Le média est un outil formidable, qui a une puissance de feu jamais égalée. Mais cette puissance est aujourd’hui au service d’un message souvent anxiogène, violent, dans lequel grandit notre jeunesse. Il y a une vraie question de civilisation qui se joue : où met-on nos moyens, sur quel type d’images, et quel type de message ?
(...)
(Question : Y a-t-il de la place pour des programmes porteurs d’espoir à la télé ?)
Le projet Imagine se bat pour ça, auprès des chaînes du monde entier. A l’étranger ils sont assez bluffés par ce que l’on fait. C’est plus compliqué en France… Nul n’est prophète en son pays ! Parfois on nous dit «trop bon, trop con» devant notre message trop positif. La marque du cynisme, la preuve que l’on fait l’erreur de confondre gentillesse et mollesse. Mes héros sont les révolutionnaires d'aujourd'hui, et ils sont tout sauf mous !
(Frédérique Bedos, fondatrice du Projet Imagine)
Être citoyen, c'est croire en la fraternité. (Thierry Marx)
(Le mot de la fin)
Les défis qui attendent le monde, à fortiori la France, sont immenses. Epuisement des énergies fossiles, incapacité à trancher le sujet du nucléaire, explosion démographique, inégalités, pauvreté, malbouffe, perturbateurs endocriniens… La liste des menaces qui pèsent sur notre avenir est longue comme le bras. Et plutôt celui de Teddy Riner que de Mimie Mathy (que j’embrasse).
On peut s’arrêter là dans le constat que l’on fait du pays. Prendre cette photo-ci, sans tenir compte de tous ceux qui sont juste au bord du cadre et poussent pour y entrer. Finalement, ce n’est qu’un parti pris, celui d’Eric Zemmour et d’autres prophètes de malheur, prêts à inventer les superlatifs les plus anxiogènes pour gagner quelques secondes d’antenne. Horreur, cauchemar, fin du monde, enfer, cataclysme… le sensationnalisme fait vendre, paraît-il.
Oui, on peut s’arrêter là. (…) On peut se tirer une balle et déposer le bilan, ne pas vivre par peur de mourir. Ce que j’ai aimé dans la France qui bouge, c’est qu’elle a décidé d’aller plus loin, justement. De raconter la suite de l’histoire. De vivre.
(…)
Laissons Eric Zemmour et ses semblables expliquer que la France se suicide, nous n’avons pas besoin d’eux pour montrer par les actes ce qu’est la force de la résilience.
La France qui bouge aura le dernier mot, tout simplement parce que, contrairement à ceux qui ne font rien, elle ne cherche pas à l’avoir. Elle est occupée à changer… le monde.
Ce qui m’inquiète dans la politique, c’est ce besoin d’élever une personne au pouvoir avec une idéologie puisée dans je ne sais quel manuel. D’ailleurs, ils n’ont même plus d’idéologie, alors ils vont chercher des phrases.
(Thierry Marx)
Dans la vie, il faut être dur avec les faits, bienveillant avec les autres. (Thierry Marx)
La bonté de l'homme est inhérente à sa nature. Mais cette nature est souvent blessée, elle a besoin d'être soignée. (Frédérique Bedos)
Le Français peut être très engagé, mais reste très soumis. (Alexandre Jardin)
Quand je regarde en ce moment les mouvements féministes traditionnels, j'ai envie de me tirer une balle. (Emmanuelle Duez)
La coopération suppose des gens qui sont debout, et non courbés. C'est mieux pour réussir une transformation. (Patrick Viveret)