... là où l'homme gagne le plus dans la pratique de la caresse intérieure, c'est dans la disparition de la phase réfractaire : son érection , au lieu de péricliter, se prolonge et même se renforce, son énergie, au lieu de s'épuiser, s'accroît et, surtout, son désir, au lieu de s'estomper, est stimulé et pérennisé. Cette persistance du désir dans les heures et les jours suivants est un vrai cadeau du ciel.
Le "pré-orgasme", comme j'appelle le plaisir qui survient au point d'imminence, à l'instant où l'homme prévient son réflexe éjaculatoire, est certes moins intense que l'orgasme d'éjaculation, mais il est renouvelable à l'infini.
En ce qui concerne la femme, sa relative difficulté à obtenir l'orgasme par coït remonte elle aussi à la préhistoire. Au regard de la nature, son plaisir n'était pas indispensable à la reproduction de l'espèce ; il aurait même mis la femelle "estourbie" en danger. L'orgasme féminin est un acquis récent lié à l'humanisation et à l'érotisation de note espèce, quand celle-ci s'est faire homo eroticus, à vrai dire homo sapiens sapiens.
... il existe quelques femmes qui réussissent à introduire le gland au-delà du voile du palais, jusque dans l'oropharynx, c'est ce qu'on appelle faire des "gorges profondes". On est là, selon moi, dans la performance, et non plus dans la perfection érotique.
"Je choisis l'éjaculation dans ma bouche et j'avale le sperme."
C'est leur choix, mais si ce choix comportait des raisons diététiques - richesse du sperme en protéines et oligoéléments -, je suis obligé de leur dire qu'un boeuf Marengo fait aussi bien l'affaire.
La fellation [...]
C'est la reine des caresse car c'est celle qui, à part le coït, procure le maximum de plaisir.
S'il fallait résumer en quelques mots les qualités requises pour offrir toutes ces caresses, ce serait : être attentif à la partenaire, douceur, subtilité.
Le point G est tout simplement un vestige de prostate embryonnaire.
Le point G
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Le point G était connu des Orientaux depuis des millénaires avant notre ère ; les Chinois, toujours experts en matière d'érotisme, l'appelaient la "perle noire".
Ayant été urgentiste pendant vingt-cinq ans avant de devenir un brillant érotologue, j'ai pu observer aux urgences le nombre étonnant d'objets que les femmes introduisent dans leurs orifices (les hommes aussi mais ils ont moins de trous). La liste pourrait en être une énoncée à la Prévert...