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4,27

sur 1525 notes
Cette histoire qui s'annonçait passionnante car c'était un coup de coeur annoncé sur la page Facebook de Gérard Collard, m'a déçue tant par sa longueur que par l'histoire où je n'ai pas trouvé d'intrigue passionnante.
Le début de l'histoire est très détaillé...puis le passage à la 2eme puis 3eme génération accélère le rythme.... et je n'ai pas été happée... et je fus donc déçue par la fin.

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Comment vous parlez de ce livre qui a été un coup de coeur. J'ai d'abord pensé passer à 🤏 du coup de coeur mais, une semaine après, il m'habite encore.

Pachinko c'est d'abord un roman doux et fort. Un témoignage d'engagement, d'abnégation et de résilience.

L'engagement d'Isak envers Sunja lui offrant une seconde chance au Japon. Celui de Sunja envers ses enfants toute sa vie durant. Ou encore celui de Kyunghee envers Yoseb au point de refuser cette dernière chance de tout recommencer.
Et puis, celui plus subtil, de ces déraciné.e.s envers leur patrie.

C'est aussi un roman sur la force féminine. Celle que toute femme porte en elle et, qui lui permet de ne pas rompre.
Qui permet à la toute jeune Sunja de regarder cet homme imposant, si charismatique et quelque peu manipulateur et de lui dire non, je ne serai pas ton épouse Coréenne. Je ne serai pas celle que tu veux que je sois. Je veux plus. Je veux mieux.

C'est également un récit sur le poids des traditions culturelles et familiales. Sur les conditions des femmes Coréennes dont le go-saeng, le destin, « est de souffrir ». Cette transmission de mère en fille dont Sunja finira par se libérer en quelque sorte.

Et, c'est aussi une histoire de racines, de legs et de quête de soi. Ce legs que l'on chérit comme Sunja et cet amour inconditionnel que son père, Hoonie, lui a transmis . Mais aussi celui que l'on fuit, parfois littéralement. Comme Noa qui, lorsqu'il apprendra la vérité sur ses racines choisira l'exil et prononcera cette phrase si dure : « Je suis abominable ».

Pour conclure, je vous dirai que Pachinko, c'est la certitude de vous attacher à ces personnages. À ces 4 générations de femmes et d'hommes sans patrie, déraciné.e.s et qui essaient, de toutes leurs forces, de s'intégrer dans une société qui ne veut pas d'eux.
Comme le dira Mozasu, pour qui je garde une affection toute particulière : « Nous n'avons pas de pays d'origine ».

Non Mozasu, vous n'avez plus de patrie mais, une chose est sure, cet amour transgénérationnel qui vous lie vaut toutes les patries du monde.
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Un livre fort qui met en avant le courage des familles qui ont tant souffert. Et qui malgré tout, ont tout fait pour s'en sortir.
De 1930 à 1990, nous suivons 4 générations d'une famille coréenne qui émigre au Japon. Avec en pilier centrale Sunja qui sera celle de la famille qui part de Corée pour la Japon.

Il en ressort le dégoût des Japonais envers les Coréens, même pour ceux étant nés au Japon depuis 2 générations, et la force de ces derniers à avancer et à aller jusqu'au bout pour s'en sortir.
Mais aussi la résilience et les sacrifices que les Coréens ont fait juste pour vivre.

Alors oui, ce n'est pas un livre d'action, il n'est pas dynamique.
Mais par contre, beaucoup de petites actions au fort potentielles.

