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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une quatrième de couverture évoquant avec une emphase communicative les aventures courageuses de femmes pilotes pendant la seconde guerre mondiale, le parcours d'une femme reniant son judaïsme et sa famille pour « suivre son destin »... Je me suis laissé séduire. Mais à l'arrivée, je suis mi-figue, mi-raisin !

Ça démarre plutôt plaisamment.

Des secrets semblent enfouis dans la mémoire de Mary Browning, une vieille dame de quatre-vingt sept ans, vivant seule. Mary fréquente assidûment un atelier d'écriture réservé à des seniors, mais peine à s'y exprimer sur son histoire personnelle. Incidemment, il apparaît juste qu'une jeune fille du nom de Miriam Lichtenstein avait joué un rôle essentiel dans sa vie, il y a soixante-dix ans.

Le roman est agréablement construit autour des trois narratrices qui se succèdent, chapitre après chapitre : Mary, revenue à Pittsburgh, sa ville natale, après la mort de son mari, et dont le grand âge pourrait justifier une certaine confusion dans ce qu'elle raconte ; Miriam, ou Miri, qui nous ramène aux années trente et quarante, dans une famille juive modeste et observante ; et Elyse, une adolescente de quinze ans, futée et dégourdie, dont Mary s'entiche, en prenant plaisir à jouer à la grand-tante « gâteau », quand ce n'est pas plutôt à la vieille arrière-grand-tante...

C'est sympathique à lire, tour à tour amusant et émouvant. le roman est construit en forme de puzzle ; les pièces viennent habilement s'assembler pour un dénouement « incroyable ». Mais je me suis peu à peu lassé, le scénario global étant trop aberrant pour être crédible.

C'est peut-être juste un sentiment personnel, compte tenu de ce que je suis, de ma manière de l'être et de ce à quoi je suis attaché.

Une conversion religieuse aux conséquences irrémédiables, mais qui ne tient pas debout. Certes, dans les années trente, les universités américaines s'efforçaient, par une politique de quotas plus ou moins affichée, de limiter leur accès aux Juifs. Mais pas de l'interdire ; ce n'était quand même pas l'Allemagne nazie. Il est vrai que de nombreux Juifs ashkénazes ont jugé bon d'américaniser leur nom et prénom. Mais j'ai du mal à croire, que pour être accepté à suivre des études de médecine à New-York, il eût fallu afficher un catholicisme aussi allusif que porter une croix autour du cou ou accrocher un crucifix au dessus de son lit !...

En fait, le livre donne l'impression d'un travail laborieux, qui confère un aspect quelque peu artificiel à la conception de l'intrigue générale. Même impression pour la description des péripéties accessoires, compilées à partir de témoignages soigneusement collectés – comme l'histoire des femmes pilotes, dont les aventures, dans le roman, ne cassent pas trois pattes à un canard !

En postface, l'auteure, Maggie Leffler, ne cache pas que « ce roman a nécessité cinq versions et ... a demandé quatre ans et demi de travail avant ... de subir encore plusieurs remaniements ». Ce n'est jamais ridicule de travailler, ni de l'avouer ; au contraire. Dans le roman, lorsque Mary lui demande ce qu'elle veut faire plus tard, Elyse répond : « médecin et écrivain ». Médecin et écrivain, c'est ainsi que Maggie Leffler se présente. Il lui a certainement fallu beaucoup de travail et de détermination. Comme il en a fallu à la Miri du roman pour piloter des avions. C'est leur mérite. Bravo à elles !

J'avoue avoir été sensible à quelques scènes attendrissantes. Elles témoignent de l'intention délibérée de l'auteure d'agir sur nos glandes lacrymales...

... Celles des lectrices, en tout cas !... Beaucoup de personnages féminins dans La vieille dame qui avait vécu dans les nuages ! Me serais-je fait piéger une fois de plus dans un livre qui n'était pas pour moi ?

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Je m'attendais à un coup de coeur et puis non ! C'est loupé, bien que ce fût tout de même agréable.

Que me manquait-il ? Je dirais du dynamisme, notamment dans le récit de Miri. Son histoire passée aurait tellement pu être envoûtante. Finalement elle n'a été qu'intéressante. C'est dommage.

L'intrigue se devine très aisément et ce, dès la rencontre de Mary et d'Elyse. Ça m'a paru trop évident, trop facile (sans être incohérent pour autant).

