Arsène Lupin : Dorothée danseuse de corde

un roman qui bien que n'étant pas du cycle Arsene Lupin participe a l'égnime du mirroir de Cagliostro.
A savoir que ce livre resout l'égnigme in robore fortuna

150 ans de Maurice Leblanc 1864 - 2014
Voici la premiere égnime du miroir de Cagliostro, résolu par Dorothée et non par Arsène Lupin.

J'ai lu ce petit bouquin, trouvé gratuitement sur le web, pour essayer ma liseuse.

Comme je ne suis pas fan des aventures de Arsène Lupin, je n'avais pas percuté sur le fait que c'était une des énigmes écrites sur un miroir apparaissant dans "la comtesse de Cagliostro". Un ancêtre des spin-off ?

On est dans l'ambiance d'après-guerre avec les quatre orphelins adoptés par Dorothée, héroïne débrouillarde et généreuse. Il y a un château, un trésor caché, les derniers mots d'un mourant, de l'escalade, de bons ressorts bien classiques qui devaient faire attendre impatiemment la suite aux lecteurs du début du 20ème siècle.

L'histoire est sympathique mais un peu mièvre, il y a une grande naïveté dans le style d'écriture et dans l'intrigue, comme toujours dans ces livres d'abord parus en feuilleton.

Bon, cela fait toujours plaisir de voir un personnage féminin, ici princesse et acrobate, tenant le rôle principal, à une époque où les femmes étaient considérées comme des mineures confinées aux tâches ménagères.

Un peu fantastique, un peu fantasque... tout comme pour Arsène Lupin, on trouve dans Dorothée danseuse de corde des personnages un peu en marge, un peu à côté, et surtout l'héroïne; une fille de famille qui s'est faite saltimbanque pour élever des orphelins de guerre.
Une chasse au trésor, une intrigue un peu policière, une intrigue un peu amoureuse, ce livre est vraiment à part dans l'univers de l'auteur et réellement attachant.

L'hisoire commence dans l'Orne, du côté de Domfront, petite cité médiévale normande. Là, Dorothé et sa petite famille conduise le cirque Dorothé. Ils entrent alors en contact avec Roborey et son château (premier hasard) et de là s'enchaînent une succession de hasards qui font la trame de toute cette histoire. Ma première impression dans cette histoire est plutôt décevante. J'ai du mal à comprendre comment les choses s'enchaînent et à y trouver une quelconque logique. Comme dans ma première lecture, les personnages me paraissent bien fades et l'histoire sans grande consistance. Là encore, l'intrigue est déroulée assez rapidement, sans que le lecteur ai le temps de sentir une quelconque atmosphère. [...]
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Une très bonne histoire. le personnage de Dorothée est époustouflant. Plus léger que les Arsène Lupin. Une danseuse de cordes, une magicienne, une diseuse de bonne aventure, une saltimbanque mais surtout une très bonne enquêtrice! Une intrigue familiale avec un rendez-vous secret pris 200ans plus tôt, un trésor caché, une devise mystérieuse... Tout pour passer un bon moment.

Je suis un fan inconditionnel de Maurice Leblanc. J'aime lire ses romans, ceux du célèbre gentleman cambrioleur bien sûr, mais aussi ceux qui sortent de l'ordinaire. Celui-là sort de l'ordinaire : le héros est une héroïne. Et quelle héroïne ! Dorothée, princesse, acrobate, danseuse, un peu sorcière, est séduisante, captivante. Son intelligence pour démêler, décortiquer les faits, résonne évidemment en écho avec celle du grand Arsène Lupin, mais ici le personnage est humble, désintéressé, un peu exubérant mais tout en délicatesse et tendresse. Dorothée pourrait s'octroyer à elle-seule le trésor. Elle préfère y renoncer pour rester avec ses compagnons de cirque, quatre orphelins qu'elle a recueillis au bord des routes.
L'intrigue est ingénieuse, bien menée, à l'image de la résurrection du vieux marquis qui frôle le fantastique. L'adversaire est tenace, répugnant, et aussi très malin. La jeune femme n'en est que plus magnifique. À l'instar des héritiers du marquis, comment ne pas tomber amoureux de Dorothée ?
Bon, d'accord, ce n'est pas de la grande littérature. Mais, qu'y puis-je ? J'adore !

Notre Arsène, charmeur et charmant, est cette-foi-ci pris dans les filets de la danseuse de corde. L'amour rend aveugle.