Il m'a cependant manqué l'émotion dans ce livre. On passe d'une génération à une autre facilement et on ne rentre pas dans les détails quand il se passe des choses fortes. Comme si elles étaient évitées afin de mettre en avant que l'histoire doit juste parler de ce que vivent les Coréens qui ont émigrés.
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Pachinko est un roman fleuve, non pas sur l'univers du jeu mais sur l'histoire d'une famille que l'on suit sur plusieurs générations des années 30 jusqu'en 1989.
L'histoire d'une famille d'émigrés coréens au Japon, avec toutes les difficultés d'une famille déracinée et celle de l'intégration dans un pays même lorsqu'on y est né.
On s'attache aux personnages et l'auteure nous démontre la complexité de leurs vies avec leurs lots de joies et de peines.
On plonge dans cette région du monde que l'on connaît peu et dans son histoire tourmentée.
Une lecture longue mais non dénuée d'intérêt pour qui veut découvrir cette période où mieux comprendre les difficultés d'intégration des immigrés dans le monde.
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n suit l'histoire de la jeune Sunja durant sa prime enfance avec sa famille, puis seule avec sa mère dans la pension qu'elles gèrent toutes les deux. Séduite par un homme qui s'avère déjà marié et père, Sunja enceinte se voit déjà perdue. Sa planche de salut sera un pasteur chrétien qui se propose de l'épouser et de devenir le père de l'enfant qu'elle attend. Ils partent au Japon pour écrire leur propre histoire.

Durant les quelques 600 pages du roman, Min Jin Lee nous emmène dans la Corée et le Japon des années 20 jusqu'au début des années 1990. On voit l'évolution des moeurs mais aussi le caractère viscéral des préjugés qui ont la dent dure et perdurent de générations en générations.

Sunja est une femme qui ne s'en est jamais laissée compter, elle a très vite su qu'il fallait se débrouiller pour vivre et survivre, quitte à elle même travailler pour aider à faire vivre le foyer, ce que de nombreux hommes trouvaient honteux.

L'autrice a très bien décrit comment vivaient les gens à l'époque et quand il s'agissait de cuisine, on pouvait sentir les odeurs des bons petits plats rien qu'en lisant la liste des ingrédients.

N'ayez pas peur de l'épaisseur du livre, je peux vous assurer que la plume de Min Jin Lee se lit toute seule et vous ne verrez pas les pages tourner.

L'histoire de la famille de Sunja est très prenante et très émouvante, elle a du trouver sa place dans un monde qui ne voulait pas d'eux, c'est beau, c'est transcendant c'est une jolie pépite à découvrir.
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Résumé : Min Jin Lee propose une fresque familiale, du village coréen de Yeongdo en 1910 jusqu'à Tokyo en 1989. Sunja, jeune Coréenne enceinte d'un homme marié, épouse Isak, un pasteur chrétien à la grandeur d'âme, qui l'emmène au Japon. On suit dès lors les parcours d'exil et de vie de cette famille sur 4 générations : Sunja, sa mère, ses deux fils et son petit-fils, parcours qui se tissent symboliquement autour du pachinko, jeu d'argent et de hasard typique du Japon.

Avis : Les quelques 600 pages du roman se dévorent, le roman m'a particulièrement touchée pour trois raisons :
- la découverte de la vie des Coréens au Japon au XXe siècle et, plus largement, de l'histoire de ce pays, ce qui m'a donné envie d'en savoir plus sur l'histoire et la culture de la Corée et du Japon,
- la construction du récit sur les relations entre les personnages (amoureuses, intergénérationnelles, amicales, professionnelles, par imitation / par opposition familiale) et leur recherche d'une identité par différentes voies, en lien avec les thèmes de l'exil, de la discrimination et de l'intégration,
- l'écriture belle et simple qui est à l'image des personnages qu'elle raconte.
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Cette histoire commence en 1930 dans la campagne coréenne, près de Busan. Hoonie y tient une pension pour pêcheurs avec sa femme Yangjn. Ils ont une fille unique, Sunja. Alors qu'elle est encore adolescente, elle tombe enceinte de Hansu, un riche négociant, déjà marié au Japon et père de trois filles. Par sa décision de ne pas devenir une « seconde épouse », elle est destinée à couvrir sa famille de déshonneur. C'est alors qu'un jeune pasteur chrétien se présente à la pension : en connaissance de la situation de la jeune femme, il va faire le choix de l'épouser. Tous deux vont alors prendre la direction d'Osaka au Japon, en pleine période de colonisation.

