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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
“L'okapi est un animal aberrant, bien plus aberrant que la mort, avec ses pattes de zèbre, ses hanches de tapir, son corps couleur rouille évoquant celui de la girafe, ses yeux de biche et ses oreilles de souris, il n'a l'air lié à rien, rien du tout. Un okapi est totalement invraisemblable, aussi bien dans la réalité que dans les rêves funeste d'une habitante de Westerwald.” Westerwald, est la région boisée du centre de l'Allemagne, à l'est de Bonn, où se trouve le petit village où se déroule cette histoire, dans les années 80-90. Y vit Selma, la soixantaine, à qui quand un okapi apparaît en rêve, la mort apparaît dans la vraie vie dans les 24 heures qui suivent. Et justement elle vient d'en rêver d'un.....et les gens du village sont très superstitieux.
Nous allons suivre des yeux de Luisette, la petite-fille de Selma, l'affairement du village et de ses habitants dans les 29 heures qui suivent le rêve maléfique, dans l'angoisse de qui sera la cible mortelle du rêve ? Y défile une galerie de personnages loufoques, digne de Paassilina, l'opticien, chevalier servant de Selma, Palm, l'alcoolique, son fils Martin, futur haltérophile, copain de Luisette, Marlies la triste, Elsbeth “la chamane”,belle-soeur de Selma.......et leurs histoires émouvantes, aberrantes.
Tout est aberrant dans ce livre, l'okapi, le rêve, le village, la relation entre les habitants et le destin; pourquoi lui et pas moi ?.....et si c'était tout simplement la vie qui était aberrante ? Et oui, mais aberrante ou non, la Vie suit son cours, le rêve et la mort qui en découle n'en sont qu'une parenthèse, oubliée jusqu'au prochain rêve.
La Vie, vaut-elle la peine d'être vécue ? Qu'est-ce-que la vie réelle ? .....autant de questions, dont les réponses sont en chacun de nous....
Dans la veine de l'humour de Paassilina, que Leky manipule génialement pour amortir clichés et pathos, un premier roman primé qui nous vient d'Allemagne. Une très belle lecture qui divertit et fait réfléchir avec de l'amour en prime, c'est déjà beaucoup 😊 ! Et n'oubliez pas de passer chez Alberto , le glacier italien du village, déguster la coupe le” Très Grand Amour éperdu ”, pour vous éloigner de toutes vos certitudes et incertitudes et savourer en douceur ce magnifique récit !

Je remercie Les Éditions J.C.Lattés et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce beau livre.
#LeReveDeLocapi#NetGalleyFrance

“Chez un okapi non plus, il n'y a rien qui aille ensemble, et pourtant, c'est un animal d'une beauté “
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L'Okapi animal étrange et aberrant, mais vraiment beau quand même, à mon avis.

Un conte moderne (hors du temps) où se mêlent le temps présent, le temps d'avant et l'intemporel.

Comme l'Okapi il n'y a rien qui va ensemble et pourtant tout se rejoint.

Sorte de puzzle de destins entremêlés.

Comme fil conducteur, le rêve, les croyances et un peu de poésie qu'on retrouve au détour du chemin de vie de chacun des protagonistes.

Une musique s'invite "Felicita", chanson des années 1980 du duo pop italien al Bano et Romina Power.

La mort, l'amour foudroient au hasard des vies.

