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4,28

sur 11195 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est avant tout un roman sur l'enfance et sur le passage à l'adolescence des deux protagonistes, Scout et Jem, qui vont apprendre à grandir en Alabama. Leurs jeux, leurs rencontres, l'école et surtout le procès sont autant d'éléments qui permettent de comprendre leurs évolutions dans une ville tourmentée par le racisme, l'intolérance, la pauvreté parfois.
Le procès est un élément très important certes, mais qui sert avant tout à faire réfléchir les enfants, à leur faire ouvrir les yeux sur le monde des adultes, sur l'injustice, sur le rôle qu'ils doivent tenir dans la société. Au début du livre, ils sont comme dans une bulle et leur vie se limite à l'école, et aux vacances synonymes de jeux et de retrouvailles entre amis. La bulle s'élargit au fur et à mesure et les préoccupations de Scout et de Jem se font plus matures, plus adultes.
J'ai apprécié suivre cette évolution, en particulier après le procès, où les évènements s'enchaînent plus rapidement et de manière très intéressante. Si j'ai trouvé le début long à se mettre en place, la fin m'a entièrement convaincu et reprend intelligemment un personnage qui apparaît de manière récurrente au début du roman. Ainsi, Harper Lee reprend le thème de l'enfance pour mieux le clore, ce qui se révèle à la fois surprenant et efficace.

Néanmoins, je n'aurais pas du lire ce livre maintenant. Je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur. Déjà, je ne savais pas qu'il s'agirait d'une histoire sur l'enfance et n'avais pris en compte que l'aspect judiciaire. Je ne m'attendais donc pas du tout à ça et c'est pour cela que j'ai trouvé le début particulièrement long, ne comprenant pas où le livre voulait me mener. J'aurais aussi aimé que les conséquences de l'accusation de Tom Robinson sur les liens entre les différents habitants de la ville et entre les enfants que côtoient Jem et Scout soient plus approfondies. La division qu'a causée cette affaire aurait pu être traité plus intensément ; plus de scènes de la même envergure que lorsque Calpurnia emmène les enfants à l'église auraient été appréciables pour mieux cerner le gouffre qui sépare de plus en plus Scout, Jem, Atticus et Cal des autres. Même si ces problématiques sont abordées, j'avais l'impression que le roman aurait pu être encore plus complexe et profond à ce niveau-là pour gagner en intérêt. Mais je comprends ce choix étant donné que l'on suit l'histoire à travers les yeux d'une enfant encore innocente et ne comprenant pas tout.
En bref, je pense que j'aurais adoré ce livre si j'avais compris que c'est avant tout un roman initiatique. Mais je suis restée focalisée pendant longtemps sur le procès, ce qui a un peu gâché ma lecture. Je suis cependant certaine que, lorsque je le relirai avec un regard plus neuf, je l'apprécierai bien plus.
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Je reste sur une impression mitigée.

Déjà, l'histoire a été une surprise. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Les critiques que j'en avais lu (beaucoup d'éloges) me laissaient plutôt penser à un roman sur la ségrégation. Enfin, la ségrégation est un thème abordé mais en second plan. Je n'imaginais pas du tout la vie d'une fillette des années 30. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, et ai fait de vrais efforts pour aller jusqu'au bout. Mais c'est peut être, surement même, dû au style, mou et un peu balourd. A priori, cela viendrait d'un soucis de traduction. Paraît que la version originale est au contraire très fluide. Va savoir.

Sinon, la naïveté de l'enfance, tout ça….

Je n'ai pas croché du tout. Je reste sur ma faim; une déception.

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Je ne referai pas de résumé, d'autre l'ont fait avant moi et bien mieux que ce que je saurais faire.
Le moindre que l'on puisse dire c'est que j'ai été bien déçue ! Encore un titre dont j'ai trop entendu parlé et sur lequel j'ai trop lu ... j'aurais donc du m'abstenir.
Je ne regrette cependant pas d'être allée jusqu'au bout mais je n'ai pas retrouvé la promesse d'un chef d'oeuvre. J'ai apprécié le côté non-manichéen de l'histoire : nous sommes dans les subtilités du système judiciaire et de la psychologie ; il n'y a pas les riches méchants blancs et les pauvres gentilles victimes noires. Il y a des blancs qui essaient de défendre les noirs mais sans trop se compromettre auprès de leurs pairs et des noirs que l'on ne lave pas a priori de tout soupçons.
Ce qui m'a en revanche agacé, c'est la vantardise de la narratrice que l'on aura compris à la fois sur-douée intellectuellement et rebelle, de son frère pas moins brillant et de son père "le plus beau le plus fort". Cela prend beaucoup, trop de place dans l'intrigue qui du coup aurait pu tenir en 100 pages...
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Alors alors, en plus de son succès médiatique, pourquoi ai-je voulu lire Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ?

