!". Alors qu'en fait c'est un univers bien plus complexe que ne le montre ce court recueil.