Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Roman poignant et captivant. J'ai bien envie d'en regarder l'adaptation mais j'ai aussi envie d'en conserver l'image que j'en ai construite. Une dénonciation de la ségrégation noire assez différente de ce qu'on peut lire ailleurs. le tout vu à travers les yeux d'un enfant ce qui rend la lecture assez facile

Ce roman est un classique de la littérature américaine, il a été publié en 1960 et a été un énorme succès dès sa parution comme plus tard.
L'auteur n'a pas, après ce livre, écrit d'autres livres.

L'histoire se passe en Alabama, pendant 3 ans à partir de 1935.

L'auteur nous décrit le sud profond à cette époque où les noirs, bien que libres, n'avaient absolument pas les même droits que les blancs et se trouvaient au niveau le plus bas de la société.

Il nous apprend beaucoup sur les USA de cette période, ce qui peut nous éclairer sur ce qui se passe aujourd'hui et dont nous, en tant que français, avons du mal à comprendre.

Tout cela est décrit par une petite fille de 7 ou 8 ans au début du roman. Choisir une narratrice si jeune est surprenant mais cela donne de la « légèreté » et de l'humour au récit pourtant plutôt sombre.

Pour l'amateur de livres et de romans, comme je suis, je me devais de le lire et je n'ai pas été déçu, même si je n'ai pas trouvé « l'étincelle » qui m'aurait fait mettre 5 étoiles.

J'ai enfin lu ce chef-d'oeuvre de la littérature américaine !
Et j'ai aimé !
L'histoire apparemment toute simple d'une famille en Alabama dans les années trente. Deux enfants : Jem et Scout, leur père Atticus, avocat. C'est Scout qui raconte; nous découvrons avec elle la complexité des rapports entre blancs et personnes de couleur. Les explications bienveillantes de son père et ses lectures vont lui permettre de comprendre le monde qui l'entoure.
Atticus va se mettre la population de sa petite ville à dos car il va défendre un homme de couleur soupçonné de viol.
Les enfants vont assister au procès et admirer leur père dans sa recherche de la vérité.

Un voyage dans l'Amérique de la Grande Dépression
Ce roman nous plonge dans l'atmosphère sombre et oppressante des bourgades américaines des années 30. le récit dépeint avec justesse les moeurs et les difficultés de la vie quotidienne during la Grande Dépression.

J'ai apprécié la richesse des personnages et la complexité de leurs relations. Cependant, j'ai eu du mal à suivre l'intrigue, qui m'a semblé parfois confuse.

L'élément central du roman n'apparaît que tardivement, ce qui peut perturber le rythme de la lecture.

Malgré ces quelques défauts, j'ai trouvé ce livre intéressant et instructif. Il offre un regard poignant sur une époque difficile de l'histoire américaine.

Je sais qu'il y a déjà eu de nombreuses critiques mais je ne peux que donner mon avis !
Scout, la narratrice et héroïne de ce roman décrit le monde qu'elle perçoit à travers ses yeux de petite-fille, donc plein de naïveté.
Il traite de sujets durs, mais de façon douce, sans trop nous agresser.
Mais c'est beaucoup plus que cela, car elle observe des détails, se fait des films et dit la vérité telle que ne veulent pas la voir ou l'entendre certains adultes.
Alors qu'elle ne la comprend pas elle-même.
Elle ne sait pas ce que c'est qu'un viol mais elle comprend et observe malgré son jeune âge.
Elle n'a pas conscience d'être drôle, elle vit juste sa vie de citadine.
Au début elle nous raconte son quotidien parsemé de petites disputes et de grandes émotions enfantines.
Elle se défend contre les insultes des autres enfants, elle lutte.
Puis arrive le moment du procès et avec son frère elle découvre « la vraie vie », celle qui est pleine d'injustice où ça ne finit jamais comme on l'aurait voulu et où on pleure de rage.
J'ai trouvé les personnages principaux complexes et attachants, surtout le père que l'on croit froid et peu affectueux et qui au contraire a l'air d'une personne incroyable « qui ne pourra plus se regarder en face si il ne fait pas ce procès », il en serait anéanti. J'ai beaucoup aimé ce livre même si je n'arrive pas à décrire exactement ce que j'ai ressenti.

Je voulais lire des classiques. Et force est de constater le roman phare que j'ai eu entre les mains. On sent la volonté forte de son autrice de faire de son oeuvre une plaidoirie concernant nombres de sujets. Politique, social, justice, ségrégation, tout à son importance. Mais c'est surtout sa filiation qui laisse une trace importante tout au long du récit. La figure du père notamment. Un père qui se bat pour une cause juste mais qui n'est malheureusement pas un super-héros.

Un excellent roman qui aborde des sujets complexes au travers des yeux d'un enfant et qui nous transporte dans le contexte des années 30 aux États-Unis.
Pour moi en tout cas le pari est très bien réussi, les personnages sont bien écrits et vraisemblables, la prose est sublime et les dialogues ne sont pas en reste non plus. Il est clair que certaines scènes seront gravées dans ma tête pour très longtemps. Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir raté énormément de symbolique, et qu'un prof de littérature saurait me faire redécouvrir le livre une seconde fois.
Je tiens quand même à préciser que je n'ai pas lu la traduction française donc je ne peux qu'espérer que la beauté de l'écriture a été correctement retranscrite
Ce qui m'empêche de mettre 5 étoiles, sont des parties du roman clairement plus lentes en termes de rythme, surtout au début, et on peine un peu à voir où l'autrice veut en venir, mais tout cela s'éclaircit par la suite.