C'est une histoire sympathique qui aurait mérité d'être inoubliable.
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Hop, voilà, je redescends des nuages et je vous dit trois mots de ce roman que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio (que je remercie au passage). C'est clairement un livre que je n'aurai pas lu autrement et c'est clairement aussi un roman qui s'adresse à un public ayant l'âge de son héroïne, Elyse, c'est à dire 17 ans. Sans entrer dans les détails, ayant plus du double de cet âge, je ne correspond pas vraiment au coeur de cible comme on dit dans le marketing. Qu'à cela ne tienne, j'ai enfilé mon blouson d'aviatrice et je suis montée à bord de ce vieux Cessna en compagnie de Miri.
Le voyage ne fut pas désagréable, la météo était bonne et nous avons rencontré très peu de perturbations. C'est peut-être d'ailleurs ce que je reproche à ce roman, ce côté lisse, ce manque de profondeur, un peu comme ces films où on sent le happy end à 10 kilomètres à la ronde. Le livre est inspiré de faits réels - le rôle des femmes pilotes dans l'armée américaine lors de la seconde guerre mondiale - mais à part peut-être la recherche effectuée par l'auteur en ce qui concerne les modèles d'avions, quelques astuces de pilotage et la misogynie qui règne dans le monde de l'aviation, l'ensemble manque cruellement de vraisemblance. Il y a pourtant des drames qui se jouent dans cette histoire, mais impossible pour moi d'y croire une seule seconde, je n'ai pas été touchée.
C'est dommage car les sujets abordés ne manquent pas d'intérêt mais la manière dont ils sont traités font que je suis passée totalement à côté. On a l'impression de ne faire que survoler tout cela, c'est peut-être une volonté de l'auteur pour être en adéquation avec son sujet mais j'en doute… J'ai même trouvé qu'il y avait un petit côté artificiel à l'ensemble, comme si Maggie Leffler (à l'instar de ses personnages) avait elle-même participé à un atelier d'écriture et appliqué à son roman quelques unes des “recettes imparables” que l'on vous apprend dans ce genre d'endroit. Je ne vais pas développer davantage car il me faudrait donner des exemples qui risquent de déflorer l'intrigue mais à mon goût il y a dans ces pages trop “d'heureuses coïncidences”.
Bref, ce n'est donc pas ma tasse de thé, mais je reconnais cependant que ce livre se laisse lire très facilement, c'est fluide, bien construit et si vous êtes - ou avez l'âme d'une jeune fille de 17 ans, vous pouvez grimper sans hésiter dans ce cockpit et aller faire un petit tour au-dessus des nuages. Simplement, ne vous attendez pas à faire des loopings ou quoi que ce soit, le vol est linéaire et sans secousse.
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Mary Browning, 87 ans, vit seule avec ses souvenirs à Pitssburght (Pennsylvanie). Son seul lien avec l'extérieur est l'atelier d'écriture fréquenté par des seniors, qu'elle anime depuis quelques années. Si Mary écoute les confidences des uns et des autres, elle n'en fait guère ell-même. Elle se dit pourtant qu'il serait temps de coucher sur le papier le récit sa vie mouvementée. L'arrivée dans l'atelier d'écriture d'une toute jeune fille lui donne l'envie et la motivation de s'y mettre. Une relation presque intime s'instaure entre Mary et l'adolescente qui devient sa confidente.
Le roman alterne présent et passé. Nous côtoyons la jeune fille dans son quotidien, ses relations avec ses parents, sa grand-mère, son petit-ami... Parallèlement, nous découvrons le passé peu commun de Mary, aviatrice pendant la seconde guerre mondiale dans la "Women Airforce Service Pilots" (Wasp). Issue d'une famille juive, Mary s'est trouvée contrainte à un choix terrible durant la guerre : renier sa famille ou suivre l'homme qu'elle aime. Elle à choisi de suivre l'homme de sa vie et coupé les ponts définitivement avec ses proches. Ce choix la travaille encore des années plus tard. Nous comprenons peu à peu ce qui s'est passé.