J'ai adoré le film « La Conspiration », qui se présente presque intégralement sous forme de procès, et j'avais envie de retrouver cet univers à l'intérieur d'un roman.

Bon, hé bien ce n'était pas vraiment le cas.

Ce livre a connu un succès mondial, a gagné des prix, oui, mais pourquoi ? Peut-être davantage à cause du contexte (droits civique des Noirs…) que de son réel contenu.

Je m'explique.

J'ai beaucoup aimé l'écriture, là-dessus rien à dire, on frôle la rédaction digne d'un grand classique. Les personnages m'ont été sympathiques et attachants, même si parfois un peu nombreux et pas assez creusés pour certains (toutes les dames du roman !), si bien qu'on s'y perd un peu.

Le décor m'a fait penser à un Steinbeck, donc c'était un gros point positif.

Mais franchement, en ouvrant ce bouquin, je m'attendais à voir un réel combat acharné au sein d'un tribunal sur cette histoire de viol d'une blanche par un Noir… Que nenni !

Le livre met environ 230 pages avant de nous raconter cette histoire de procès, qui elle, ne dure qu'une cinquantaine de pages !!! Donc si comme moi vous n'attendez que ça, vous allez être un peu déçus.

En revanche c'est très bien raconté et cette partie m'a beaucoup plu. Je m'attendais à un livre davantage engagé, mais l'auteur a tellement pris la peine de romancer son histoire que je trouve que ça perd un peu de sa force.

Ce n'est que personnel, parce que l'histoire n'est pas mal somme toute. Une réelle ode à l'enfance, aux préjugés, à l'humain en général. Mais cette histoire de Boo Radley… J'ai eu envie de dire « tout ça pour ça ? ».

Bref, des petites longueurs, mais ce n'est dû qu'à mon empressement à assister au procès. Harper Lee sait comment jouer avec les sentiments de son public. Elle nous fait rager, haïr certains personnages, nous apitoyer sur Tom, admirer Atticus… A ce niveau-là, c'est donc réussi.

On ne peut donc pas parler d'une vraie déception, disons simplement que je m'attendais à autre chose.

Nous sommes ici dans un petit village, la dimension sociale et politique du racisme n'est donc pas aussi prononcée que je m'y attendais. Mais c'est également ce qui rend ce bouquin intéressant.

Une bonne lecture.
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Malheureusement je n ai pas accroché. l'histoire tarde beaucoup trop à démarrer et les personnes trop nombreux et peu attachants. l'histoire demeure intéressante dans cette Amérique si raciste lors de la grande dépression. de belles valeurs de tolérance, compréhension des autres et ouverture d esprit.
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Je ressors mitigé de ma lecture. J'ai adoré tout ce qui concerne l'éducation de Scout, sa vie quotidienne, sa relation avec son père. Je trouve ça assez renversant pour l'époque cette jeune fille qui sort des normes et ce père si doux, et respectueux, et vraiment ça m'a énormément touché. le gros point noir, c'est l'affaire Tom Robinson et son traitement. Au vu de ce que l'on sait sur les VSS, tout baser sur une femme qui ment sur son viol c'est bancal, même si, il y a la réalité des accusations des femmes bourgeoises envers les hommes noirs à l'époque. Mais sinon, tout ce qui entoure cette affaire et sa morale sur la justice est je trouve très naïf, et surtout, j'ai l'impression que c'est vraiment du point de vue de blanc pour les blancs. Les personnages noirs n'ont aucune agentivité dans ce récit, aucun point de vue et son globalement réduit à des stéréotypes. Ça donne l'impression qu'on s'adresse au lecteur blanc pour lui dire "allez, vous êtes des gens bien au fond, c'est pas de votre faute, c'est tout ce qui compte" et c'est gênant. le livre date des 60's et j'imagine que son message bateau sur la tolérance et l'injustice devait parlé à la société de l'époque mais actuellement, à mon sens, c'est très insuffisant et ça plombe le livre. Bref, je ne regrette pas ma lecture, mais prix Pullitzer, seriously ?
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Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de présenter ce roman du fait de son succès planétaire et intemporel, faisant de ce dernier un des classiques que je voulais à tout prix découvrir. Malheureusement et même si j'ai apprécié ma lecture, je ressors assez déçu et frustré de ce que j'ai lu, bien loin de la représentation que je m'étais imaginée.