L'étrangeté du récit m'a happé.
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Ce livre choisi pour sa couverture originale et la 4 ème qui me laissait entrevoir un roman amusant et léger, s'est avéré comme l'okapi " il n'y a rien qui aille ensemble,et pourtant c'est un animal d'une grande beauté." Et donc pas si léger que cela... J'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal car le moins que je puisse dire c'est que Mariana Leky ne privilègie pas la ligne droite pour aller d'un point à l'autre ! Et pourtant quel plaisir lorsque je me suis laissée couler dans cet univers. J'y ai trouvé un curieux mélange de Paasalina pour ses personnages hauts en couleurs,un peu des frères Grimm pour l'aspect conte, mais aussi de Mathias Malzieu pour la candeur,la pureté et la force des sentiments.
Luise,la narratrice est la petite fille de Selma, personne lumineuse, merveilleuse de douceur et pourtant affirmée et repère pour tous. L'histoire prend naissance autour d'un de ses rêves car lorsque l'okapi apparaît dans ses songes,la mort emporte quelqu'un du village. Superstition bien ancrée et ceux qui s'en défendent sont les plus affectés! Son dernier rêve va cependant toucher celui auquel personne n'aurait pensé et pour Luise alors âgée de 10 ans c'est l'effondrement. Pourtant Selma va l'aider à admettre que "quelqu'un est parti. Mais le monde est toujours là. le monde entier,moins un". Tout l'intérêt de ce roman repose sur le lien qui unit les personnages du village en développant avec tact, sensibilité, poésie, amour et humour une bien jolie philosophie.
Autour de cette grand mère adorable,se côtoient l'opticien son amoureux de toujours qui n'a jamais pu lui déclarer sa flamme mais partage chaque instant de sa vie, Luise bien sûr,petite fille puis jeune fille qui pourrait bien être la cousine d'Amelie Poulain,Palm, l'alcoolique irascible un peu comme l'ogre des contes mais que la tristesse metamorphosera, Frédérick le beau moine bouddhiste qui suit chaque mouvement du village depuis son monastère au Japon grâce au battement de son coeur qui bat à l'unisson de celui de Luise,et puis les autres: le père et la mère de Luise, Alberto le glacier, le commerçant,le libraire etc.
Tout un monde que je quitte avec regret mais qui ne disparaît pas car " si nous regardons une chose, elle peut disparaître à notre vue,mais si nous n'essayons pas de la voir,elle ne peut pas disparaître". Cette phrase énigmatique signifie que " si on n'essaie pas de différencier une chose de toutes les autres choses qui nous entourent,alors cette chose ne peut pas non plus disparaître parce qu'elle n'est pas différencier. Comme elle ne se détache pas de tout le reste,elle est toujours là."
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C'est la première fois que je lis un roman de Mariana Léky et même si la 4e de couverture me semblait quelque peu banale et la couverture étrange, j'ai eu envie d'en savoir plus. J'espérais ne pas lire un roman uniquement pétri de pathos sans aucune originalité ni pointe d'humour.

Et quelle lecture !

J'ai dévoré ce roman qui se trouve au croisement entre la douceur et la spontanéité du film Amélie Poulain et l'univers décalé et particulier d'un Tim Burton (je pense notamment à Big Fish pour les amateurs de Burton).

Ce roman est une symphonie de personnages hauts en couleur auxquels on s'attache immédiatement. le tandem Luise et Martin, le tandem Selma et l'opticien et le tandem Selma et Luise (on n'est pas loin de Thelma et Louise…). On s'attache à la grand-mère et sa petite fille ainsi qu'à l'opticien dont on ne découvre le nom qu'à la fin (peut-être que lui-même ne se découvre vraiment qu'à ce moment-là…) désespérément amoureux de Selma et incapable de le lui révéler car il en est empêché par ses voix intérieures qui font un sacré boucan. Martin, un pilier pour Luise, son meilleur ami, va bouleverser sa vie à « jamais » et pour « toujours ». On rencontre aussi Elsbeth, une veuve superstitieuse qui se rend compte que son mari l'a trompée toute sa vie et qui connaît toutes sortes de remèdes pour faire face aux maux de la vie mais pas aux siens, à coup de coeur de chauve-souris ou de langue de coq. Il y a aussi Palm un alcoolique sans foi ni loi ou encore Frédérik un jeune moine bouddhiste rencontré inopinément au détour d'un sentier lors d'une battue afin de retrouver Alaska, un chien gigantesque. Bien sûr, il y a Selma qui est le pilier de ce chef-lieu car dès lors qu'elle rêve d'un okapi (animal étrange à la croisée entre plusieurs espèces) un décès a lieu dans les 24h. Autour d'elle, gravitent tous les personnages du roman et c'est sa petite-fille Luise qui raconte cette histoire. Et puis, il y a Martin…

Lorsque Selma rêve d'un okapi, les habitants de ce chef-lieu s'ébrouent et s'animent : il y a ceux qui attendent la mort sans la voir jamais venir à eux, ceux qui l'évitent et tentent de conjurer le sort et ceux qui, même vivants, semblent déjà morts. À chaque fois que survient ce rêve, chaque habitant sentant la mort venir décide de révéler un amour caché trop longtemps, de prendre la décision de quitter la personne qu'il n'aime plus (ou dont il n'est plus aimé), de partir à la découverte du monde, de régler ses comptes ou de pardonner…

Bref, les personnages semblent revenir à la vie lorsque le danger de mort plane au-dessus d'eux. Et de fait, la mort va les toucher à plusieurs reprises et les transformer, les faire évoluer le plus souvent.