Membres du Wasp
Les liens intergénérationnels m'ont touchée, les personnages sont attachants et le contexte historique est intéressant. Je ne connaissais pas du tout l'existence du Wasp. Malheureusement, nous découvrons à la fin du roman une coïncidence que j'ai eu peine a croire. Cette éventualité m'avait effleuré l'esprit mais je l'avais rejetée, me disant que ce serait vraiment "too much". C'est dommage car ce roman a par ailleurs beaucoup d'atouts. Il m'a fait passer un bon moment jusqu'à ce dénouement décevant.
Une lecture agréable mais un bémol sur la crédibilité de l'histoire.
Lien : http://www.sylire.com/2017/0..
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Depuis dix ans, Mary Browning anime un atelier d'écriture qui ne rassemble que des personnes âgées. le jour où Elyse, 15 ans, les rejoint, elle a un choc, non pas parce que la jeune fille n'a pas l'âge habituel de ces écrivains en herbe mais parce qu'elle ressemble d'une manière frappante à la soeur de Mary : Sarah. Cette rencontre va amener Mary à se replonger dans son passé. Dans ce passé, elle s'appelait Miriam Lichtenstein et voulait devenir pilote d'avion. Avec les autres femmes pilotes du Women Air Force Service, elle fait partie des grandes oubliées de l'histoire de la Seconde guerre mondiale. Dans son passé, il y a aussi des secrets de famille douloureux qui vont remonter à la surface.

Ce roman aborde un sujet méconnu mais intéressant : le rôle des femmes pilotes pendant la guerre et les oppositions qu'elles ont rencontrées. J'ai regretté cependant que le sujet ne soit pas plus approfondi et développé pour bien ressentir ce que c'était. Beaucoup de points sont seulement évoqués au détour d'une scène et auraient mérité d'être traités plus en détail. Je pense que c'est en partie dû au choix de l'auteur de faire alterner les histoires de Mary à 87 ans, de Miriam pendant la guerre et d'Elyse. Cela m'a donné l'impression de lire trois romans en un et c'était assez déroutant.
L'auteur semble avoir voulu donner plus de tension à son histoire en y intégrant un secret de famille qui débouche sur une révélation finale qui n'est pas vraiment une grosse surprise. Outre que cela l'oblige à compliquer son récit jusqu'à la limite de l'invraisemblable, cela nuit au développement de son sujet principal : l'histoire des femmes pilotes.
J'ai par contre apprécié que les différents personnages soient bien campés, y compris les personnages secondaires. J'ai particulièrement aimé l'histoire de Miriam et Solomon. le développement de leur relation est plutôt naturel, ce qui n'est pas toujours le cas dans les romans.
Côté style, c'est plutôt bon mais j'ai trouvé les premiers chapitres maladroits par certains côtés et cela m'a empêchée de vraiment apprécier la plume de l'auteur par la suite. Maggie Leffler écrit pourtant plutôt bien même si, à mon avis, ce n'est pas parfaitement maîtrisé.

En résumé : Après un décollage un peu laborieux, une lecture agréable sur un sujet intéressant mais trop survolé et dilué dans un récit qui part dans trop de directions différentes.
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C'est l'hommage rendu en 2009 devant le congrès par Barack Obama aux femmes aviateurs, membre du WASP (Women Airforce Service Pilotes), oubliées de l'histoire de la deuxième guerre mondiale qui inspira Maggie Leffler.

La rencontre de Mary Browning, aviatrice, et d'Elyse, jeune fille membre du club de lecture cherchant sa place dans sa vie familiale, va être le déclencheur de la découverte de l'histoire de ces femmes courageuses et volontaires.
Mary va raconter sa passion pour l'aviation et comment avec certaines autres, elles ont à force de caractère et de travail intégrer les WASP pendant la seconde guerre mondiale. A la fin du conflit, les hommes rentrant, elles ont été renvoyées à leur ancienne vie sans considération des services rendues.
J'ai aimé suivre le parcours de Mary et de toutes ces femmes pour arriver à leur rêve de voler. On partage leurs combats, leurs révoltes, la difficulté qu'elles ont à s'émanciper et trouver leur place dans ce monde d'hommes machos et à l'esprit étroit.
Mary devra aussi se défaire du poids de la religion et prendra une décision difficile qu'elle assumera pour vivre sa vie et ses rêves.

Le talent d'écriture de Maggie Leffler donne un roman agréable à lire et positif.
La fin surprenante m'a semblé invraisemblable et en décalage avec le reste de l'histoire et m'a gâché un peu le plaisir.
Un livre et un auteur à découvrir.
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L'histoire, comme on peut s'y attendre, est belle, douce et émouvante, les souvenirs d'une femme à la fin de sa vie sur ce qui aura été l'une des expériences les plus marquantes de sa vie et de cette génération de femmes pilotes. Mais pour moi elle a beaucoup manqué de profondeur, il y avait pourtant plusieurs thèmes très complexes et intéressants à traiter dans ce roman : la religion juive durant cette époque difficile (et en particulier le rapport qu'à Mary à sa religion, je n'ai toujours pas bien compris ce point), le féminisme grandissant de l'époque et les réactions souvent négatives des hommes de l'époque (même si on en parle un peu avec l'histoire du sabotage d'avions et des arrestations pour racolage des femmes en pantalon, j'ai d'ailleurs beaucoup aimés ces passages !). Certains ont été effleurés mais malheureusement pas assez exploités à mon goût et c'est dommage car il y a dans ce roman un très bon potentiel.