Ce roman historique retrace l'histoire d'une famille coréenne sur quatre générations, débutant aux prémices de la colonisation japonaise jusqu'à l'aube des années 90. L'auteure a fait un travail de recherche approfondi et a mis 30 ans pour écrire son livre qui nous plonge dans ce pan de l'Histoire que je ne connaissais que très peu. J'en ai d'ailleurs profité pour me documenter pendant et après ma lecture.

Le récit est divisé en trois livres : celui des parents, puis des enfants et des petits-enfants. le rythme et le style d'écriture de chacune des parties sont différents. L'auteure a réussi à retranscrire à travers son écriture le style de vie de l'époque. La première partie est plutôt lente, à la campagne. Plus nous avançons dans le récit, plus le rythme est rapide. Malheureusement, cette accélération n'a pas laissé de place à l'expression des sentiments et a expédié certaines scènes qui selon moi étaient importantes. L'écriture devient même vulgaire, avec la désinhibition de la population.

Une grande partie du roman est consacrée au milieu du pachinko, une sorte de machine à sous très populaire au Japon. L'auteure profite de ce sujet pour aborder également celui des Yakuza, mais également les discriminations que subissent les coréennes par la société japonaise.

Malgré cette troisième partie que j'ai beaucoup moins appréciée, j'ai été curieuse tout au long de ma lecture de connaître l'évolution de chacun des personnages.

Ce ne fut pas un coup de coeur pour moi comme beaucoup ont pu en avoir, mais une lecture très intéressante et enrichissante.
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Il y a tellement à dire sur ce livre, Pachinko à travers l'histoire d'une famille sur plusieurs générations nous plonge dans une époque sombre avec la colonisation de la Corée par le Japon puis de la manière dont sont traité les coréens vivant au Japon et c'est bouleversant. On voit évoluer tout ces personnages avec leurs doutes, leur souffrance, l'avenir incertain qui s'offre à eux au quotidien et derrière on ressent à chaque moment l'énorme travail de recherche que l'autrice à effectuer pour écrire tout ça. Il est très difficile de dire "aurevoir" aux personnages à la fin tant on a l'impression de vivre avec eux le temps d'un moment. Petit point noir au niveau de certains personnages qui à mon gout sont un peu trop vite oublié/expédié et la dernière partie du livre est un peu moins intéressante que le reste.
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J'ai trouvé « Pachinko » très facile et agréable à lire contrairement à ce que j'aurais pu penser.
En outre, j'ai sincèrement apprécié le fond historique du roman. En effet, ce livre a été pour moi l'occasion d'en apprendre davantage sur la relation entre la Corée du Sud et le Japon tout au long du XXème siècle, sur le racisme dont ont été victimes les coréens mais également sur les coutumes et les usages de ces pays. On comprend notamment que l'honneur prime sur les sentiments et la raison ce qui a poussé Sunja à faire l'ensemble de ses choix. On en apprend également sur l'importance de la famille dans cette culture ainsi que le respect qui règne entre les membres d'une même famille.
De ce point de vue là, j'ai trouvé ce livre très intéressant !
J'ai également appris ce qu'est le pachinko dont je n'avais jamais entendu parlé auparavant ! 😄

Malheureusement, j'ai regretté que les émotions des personnages ne soient pas plus présentes.
Si j'ai trouvé la première partie sur Sunja prenante et entraînante, j'ai moins accroché aux autres parties du livres qui sont davantage axées sur les générations suivantes.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux enfants et petits enfants qui sont à mon sens des personnages trop peu détaillés. J'ai trouvé que la vitesse à laquelle s'écoulaient les années ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages.
Toutefois, j'ai été très touchée par le personnage d'Isak, ce pasteur aux grandes valeurs.
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J'ai lu ce livre avec beaucoup de surprise et d'émotion. J'ai aimé suivre cette famille, leurs valeurs mais surtout leurs difficultés à trouver leur place dans la société en tant qu'immigrés. J'ai refermé le livre avec pleins
d'étoiles dans les yeux mais avec beaucoup de respect pour les personnes immigrées. Magnifique roman "Pachinko" que je conseille à lire un p'tit bijou
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