Bel hommage à ce peintre mais le style parfois ampoulé surprend, eu égard à l'atmosphère ombrageuse et carnavalesque de son oeuvre : «Certaines natures mortes ont capté la chaleur et la saveur de la vie, comme une capiteuse brise venue du large, et le pinceau d'Ensor, plus tendrement encore que celui de Bonnard, dispense un état d'enchantement d'une apaisante douceur, bien éloigné de la fébrilité de son esprit. » !!
… ou obscur voire abscons :
« Dans les méandres du pinceau d'Alechinsy, la vie-pieuvre, inassouvie, prête à féconder tout ce qui est tache ou trait, ivre de s'être bue à sa source, cette vie-pieuvre grimpe le long de ses propres tentacules pour se hausser au stade de l'existence. » !
Une biographie en ordre décousue, qui se pose savante, mais ne me semble pas propice à la découverte de ce peintre complexe.
Lecture fastidieuse et ennuyeuse pour ma part.
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Sa sensibilité fine comme le grain d’un bois rare et précieux a subi les coups de rabot de la bêtise.
(Emile Verhaeren)