Royal Saga, tome 7 : Complète-moi

L'ennemi de Belle et Smith est hors circuit. Mais, il n'aurait pas été le chef ou l'organisateur des crimes contre la couronne, seulement un bras droit. Le véritable ennemi serait toujours en liberté. Alexander dans sa fonction de roi, fait enquêter pour trouver le vrai cerveau de tous ces troubles. Il frise la paranoïa et craint toujours pour la sécurité de Clara et de sa fille Elizabeth. Il ne partage pas ses préoccupations avec son épouse, pensant la protéger d'avantage. Clara ne supporte plus le secret et le reproche de plus en plus à son royal époux. Dans la famille royal, où visiblement, rien n'est simple, il y a aussi le frère d'Alexander, Edward, qui repousse sans cesse son mariage avec David et met en péril son histoire d'amour. Belle, de son côté, peut enfin savourer sa torride romance avec Smith mais elle ne se remet pas de sa fausse-couche. Smith joue l'indifférence, ce qui a le don de l'agacer. En cachette, elle prend toujours la pilule, elle flotte entre l'envie de maternité et la peur d'être de nouveau enceinte. Smith ignore que sa femme prend un moyen de contraception. L'enquête suit son cours, Smith et Alexander ont le même objectif, découvrir qui a voulu attenter à leur vie mais surtout à la vie de celles qu'ils aiment…
Lassé par cette saga après le sixième tome, j'ai mis longtemps pour achever le dernier opus. Je l'ai un peu lu en « bouche-trou », un chapitre de temps à autre entre d'autres lectures. Plus j'avance dans cet ultimième épisode, plus je m'ennuie et m'agace. On passe de la tête d'Alexander à celle de Smith, puis à la troisième personne pour vivre les évènements de l'extérieur. L'enquête est en toile de fond mais jamais nous ne rentrons dedans. Le coupable tombera d'un coup, sans preuve, sans un vrai intérrogatoire. Pendant ce temps, nous sommes en permanence si ce n'est quelques chapitres d'exceptions avec Alexander ou Smith qui sont toujours en train de se poser les mêmes questions. J'ai fait de mauvaises choses dans mon passé, je ne suis pas à la hauteur. J'aime ma femme mais je ne pense pas que je la mérite. Je tiens plus à sa vie qu'à la mienne. Et je t'en remets des couches et des couches. Je pense que si on enlève de ce tome toutes ces réflexions, qui martèlent sans cesse l'histoire jusqu'à l'écoeurement, le livre fond de deux tier. Et puis d'un coup, sans trop savoir ni comment ni pourquoi, la pièce tombe et nous nous précipitons en Écosse où toute la famille royale et le couple de Belle vont passer les fêtes de noël, pour nous offrir un happy-end digne de tous ces téléfilms neuneus que nous devons subir à cette période mièvre de fin d'année. L'érotisme pourtant bien chaud dans les autres épisodes semble aussi s'émoussé. La scène la plus audacieuse est peut-être la seule et unique que vivent Edward et son amant. C'est d'ailleurs regrettable que c'est deux là sont cantonnés dans des rôles secondaires, ils auraient pu apporter un peu de fraîcheur et de renouveau à cette saga qui s'enlise. Bon, maintenant, on sait qu'entre Clara et Alexander c'est toujours les bas instincts qui dominent leur libido débridée, que Belle prend goût à la sodomie mais qu'en bon calculateur dans l'espoir de féconder sa femme, Smith Prince vise où il en a envie, bref, si les passages érotiques se raréfient, ils sont encore assez explicites. Bref, est-ce l'ouvrage de trop ? Personnellement, je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'avais lors des trois premiers tomes, qui restent sans doute les meilleurs de la saga. Je pense que je me suis forcé à l'achever pour finir la saga, il aurait été dommage après six tomes de ne pas la finir.

« Royal Saga » est une série de romance érotique composée de deux trilogies et d'un tome complémentaire reliant les deux arcs narratifs. Cette saga m'a accompagné durant ces deux dernières années, et c'est avec une certaine tristesse que je dis aujourd'hui au revoir aux personnages créés par Geneva Lee.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce service presse.
Attention, cette chronique peut contenir des spoilers.

Geneva Lee a donné à chaque couple, Clara/Alexander et Belle/Smith, trois tomes pour se créer, se développer et s'aimer. Mais étrangement, ce dernier tome « Complète-moi » est le plus mature de la série. de plus, il était temps qu'on s'intéresse un peu plus au couple Edward/David qu'on a entraperçu à plusieurs reprises durant la saga.

Dans la première trilogie, la famille royale est victime d'un complot qui mène à la mort du Roi. Après avoir arrêté les personnes responsables de l'attentat. La menace semble écartée. Cependant, la deuxième trilogie révèle que le complot est bien plus important que ce à quoi les services secrets s'attendaient. Smith enquête sur ce complot et l'homme qui dirige les opérations en sous-main est abattu. Tout finit bien pour nos deux couples, mais il reste encore des questions en suspens.
Après avoir terminé ma lecture des six premiers tomes, je n'accordais que peu d'importance au fait que l'intrigue ne soit pas bouclée. Toutefois, en commençant « Complète-moi » toutes ces questions sont remontées à la surface et je me suis rendu compte que je suis restée sur ma faim. Heureusement, ce dernier tome complète et termine l'intrigue des six tomes.

L'originalité n'est pas le mot que je choisirais pour qualifier ce dernier tome. C'est à mon sens plus un tome bonus pour permettre au lecteur de dire au revoir dans de bonnes conditions aux héros qu'on a eu le plaisir de suivre durant six tomes. Geneva Lee fait durer le plaisir durant quelques pages supplémentaires.

Du couple Clara/Alexander, Clara est toujours la meilleure. Je ne comprends toujours pas comment elle arrive à supporter le caractère de son Monsieur X. Ce mec est un maniaque du contrôle, et il préfère la séquestrer plutôt que de lui laisser vivre sa vie dans sa prison dorée. Les limites, Alexander ne les connaît pas. Et malheureusement, il n'apprend pas de ses erreurs puisqu'il avait commis les mêmes fautes précédemment.
Belle/Smith est un couple tellement mignon, peut-être pas autant que Edward/David, mais il est présent qu'au second plan. Ces deux couples se débattent avec des problèmes plus humains, plus normaux et cela les rend attachants, car on peut s'identifier à leur problème.

Les couples affrontent leurs derniers démons, règlent leurs derniers problèmes afin de vivre une vie heureuse de conte de fées. le roman aurait très bien pu se terminer par la phrase culte « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ».
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