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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Grand plaisir de retrouver le commissaire Théo Payardelle, dont c'est la troisième enquête que je lis. J'avoue que c'est mon petit préféré dans toute l'offre de Jean-Michel Lecocq, écrivain ardennais établi dans le Var que je connais depuis un petit moment et dont j'apprécie l'écriture et la gentillesse. Les faits se déroulent à Villecroze, un petit village tranquille et plein de charme du Haut-Var. D'ailleurs, depuis cette lecture, j'ai bien envie d'aller le découvrir. L'office de tourisme du lieu devrait vendre ce polar qui met en valeur ce joli coin de Provence !
Un couple est retrouvé mort, sur leur lit, les mains enlacées… Très vite l'affaire est classée sans suite, pour cause « évidente » de suicides. Les choses auraient pu en rester là… Mais les langues dans le village vont bon train, le maire doute des circonstances du décès du couple, et une lettre anonyme arrive au journal du coin qui met en cause l'enquête menée par la gendarmerie. Il n'en faut pas plus, pour que dans ce charmant petit village, se retrouvent un journaliste avide de vérité et d'article retentissant, un commissaire hors pair venu de Paris, et contraint par les circonstances, la gendarmerie qui doit rouvrir l'enquête et un procureur « Pisse-froid » (ce n'est pas moi qui le dit mais l'auteur !) et un juge un brin malicieux. Que du beau monde qui va faire l'attraction du village, entre ragots et passé douloureux. Les Ardennes feront leur apparition dans cette histoire de vengeance, de crimes, de suicides… et j'ai vraiment retrouvé la patte très personnelle de l'auteur : les Ardennes, donc, son département natal, l'Education nationale, et en particulier le métier d'inspecteur de l'Education nationale (Jean-Michel Lecocq exerçât cette profession avant de profiter d'une retraite bien méritée et très active sur le plan littéraire) et une vision très épicurienne de la vie (la bonne chair, les bons vins, la convivialité autour d'un repas).
Très bien écrit, une enquête bien menée, un suspens qui tient bien en haleine, un cadre magnifique… « Un charmant petit village » est un excellent moment de lecture, que je vous recommande vivement !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Un cadre enchanteur pour ce polar de jean-Michel Lecoq ! Mais la mort suspecte de deux habitants va venir troubler le calme et la tranquillité de Villecroze, petit village provençal au charme bien connu. Même si les gendarmes concluent très vite à un suicide... Monsieur le Maire n'est pas de cet avis et souhaite relancer l'enquête en faisant venir le commissaire Théo Payardelle.

Je suis vraiment entrée très vite dans cette histoire. Certes j'habite à une vingtaine de kilomètres de Villecroze, ce qui a pu aider. Mais l'écriture de l'auteur y est pour beaucoup et Jean-Michel Lecoq nous plonge dans un fait divers banal au premier abord, mais qui va nous tenir en haleine jusqu'à la fin du livre.

J'ai beaucoup aimé les rapports entre la police menée par Théo Payardelle et le journaliste dépêché sur place pour enquêter sur ces morts et le rapport avec des lettre d'un "corbeau" reçues au siège du Mistral. Tant ces rapports sont conflictueux, ceux entre police et gendarmerie le sont tout autant et on retrouve très bien ambiance dans ce roman.

On s'attache énormément aux personnages, tant au policier, qu'au journaliste mais également aux habitants de ce charmant petit village. On voyage aussi dans les Ardennes, un autre climat, une autre ambiance. Mais tout est vraiment si bien amené !

Ce fut une agréable lecture et arrivée à la fin, j'en redemandais encore.

Une mention supplémentaire pour les éditions Lajouanie qui ont vraiment une mise en page si agréable à lire. C'est vraiment un réel plaisir de se plonger dans les romans édités par cette maison d'éditions ! La couverture est extrêmement bien réussie également !

Bref, si vous chercher un polar addictif au pays des cigales, n'hésitez plus une seconde !
Lien : http://lecturesetgourmandise..
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Concernant certains auteurs que l'on affectionne particulièrement, l'attente de la parution de leur dernier roman devient souvent insoutenable.
Ce fut le cas pour moi avec Un charmant petit village, le très attendu dernier polar de Jean-Michel LECOCQ.

Dire que l'intrigue est superbement ficelée et qu'elle nous mène par le bout du nez sur quasiment 250 pages avant l'assaut final n'aurait rien d'original car l'auteur nous a habitués dès ses premiers romans à ce type de retournements rocambolesques qui nous font systématiquement tomber de l'armoire.
Pareil pour l'ensemble des personnages qui nous semblent faire partie du réel tant ils sont finement cernés, c'est la marque de fabrique de l'auteur.
Même remarque enfin pour l'écriture , à la fois fluide et raffinée, qui coule au fil des pages sans jamais s'alourdir.

Mais alors, me direz-vous, en quoi ce nouveau roman est-il si remarquable ?
J'ai envie de dire « en tout ».

Le choix du lieu tout d'abord.
Est-ce parce que j'ai eu l'immense plaisir de visiter cet été cette magnifique région du Var ? Probablement, puisque j'y ai retrouvé, grâce au talent évocateur de l'auteur, toutes les saveurs et toutes les sensations estivales emmagasinées durant mon bref séjour.
Le côté un peu pagnolesque du village est très bien rendu avec ses rumeurs, ses non-dits, ses vengeances et plus grave encore, ce regard accusateur et ce rejet quasi inconscient pour ceux qui ne sont pas des autochtones.
Le chant des cigales peut parfois cacher une grande noirceur...