L'auteure a ici fait le choix de se focaliser sur le présent, sur la vie, en parallèle de Mary dont la vie se termine, et d'Elyse 15 ans dont la vie commence. Au contact l'une de l'autre elles vont commencer à voir la vie sous un angle différent, elles vont s'entraider dans des moments difficiles, se rapprocher et s'épanouir. C'est une très jolie relation et finalement je trouve que ce roman puise là toute sa force : c'est une très belle histoire à propos de la famille, des amis, des relations et comment celles-ci peuvent nous permettre d'affronter les épreuves les plus difficiles. A l'instar du personnage du roman d'Elyse, l'histoire des WASP (Women Airforce Service Pilots) ne sert qu'à donner une raison d'être à Mary, une personnalité et un secret qui servira à expliquer la révélation finale. Révélation finale qui n'était pas très difficile à deviner, je m'en suis douté dès le début mais cela ne m'a pas dérangée c'était une jolie façon de terminer et de boucler la boucle.

C'était un très joli roman, sur l'amitié et la famille, très doux et très émouvant, presque enfantin parfois avec les points de vue d'Elyse. Trop léger à mon goût en ce qui concerne les WASPs, la guerre et la religion, dommage mais j'ai tout de même passé un très bon moment avec cette lecture. 3.5/5
Lien : https://paperplanelavender.w..
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Ce roman me rappelle tous ceux qui sont publiés ces dernières années, dont le commence par "la vieille qui", "le vieux qui", "enfant qui"... La France est friande de ce genre d'accroche apparemment, le titre original étant "The secrets of flight", ce qui n'a donc rien voir.

Maggie Leffler nous raconte donc ici l'histoire d'une vieille dame, Mary Browning, 87 ans, dont la vie solitaire cache bien des secrets. Lorsqu'elle rencontre Elyse, jeune ado, elle se dit qu'il est peut-être temps de laisser l'histoire, son l'histoire mais aussi celle des WASP, ces femmes pilotes qui voulaient aider leur pays pour remplacer les hommes partis au front.

Ce roman à deux voix se partage entre la vie présente de Mary, ses mémoires de jeunesse et la vie d'Elyse, qui aide Mary dans son travail d'écriture. Les histoires s'alternent pour nous offrir, à la fin, la vue d'ensemble du puzzle qu'on découvre petit à petit au fil du roman.

Inspiré de faits réels, ce roman aborde différents thèmes comme la guerre, l'aviation, l'anti-sémitisme dont les quotas des universités, les secrets de famille, et les décisions lourdes de conséquences.

Il se lit bien , même si au début, je confondais un peu les histoires. Merci à Babelio et Harper Collins pour l'envoi de ce roman.
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Ce roman est inspiré de faits réels, une histoire de famille mettant en avant les femmes pilotes américaines pendant la Seconde Guerre Mondiale.
C'est l'histoire d'une amitié entre Mary Browning 87 ans et Elyse 15 ans qui se sont rencontrées à un atelier d'écriture.
Un récit à trois voix écrit à la première personne du singulier : Mary, Elyse et Miri.
Deux périodes : le présent et 1938-1945.

Il est question de secrets de famille, de religion, de féminisme, d'adolescence, premier amour, de la condition des juifs aux Etats-Unis durant la seconde guerre, machisme, tuberculose, cancer, complications post-opératoires, la vieillesse…

A la fin du livre, l'auteure explique ses inspirations, ses recherches très sérieuses. Une partie fort intéressante qui aide à comprendre le pourquoi du comment.

Mon avis est mi-figue, mi-raisin : j'ai beaucoup aimé la partie concernant Elyse (j'ai même eu, un instant, l'idée farfelue de ne lire que ce qui la concernait !).

L'écriture est très scolaire (je ne suis pas une critique littéraire, c'est juste mon ressenti), une écriture travaillée, sans beaucoup d'émotion.

La vie est faite de coïncidences, c'est sûr mais il y en a plus crédibles que d'autres. Celles du livre sont extraordinaires, et capillotractées.

Ce livre avait beaucoup d'atouts, les thèmes étaient tous très forts, mais il manque de profondeur à mon gout. Ne vous méprenez pas, cette lecture fut agréable. Faites vous votre opinion, voulez-vous ?

Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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