J'ai adoré lire ce roman et je pressentais à chaque page tournée qu'il me serait difficile d'abandonner tous ces personnages et même si j'ai tenté de ralentir mon rythme de lecture pour pouvoir faire durer le plaisir du texte, j'ai terminé ce roman en moins de 24h. Il faut croire que, comme eux, je me suis sentie menacée par la présence onirique de l'okapi et que je sentais l'urgence de connaître la fin de l'histoire.

Je ne suis pas étonnée du succès rencontré par ce roman et je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette lecture et d'en savourer chaque ligne.
Vous avez 24 heures…
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Le rêve de l'okapi est une oeuvre de Mariana Leky, autrice allemande reconnue et primée dans sa contrée natale. Bluffant, ce récit de vies est un roman fantaisiste et inspirant qui m'a retourné le bide à plusieurs reprises. Une sensibilité et une justesse qui font de ce livre l'un mes coups de coeur 2019.

Lorsque Selma rêve d'un Okapi, quelqu'un meurt. Voici comment débute cette histoire aux multiples personnages, tous plus attachants les uns que les autres.

Ainsi, alors que le village est en alerte à la suite de ce mauvais présage, les langues se délient et les secrets enfouis pourraient bien refaire surface. le lecteur évolue dans ce village fermé, où tout le monde se connait, à travers les yeux de Luise, petite fille de Selma et meilleure amie de Martin. Les liens sont étroits, les histoires s'entremêlent, les aventures ne se trouvent finalement pas toujours où elles devraient être.

Un saut dans le temps et dans un lieu que l'on imagine perdu mais lumineux. L'autrice réussit l'exploit de faire parler des personnages diamétralement opposés mais toujours avec la même force et la même authenticité.
Des paroles qui toucheront profondément les lecteurs car il y en a pour tout le monde. L'appréhension de la mort, l'injustice de l'existence, la solidité des liens et l'amour, beaucoup d'amour, rythment ce roman en trois parties. L'opticien, la grand-mère aimante, le père voyageur, la recluse, l'amoureux transit, le pèlerin, l'enfant rêveur sont les acteurs d'une pièce majestueuse.

C'est un livre qu'on aimerait écrire et qui mérite largement d'être traduit à l'international. le style est bon et les dialogues sont nombreux et pertinents. Et on sait combien il est difficile d'écrire des interactions qui ont du sens. C'est drôle, émouvant et entraînant.

Une belle découverte qui mérite de s'y plonger, à l'approche de l'été. Un de ceux qui me resteront longtemps en mémoire et qui donne envie de raconter des histoires.

Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Un vrai, mais vraiment très très très joli livre. Avec une fantaisie , une tendresse drolatique tout à fait délicieuses, mais sans mièvrerie aucune , et qui n'excluent pas le sens du tragique. Cette fraîcheur, cette grâce enfantine, cette façon d'animer et de poétiser le monde, à mes yeux ne sont pas sans rappeler, surtout dans les premières pages, l'enchantement de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " de Nelle Harper Lee.
On rencontre d'abord une petite narratrice de 10 ans et son ami Martin, et à travers eux tous les gens qui leur sont chers: en premier lieu Selma, la merveilleuse, héroïque et poétique grand-mère . Avec elle tous les voisins, les parents et amis; et aussi les animaux, familiers ou sauvages, et tout l'arrière -plan du village....Tous ces personnages, même les plus anodins, étant campés avec une drôlerie, une délicatesse exquises.
Quelque dix ans plus tard, après un deuil inguérissable, la petite Luisette a grandi: on la retrouve très jeune femme encore, mais sans qu'elle ait le moins du monde perdu le regard candide et frais qu'elle portait sur le monde . Comme si ( c'est mon hypothèse) elle était en quelque sorte restée bloquée sur le traumatisme de ses dix ans, et n'avait pas totalement grandi.
On est toujours comme dans un village de santons, avec des figures presque toutes marquées par le farfelu, le bizarre. Il y a des relents de magie tranquille: par exemple, il peut arriver qu'on sente sur son épaule un "appesart", sorte de gargouille qui symbolise les pensées mauvaises ou douloureuses; il y a de gentilles sorcières, qui ne parlent pas de magie mais de "superstitions" , ou qui rêvent d'un okapi étrangement prémonitoire, car annonciateur d'une mort prochaine. Il y en a une un peu moins gentille car toujours triste et de mauvaise humeur, mais du haut de ses dix ans un petit Martin, haltérophile et poète, a pressenti qu'elle avait été placée là, en dernière maison du village, pour en protéger les arrières...
Avec cela une façon charmante, et pour ainsi dire enfantine, d'attribuer des pensées non seulement aux animaux, aux objets, mais parfois aux pensées elles-mêmes (Ex: "Pendant un bref instant l'opticien se sentit très seul, comme s'il vivait sur une minuscule planète très éloignée , avec pour unique compagnie une phrase reconnaissante qui ne se sentait comprise que par lui".
Ou encore: " Marlies avait échappé à la mort, mais pas à elle-même ; l'opticien avait omis le fait que certains changements n'aiment pas qu'on les bouscule, même sous la menace d'un fusil").
Certes le temps n'est pas figé, il passe et de temps en temps quelqu'un trépasse; les personnages vieillissent, ou évoluent; pourtant la "vie réelle", l'agitation du monde sont ailleurs, bien loin, on ne les perçoit qu'à travers la correspondance, le téléphone, ou les beaux albums photographiques qui donnent à connaître toutes les merveilles de notre planète.... Comme le personnage de Marlies la triste, mais sans son aigreur méchante, on dirait que le village tout entier vit retranché du bruit et de la fureur du monde. Pourtant, au sein de cette petite communauté humaine très solidaire la vie fourmille: répétitions des gestes ou des attitudes, menus incidents, amours, chagrins, deuils, mais la plupart du temps contenus, ou mentionnés avec compassion, avec tendresse, et même avec humour...
Beaucoup d'humour, en effet, à commencer par ce comique de répétition parfaitement maîtrisé : le petit détail , ou le rituel, qui caractérisent chaque personnage. Ainsi, pour Luisette, ces objets qui se décrochent du mur chaque fois qu'elle s'aveugle sur elle-même ou profère une contre-vérité : discrètement au début, puis de manière frénétique dans la cuisine de Marlies la déprimée, produisant un spectaculaire cataclysme d'objets brisés.
Et beaucoup, beaucoup de scènes d'une irrésistible cocasserie :
Par exemple, entre beaucoup d'autres, celle où le bon vieil ami opticien, dans la librairie où travaille Luisette, se répand en compliments on ne peut davantage bienveillants ( "Je me sens extrêmement bien conseillé par votre employée ici présente...... Elle sait ce que je cherche avant que je le sache moi-même...... votre employée lit en moi comme dans un livre ouvert....").
Ou bien , quelques pages plus loin, la saynète du répondeur téléphonique qui n'en fait (pour ainsi dire) qu'à sa tête : annonce "47 messages" quand il y n'en que quatre ou cinq; raccroche frénétiquement au nez des interlocuteurs (" Fin des messages, dit vite le répondeur, fin des messages, fin des messages ; puis exceptionnellement, pour être bien sûr: Fin des messages")... Quand il n'alloue pas aux correspondants des temps d'appel qui les laissent sans voix.