La qualité des personnages ensuite.
Outre le commissaire Payardelle, dont le charme discret et une certaine forme de fourberie de bon aloi font tout le charme depuis Rejoins la meute, on découvre des personnages hauts en couleur dont même les non-dits parviennent à servir l'intrigue.
L'approche psychologique est extrêmement bien cernée, peut-être encore mieux que dans les précédents romans.
Au rang des personnages, j'ajouterai le village lui-même. Villecroze est tellement bien décrit qu'il serait facile de le dessiner avec ses auberges, ses cafés, ses fontaines et les belles demeures des notables. A lui seul, il permet de camper le climat général de l'intrigue.

Intrigue, qui, bien évidemment, n'est pas en reste.
Elle se tricote et se détricote au gré des meurtres et des différents rebondissements, émaillée d'une correspondance mystérieuse et non signée qui vient à chaque fois perturber le champ des possibles pour le lecteur, laissant ce dernier en proie à des scenarii tous aussi épineux les uns que les autres.

Pour finir, j'ajouterai que le style de l'auteur se prête parfaitement bien à l'ambiance générale du roman.
L'écriture des précédents opus s'est encore fluidifiée, allégée. Comme j'aime.
L'ardennais Jean-Michel Lecocq adore sa région adoptive. Et elle le lui rend bien. Ça se respire, ça se hume et on se délecte dans chacun des mots de ce roman. Il nous donne envie d'y aller, ou d'y retourner au plus vite pour y goûter, sur ses traces d'épicurien, toutes les saveurs, noires ou colorées, de ce charmant petit village.
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Superbe enquête, bien ficelée, dans un petit village du Var, qui mets en valeur la qualité d'enquêteur d'un journaliste, ainsi que d'un inspecteur de police tout aussi perspicace.
Tandis que la justice, pressée d'expédier certains dossiers se laisse ridiculiser.
J'ai dévoré ce roman.
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Comme ils sont mignons tous les deux, sagement allongés sur leur lit les mains unies. le couple Loret, Thierry et Mireille, la soixantaine, se sont suicidés. Empoisonnés à la colchicine. Leurs verres déposés soigneusement sur leurs tables de nuit.

Ils tenaient un gîte de trois chambres, mais selon certains, ils croulaient sous les dettes. C'est la femme de ménage qui les a découverts dans cette position si reposante. Ils s'étaient installés dans le village de Villecroze quelques années auparavant mais n'étaient guère aimés. Des querelles de voisinage principalement.

Donc les gendarmes de Draguignan et le procureur ont conclu à un suicide, mais le maire du village est sceptique aussi fait-il appel à un sien ami, Jouve, le directeur de la Police Judiciaire de Paris. Théo Payardelle, le commissaire électron libre, est prié par son chef d'aller enquêter sur place.

Dans le même temps, le rédacteur en chef du quotidien le Mistral reçoit une lettre anonyme concluant dans le sens du maire, et Benoît Maucoulin journaliste qui assure les reportages et est en charge de l'hebdomadaire La Gazette, est lui aussi invité à se rendre sur place afin d'infirmer ou confirmer les allégations du corbeau.

Villecroze subit une concentration motos, ce qui ne plait guère aux villageois, de même qu'ils n'apprécient guère plus ceux qui se sont installés depuis quelques années dans cette bourgade du haut Var. Mais il faut bien vivre en bonne intelligence. Malgré certaines tensions.

Tandis que Maucoulin enquête de son côté, et peut-être plus particulièrement auprès de la jeune et belle hôtesse de l'office de tourisme, Payardelle, qui est présenté comme l'ami de Saint-Fons, le maire, et logeant chez lui, se promène dans le village, rencontrant sans parti pris la tenancière du Café Rock, qui n'est qu'une des pièces rapportées du village, la bibliothécaire, elle aussi venue d'ailleurs, du notaire Vialatte, ami réel du maire auquel il demande de rechercher la provenance des époux Loret, apparemment sans famille proche. Sans oublier un auteur de romans policiers d'origine belge, un jeune ébéniste qui avait fourni les époux Loret en meubles, également étranger au village.

Mais les lettres adressées par le corbeau, qui n'en est pas véritablement un puisqu'il ne dénonce personne en particulier, se contentant d'allusions, continuent d'arriver au journal, tandis qu'un meurtre, irréfutable celui-là est commis.



Parallèlement et en incrustation, le lecteur découvre une affaire qui s'est déroulée quinze ans auparavant, dans les Ardennes, celle dans laquelle un directeur d'école est accusé de posséder des images pornographiques dans son ordinateur. L'objet avait été fourni par la mairie et vérifié par un technicien informatique d'une entreprise privée. Il a beau clamer son innocence, rien n'y fait, les mauvaises langues ont le dessus, surtout celles qui ne savent rien mais connaissent tout, affirmant même qu'il s'agirait de photos pédopornographiques.

Voir la suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Je ne connaissais pas le romancier Jean-Michel Lecocq. Je dois avouer que j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce charmant petit village. Aussitôt fait la connaissance des personnages, je n'ai plus lâché le livre. L'enquête sur deux sites géographiques est joliment ficelée, avec peut-être un dénouement un peu riche en rebondissements. Les personnages sont convaincants avec un commissaire original et attachant. L'histoire est bien construite, l'atmosphère de Villecroze et de Sedan bien rendue, le style est léger et agréable ...pour un ancien inspecteur d'académie expert en vocabulaire, et ce qui ne gâte rien, le rosé est frais et de qualité (Il manque peut-être un petit appendice … découvrant les recettes des plats de Mathilde qui donnent vraiment envie…). du bel ouvrage, bravo !
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