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EAN : 9791093889160
534 pages
Editions Sarah Arcane (01/12/2017)
3.12/5   4 notes
Résumé :
2080. L'Europe décide de fermer les yeux sur la misère
du monde pour préserver ses richesses. Elle se réfugie derrière
des frontières infranchissables. Sous la stricte gestion
de 7 Mégacorps, elle espère subvenir aux besoins de sa
population. En 2170, C'est un constat d'échec. Les citoyens
ont faim, la résistance des Veilleurs s'organise et recrute.
Victor Lefèvre, Mégacorp du Centre, annonce à ses homologues
qu'il es... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce que j'ai aimé

N'ayant pas beaucoup de points de comparaison sur la dystopie, je peux déjà dire que ce livre nous propose une vision du futur réaliste en lien avec tous les problèmes connus actuellement (arrivée massive des migrants, la surconsommation, la politique douteuse, les soucis climatiques et énergétiques,…). Dans un autre style mais aux idées futuristes d'une Europe dans la tourmente, je peux citer la Plante Verte de Guilhem que je recommande vivement.

Les communiqués ou extraits d'Histoire de GEGDC et d'autres intervenants nous expliquent comment nous en sommes arrivés à de telles extrémités. Les liens avec le récit des héros était vraiment intéressant. Les découvertes de ces derniers sur le passé (notre époque actuelle) sont terrifiantes et nous amènent à repenser notre façon d'apprendre aux jeunes ce qui existe dans le Monde (quand on sait que un tiers ou un quatre des jeunes enfants américains ne savent pas différencier un fruit d'un légume, on peut se poser de sérieuses questions).

Le récit, malgré plus de 530 pages, se lit rapidement (preuve en est que je l'ai lu en quinze jours, moi qui suit d'une lenteur venue d'une autre dimension). Peu de temps morts. Les dernières pages sont émouvantes.

Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé

Alors là, on est dans un cadre délicat. Je ne vais jamais blâmer une personne ayant laissé l'une ou l'autre faute dans un récit, moi-même n'étant pas parfait en orthographe, ni dans rien d'autre finalement. Mais je m'insurge face à de nombreuses fautes syntaxiques, de cohérence ainsi que d'autres soucis qui font clairement défaut au livre. La faute à l'auteur ? Ou à l'éditeur ? Je serais tenté de dire les deux. Je ne citerai pas les nombreux problèmes que j'ai pu relever mais il est clair que le livre doit être retravaillé pour une nouvelle parution dans une édition revue et meilleure que la précédente.
Je ne dis pas cela de façon pédante ou casser pour le plaisir de casser car je pourrais très bien faire ce genre d'erreurs (si pas pire) dans mes écrits. Mais je ne suis pas écrivain publié et je ne suis pas éditeur professionnel (ni amateur d'ailleurs). Dans la littérature (comme ailleurs), les erreurs doivent être corrigées car les livres s'achètent et se doivent d'être irréprochables dans un marché de plus en plus compétitif et où le consommateur a de plus en plus de choix et de moins en moins de budget.

Concernant le récit à proprement parler, j'aurai peut-être souhaité que l'auteur aille plus loin dans les différents problèmes, plus loin dans les méandres de l'esprit unique des Veilleurs, plus loin dans la misère que subissent les Non-Pourvues. Certes, l'auteur nous les décrits déjà, mais cela reste relativement lisse, le texte manque parfois de cruauté pour donner une autre dimension au tout.

L'on parle de l'Europe, certes. Un peu du Maghreb avec la Tunisie. Parfois du Grand-Ouest (les States). Mais pas une seule phrase, pas un mot sur l'Afrique noire, l'Extrême Orient (ou l'Asie dans son ensemble). Pour ce qui est des personnes vivant dans l'enceinte de l'Europe et qui n'ont pas accès à l'ensemble des informations sur le Monde, je comprends la logique. Mais lorsqu'il y a une réunion des Mégacorps, je suis très étonné que ces continents ne soient même pas une seule fois évoqués car il y avait peut-être quelque chose d'intéressant à développer. le Monde ne s'arrête sûrement pas à la frontière turque.

Un dernier détail, plus du simple questionnement que de la véritable remarque : que sont devenus les grands lobbies qui dirigent actuellement le Monde ? Je m'étonne de leur non-mention dans le texte, ou des banques ou encore du Congrès Européen et autres conneries du genre qui auraient pu se trouver dans le livre. Puis, je ne pense pas qu'il soit très réaliste que seulement sept personnes dirigent un continent entier, mais cela fait partie de la « magie » de l'histoire.

Conclusion

Avec ce premier livre, Laurence Lécluze nous offre un nouveau saut dans le futur, dans une Europe au bord de la crise de famine et où les frontières ont été coupées du reste du Monde pour essayer de survivre. Pas forcément très original, le récit à le mérite de nous questionner au fil des pages sur ce que l'Europe, et le Monde dans son ensemble, risque de devenir si nous n'adoptons pas les bonnes attitudes ou si nous continuons dans la voie qui est la nôtre depuis déjà trop longtemps. La couverture est belle, l'histoire vaut la peine d'être lue, il y a des personnages très intéressants dans leur développement. Un livre qui se lit rapidement mais qui souffre de nombreux problèmes de cohérence, de syntaxe,… qui malheureusement empêchent une totale immersion dans le récit. Je conseille à la maison d'édition de revoir sa méthode de correction pour affiner et développer ce texte qui mérite sans aucun doute qu'on lui donne toutes ses chances.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Ils n'ont plus peur de l'homme. Bientôt ils vont se dire que nous aussi on est des vieux restes ! L'humanité bouffée par des corbacs ! Pol hausse les épaules : Après tout, on se bat tous pour survivre. Que le meilleur gagne."
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