En effet et vu les forts sujets et les thèmes sensibles abordés par Harper Lee, je m'attendais à une lecture percutante, révoltante et émouvante sauf qu'il n'en a pas été de tout ça. Pourtant, le rascine et la ségrégation ainsi que leurs conséquences sur la population opprimée restent le fond de l'intrigue mais se dévoilent finalement trop peu présentes et sont très vites reléguées au second plan pour laisser place à l'histoire et au développement de Scout, la véritable héroïne et force de ce roman. J'ai vraiment été dérouté par ce choix qui me laisse un sentiment de frustration important et j'ai comme l'impression de m'être fait dupé ou qu'il y a eu erreur sur la marchandise. Néanmoins, les très rares fois où ces sujets et le procès ont été abordés m'ont vraiment plu et touchés du fait qu'ils collent, malheureusement, à la réalité. Il est indéniables que les nombreuses inégalités entre les catégories et classes sociales et raciales présentées et autres preuves de discriminations sont encore bien trop actuels. Ainsi, cette lecture peut vraiment faire écho aux à chaque personne et je ne peux qu'en recommander sa lecture même si celle-ci reste assez superficielle. Surtout que Harper Lee détient une plume d'une simplicité de lecture remarquable et se rend droit à l'essentiel, ce qui empêche les temps morts et permet un certain rythme de lecture. Je n'irais pas jusqu'à dire que ce roman est addictif mais il reste tout de même entraînant.

Par ailleurs, les personnages sont ce que j'ai le plus apprécié lors de ma lecture. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir l'époque et le monde dans lequel évolue Scout et son frère Jem, à travers les yeux de cette jeune fille. Cette dernière se dévoile aussi naïve qu'attendrissante et son innocence est l'élément central de toute l'intrigue. C'est pourquoi, voir peu à peu s'ébranlé cette pureté m'a permis un réel attachement auprès de ce personnage. Son évolution et son cheminement n'aurait pu avoir lieu sans la présence d'Atticus, leur père, dont la tolérance et l'altruisme m'ont fortement touché. C'est une personne entière, d'une très grande compréhension et d'une très belle ouverture d'esprit qui nous est présentée. Ce personnage forge tout simplement le respect et partageant les mêmes valeurs de respect et de tolérance que ce dernier, son discours n'a pu que raisonner en moi. J'ai aussi apprécié chaque protagoniste peuplant ce roman, même si j'en ai trouvé certains assez clichés comme la tante réac au possible qui m'a bien souvent agacé, par exemple.

En bref, je pense avoir eu de trop grandes attentes envers ce classique dont je ressors assez mitigé et frustré. Quand bien même les sujets abordés restent louables et d'actualité, j'aurais apprécié qu'ils soient totalement au centre de l'intrigue et non relayés au second plan. Néanmoins, j'ai apprécié découvrir Scout et Atticus, les véritables héros de ce récit.
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Je me suis plongée dans ce roman avec beaucoup d'attentes et ai finalement été un peu déçue.
Tous les ingrédients semblent pourtant y être mais peut être un léger manque de réalisme à certains moments dans cette dichotomie entre les travers horribles de l'humain face à la ségrégation et le microcosme familial un peu édulcoré et magnifié des personnages centraux.
Cette déception à donc un peu refroidi mon plaisir de lecture, même si au final, je ne peux que louer la qualité de l'écriture et la vision humaniste de l'auteure, d'autant plus pour un roman écrit à une époque ou les moeurs nécessitaient encore plus de remise en question qu'aujourd'hui.
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piou piou

Ce roman est plaisant mais n'est pas haletant sauf le temps du procès et du chapitre final... Pour moi, ce n'est pas le chef d'oeuvre dont certains parlent.
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Les souvenirs d'enfance, marqués par le procès pour viol d'une blanche par un noir, en Alabama, de la fille de l'avocat qui le défend.
Marqués surtout par ce père veuf, élevant ses deux enfants (qui l'appellent par son prénom, Atticus) avec beaucoup de respect, de fermeté, d'amour. Critiques enthousiastes, « roman universel sur l'enfance », je ne partage pas. Je ne peux pas être cette petite fille.
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