Magnifique roman, on sent l'air chaud sur le visage, l'odeur des herbes sèches, et on entend les fauteuils à bascule grincer sur les planches des terrasses.
C'est l'histoire de 2 jeunes enfants dont la mère est morte, élevés par leur père, avocat, pétri d'humanité, de justice et de modernisme. La cadette, Scout, peut se vêtir comme elle le souhaite et ses idées sont plus importantes que le respect des bonnes manières. Jem et elle ont appris à lire et écrire bien avant d'entrer à l'école. Et puis, au procès de Tom, qu'on juge à cause de la couleur de sa peau, les deux sont assis dans le carré des noirs.
C'est un roman sur la tolérance et la bienveillante innocence des enfants. Ca se lit aussi vite que passaient les 2 mois de vacances d'été.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un challenge, c'est une petite déception. Il a été tellement encensé que je m'attendais à un chef d'oeuvre inoubliable, mais ça ne sera pas le cas, sûrement parce que j'en attendais trop, je suis passée loin du coup de coeur, même si je l'ai apprécié.

Scout, huit ans, nous raconte sa vie dans une petite ville rurale de l'Alabama dans les années 1930. Sa mère est décédée quand elle avait deux ans et depuis c'est leur père Atticus, un avocat qui les élève, elle et son frère ainé, Jem, avec l'aide de Calpurnia, la cuisinière noire. La petite est un vrai garçon manqué, elle n'aime pas l'école, la trouvant inutile vu que son père lui a déjà appris à lire. Dill les rejoint pour les vacances et les trois enfants jouent à divers jeux, ils aiment en particulier espionner leur voisin sur qui courent de nombreuses rumeurs, ce qui déplait à Atticus, qui essaie de leur inculquer le respect d'autrui. Il veut leur transmettre de vraies valeurs et refuse l'hypocrisie de la société. La vie innocente des enfants vole en éclat quand leur père est commis d'office dans la défense de Tom, un Noir accusé du viol d'une jeune Blanche. Il risque la peine de mort, mais surtout Atticus, notable et élu au parlement de l'Etat devient « l'ami des nègres » aux yeux de l'immense majorité de la ville. Même à l'école les enfants doivent se battre pour défendre l'honneur de leur père, lequel le leur interdit, préférant la pédagogie à la violence, message difficile à comprendre pour Scout.

Les personnages sont tous très touchants, hormis le méchant de l'histoire, Bob Ewell, qui pourrait bien être le vrai violeur. Scout apprend peu à peu les comportements que l'on attend d'elle, surtout ceux que sa tante Alexandra attend. Elle déteste les robes, aime se bagarrer, mais une fille issue d'une grande famille sudiste doit devenir une dame, comme Jem s'efforce de devenir un gentleman depuis toujours. le père est un exemple de tolérance et d'humanisme. Il essaie de transmettre ses valeurs aux enfants par son éducation peu conventionnelle et à ses concitoyens par ses actions, mais il perd de son aura en défendant Tom, le coupable parfait. Les habitants sont d'ailleurs prêts à le lyncher avant son procès, ce que quelques justes pourront empêcher. Toutefois, même si l'avocat démontre l'innocence du prévenu, le jury le condamne car le racisme domine la pensée de l'époque.

Pourquoi n'ai-je pas aimé ce livre autant que la majorité des lecteurs ? Je trouve qu'il y a pas mal de longueur, du moins au début, la fin n'est pas très claire, quelle est la cause réelle de la mort de Bob ? La ségrégation n'est pas le thème central du roman, contrairement à ce qu'on en dit. Il y a un côté assez décousu dans le récit de Scout, sûrement pour accentuer sa jeunesse.

Ce livre présente toutefois un grand intérêt historique, même si j'aurais aimé que la Grande Dépression soit plus présente. Je l'ai aimé, mais sans plus.
Lien : https://patpolar.com/

Cela faisait longtemps que ce livre était dans ma bibliothèque, je m'y suis enfin attaquée!

J'ai aimé cette lecture, même si je ne dirais pas qu'il s'agit d'un coup de coeur. Je l'aurais peut-être encore davantage appréciée il y a quelques années, je crois - à mon sens il manquait un petit quelque chose pour rendre cette lecture plus forte et inoubliable, mais je n'arrive pas à saisir quoi. Il est probable que ce soit une question d'époque, les livres contemporains vont généralement droit au but, alors que là, cela met un peu de temps à démarrer, et on a parfois l'impression de subir des digressions / longueurs. En vérité, l'autrice n'a pas opté pour un récit linéaire, et le rendu final est celui d'un récit très fourni, d'une peinture très précise de l'univers de cette ville et de la vie de la petite fille qui en est la narratrice.

Malgré quelques longueurs donc, la narration ne manque pas de rebondissements. Il y a également beaucoup de personnages, principaux et secondaires. le père, Atticus, est la figure importante du roman qui apporte énormément de profondeur au récit, par sa droiture, ses idéaux et sa morale très moderne pour l'époque. La fratrie est un thème majeur, on voit les personnages évoluer et les relations fluctuer, se développer, avancer. Certains moments sont vraiment forts et émouvants; d'ailleurs, un des talents de la narration réside dans le fait que l'affection qui lie les personnages est restituée avec beaucoup de finesse et de pudeur.

Un grand roman américain à la portée de tous.