J'ai certainement été beaucoup trop longue, et je doute qu'aucun lecteur de Babelio ait le courage de lire ces lignes jusqu'au bout. Mais il me fallait cela pour consigner tout le bien que je pense de ce livre charmant qui, à sa façon légère, enjouée, brasse tant de thèmes profonds: la beauté inépuisable de la nature, les chagrins inguérissables, l'inéluctable et ravageur passage du temps. le dilemme entre rester sur place, dans son petit village ou dans sa chambre, ou bien au contraire s'élancer dans le vaste monde .
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Voilà un roman charmant et original! Au fur et à mesure de la lecture, il gagne de l'intérêt et, sans que tout soit dit, le lecteur partage la vision de la vie ( et de la mort) apportée par la romancière. le réalisme et la magie sont mélangés de manière naturelle et les personnages tous attachants à leur manière.
Tout commence à Westerwald, un petit village allemand, en 1983. Quand Selma, la grand-mère de la narratrice, rêve d'un okapi, c'est un mauvais présage, annonçant une mort prochaine. Les adultes du village s'inquiètent et la mort frappera effectivement quelqu'un.
C'est un petit monde que nous découvrons: Elsbeth, un peu magicienne, l'opticien, amoureux discret de Selma, elle-même veuve de l'amour de sa vie, Palm, chasseur alcoolique converti à la religion, Marlies la triste qui habite la maison où sa tante s'est suicidée, les parents de Luise séparés, et Alaska le chien géant...
Douze ans plus tard, la narratrice est libraire stagiaire. Par hasard ( mais y a-t-il vraiment un hasard dans les destins des personnages?), elle rencontre un jeune moine boudhiste du Japon et en tombe amoureuse.
Tout change et rien ne change dans ce petit village. Et ce qui demeure par dessus tout, quoique presque jamais nommé dans les liens: l'amour...
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Je termine ce roman un peu émerveillée, comme si j'avais été avalée par une bulle pour n'être libérée que quelques 360 pages plus tard... 《Le rêve de l'okapi》 est assez indescriptible.
Je pourrai vous dire que tout part des rêves de Selma, qui prédisent la mort quand elle voit un okapi. Je pourrais vous énumérer les personnages : Martin le futur haltérophile, Palm et son fusil, Elsbeth et ses grigris, Marlies la triste, l'opticien et son amour accroché au coeur, Peter qui laisse entrer le monde dans sa vie, Astrid qui laisse entrer Alberto, et Luise au milieu de tout ça. Pourtant, rien ne serait très juste. Vous ne prendriez pas conscience de la magie de cette lecture. de la poésie des mots et des rêves qu'on y trouve. de l'absurdité de certaines situations et de la beauté de d'autres. C'est un livre fascinant, unique, à lire si vous voulez faire un voyage incongru...
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Selma, sexagénaire fantasque, a rêvé d'un okapi et c'est mauvais signe, puisque ce rêve, à chaque fois, annonce la mort dans les 24 heures, de quelqu'un du village. Tout le monde est sur le qui-vive…Autour de Selma gravitent des personnages hauts en couleur, tels Luise sa petite-fille et son ami Martin, l'opticien, amoureux de Selma depuis des décennies, Frederik le moine bouddhiste…Le rêve funeste de Selma se réalise et la vie au village en est bouleversée à tout jamais.
Ce roman « feel good » est un conte enchanteur, sur la vie qui passe avec ses joies et ses peines. Les personnages sont pétris d'humanité et tous ont une chance de réussir leur vie et de contribuer à embellir celles des autres. C'est poétique et loufoque, plein d'humour et de tendresse.
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Ce livre est un okapi. Un truc dont on est pas trop sûr qu'il puisse exister vraiment. Un mélange de rire et de larmes, de réalité et d'impossibilité, de perte et de retour, de voyages immobiles et de casaniers voyageurs. Des mots durs tout en poésie, des sentiments que tout le monde connaît mais dont on ne parle jamais…
J'ai adoré ce livre. Pas tout de suite, au début je n'en voyais pas l'intérêt, impossible de tout rassembler, je me doutais que quelque chose se passerait, mais quoi, et quand? Et puis cet okapi, quel rapport, toute cette présentation pour nous dire que quelqu'un va mourir et rien ne se passe? Mais si. Quelque chose se passe. Et tout, absolument tout se transforme. Les choses trouvent leur place. La vie, aussi dure qu'elle soit, se retrouve transformée par cette poésie loufoque.
Les dialogues sont d'une géniale absurdité, et pourtant ils disent tout. Les personnages font des choix étranges, et pourtant, cela fonctionne, tous nous deviennent sympathiques. Vous n'imaginez même pas le nombre de fois où, pendant ma lecture, j'ai eu envie de poser ma main sur l'épaule de l'un ou de l'autre, juste comme ça…
Un okapi, vous dis-je, à cheval sur tout les styles, et pourtant absolument convaincant, et qui devrait vous donner envie de partir quelques heures à leur côté…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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