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Citations sur Ténèbres, prenez-moi la main (79)

- En cas d'attaque, ne gaspille pas ton temps à viser la tête ou le cœur de l'assaillant.
- Qu'est-ce que je dois faire, alors ?
- Tu lui vides ton chargeur dans le corps. Avec six balles, tu devrais venir à bout de n'importe quelle créature plus petite qu'un rhinocéros.
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On ne comprend jamais vraiment les autres [...], on se contente de réagir à leur présence.
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La politique, pour lui, c'était un peu comme une chouette cabane dans les arbres : une fois à l'intérieur avec les petits caïds du voisinage, il suffisait de retirer l'échelle pour laisser en bas tous les crétins.
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On est capables d'aimer plus d'une personne à la fois, avait-dit Phil un jour, on est humains, donc bordéliques.
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//----Dédicace : ----//

Ce roman est dédié à Mal Ellenburg et à Sterling
Watson, pour leur millier d'excellents arguments sur
la nature de la ruse et la nature de la bête.

//---- Titre original : Darkness, Take My Hand----//

//---- Citation d'ouverture :----//

"Nous devrions nous sentir soulagés de
de ne pas voir les horreurs et les dégrada-
tions qui traînent dans notre enfance, au
fond des placards, sur les rayonnages de
livres, partout."

Graham Greene,
La Puissance et la Gloire
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Adieu, pensai-je.
Adieu tout le monde.
C'était sympa.
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L'empreinte de la défaite était gravée dans ses yeux,
comme s'il s'était attendu à ça depuis sa naissance,
comme si on sortait du ventre maternel avec un destin de perdant ou de gagnant,
comme s'il avait toujours su qu'il finirait un soir égorgé sur le sol crasseux d'un bar,
au milieu des relents de bière.
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- Quelquefois, tu te demandes si tu ne préfèrerais pas encore une confrontation directe, pour au moins faire quelque chose au lieu d'avoir l'impression d'étouffer à l'intérieur de ton propre corps.
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Brusquement, ce n'était plus seulement après Jack, Kevin ou Hardiman que j'en avais, mais après tous ceux qui recouraient délibérément à la violence.

Tous ceux qui faisaient sauter les cliniques pratiquant l'avortement,
posaient des bombes dans les avions,
massacraient des familles entières,
balançaient du gaz toxique dans les couloirs du métro,
exécutaient des otages
et assassinaient des femmes qui ressemblaient à d'autres femmes les ayant autrefois rejetés.
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Dieu que cette pensée était moche,
avec ses relents de nombrilisme pitoyable -
la pensée que nous n'étions rien,
aucun de nous,
rien qu'un tas d'organes, de veines,
de muscles et de valves baigné par des flux de sang
à l'intérieur d'une enveloppe fragile, inutilement prétentieuse.

Celle que d'une chiquenaude, Evandro pourrait nous flinguer,
nous éteindre,
aussi facilement qu'on actionne un interrupteur,
et notre petit tas d'organes et de valves cesserait alors de fonctionner,
les lumières s'éteindraient pour de bon,
et l'obscurité serait totale.
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