Blanc trou noir

Première lecture fantastique pour ma part, le pari était de taille mais la curiosité bien plus grande.

Nous sommes plongés dans un monde où l'impossible devient possible. Vous pensez avoir une vague idée sur l'histoire ? Et bien, vous en êtes encore très loin, croyez-moi !

L'auteur a créé une intrigue, cultivé le suspense tout au long de l'histoire, pour finalement terminer sur une fin des plus surprenante !

Je ne m'attendais pas du tout à ça et c'est précisément ce que j'ai apprécié. Je suis très rarement surprise lors de mes lectures, mais là je dois dire que j'ai été servie !

Les personnages et leur histoire étaient uniques, complexes et très bien travaillés.

L'autre point positif, que je tiens particulièrement à souligner, est la plume de l'auteur. Elle est tout simplement incroyable, comme on n'en trouve plus beaucoup de nos jours. Son style et ses expressions étaient un réel plaisir à lire.

Bref, vous l'aurez compris, pari réussi pour cette première !

Alors si vous êtes fan de fantastique ou comme moi êtes intrigués par l'histoire, je vous encourage vivement à lire ce roman !

Ce que je retiens de cette lecture, c'est qu'il ne faut jamais juger un livre trop vite.
Avant insta, je terminais chaque lecture commencée. Maintenant, je ne me force plus, préférant garder mon temps de lecture pour des histoires qui me font vibrer. Ça a failli me faire passer à côté de cette incroyable histoire.

J'avais commencé ce livre il y a plusieurs semaines et je l'ai arrêté. J'avais tout de suite détester Charles Dupuy... Son ton hautain (rien que la façon d'appeler son appartement un nid d'aigle m'a tué), sa façon d'être...ah je l'aurais bien etripé.
Et si je vous parlais de l'histoire ?
Charles reçoit une lettre de sa grand-mère décédée depuis plusieurs mois dont le contenu est aussi mystérieux que le fait qu'il ne la reçoive que maintenant. À partir de là, il est pris d'étranges visions et a l'impression de devenir fou. J'avais arrêté ma lecture ici la premiere fois.

Et puis il y a eu un live dans lequel l'auteur en a parlé. Ça m'a donné envie de poursuivre cette aventure et je ne regrette pas du tout. Charles est vraiment un personnage qui évolue au rythme de l'histoire. Je crois qu'à partir du moment où il quitte Paris pour emménager dans la maison de sa grand-mère il a commencé à gagner ma sympathie.
J'ai adoré partir à la découverte des histoires et secrets liant la famille de Charles à celles de ses amis d'enfance.
Comment ne pas dire la suite sans spoiler ? Je ne peux pas... Je pense que si je l'avais lu à 16 ans, je me serais concentré très fort pour essayer d'avoir accès aux mêmes pouvoirs que Charles....

Dans le live, Aurélien avait dit ''on accroche ou pas à la partie fantastique''. J'ai totalement accroché.

L'auteur sait jouer avec le suspens...j'attendais la grande revelation sûrement autant que les principaux intéressés. Les événements qui ont suivis m'ont scotchés. Mon imagination est devenue folle et j'ai essayé par tous les moyens de comprendre ce qu'il se passait...

Je ne pensais pas devenir acteur de ce livre. Il m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Celle-ci n'était pas du tout celle que j'avais imaginée mais je l'ai beaucoup aimée.

Je sors de cette lecture un tantinet énervé car là encore, je tombe sur un auteur qui a du talent, concernant sa plume mais qui sait fournir un personnage principal qui n'a cessé de me faire enrager tout au long du roman. Rien qu'avec cette première phrase, on se doute que je sors de cette lecture avec un avis mitigé. J'en suis désolé mais je ne suis pas là pour faire semblant. Néanmoins, comme à mon habitude, je vais faire de mon mieux pour argumenter, pour faire comprendre ce qui a su me faire grincer des dents. C'est vraiment dommage car à travers cette oeuvre, on m'invitait à plonger dans l'un de mes genres favoris : le fantastique. Cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas risqué dessus, j'avais tellement d'espoir, d'étoiles dans les yeux, de la bave sur le menton bref, j'étais chaud. Et au final… Bon, il est temps pour moi de rédiger mes fameuses listes.

Points négatifs :

- Déjà, beaucoup trop de répétitions à mon goût.
- Ensuite, le personnage principal. Sa sainteté est d'une mollesse… Je voulais tellement avoir le don de me glisser dans le roman pour l'attraper, le secouer ou lui mettre des baffes mais je ne suis qu'un simple humain. Son hypocrisie aussi m'a bien énervé. le mec prend deux ans pour donner des explications bidons et à la fin, il ose sortir : faut se dépêcher, le temps est compté… de qui tu te moques là ?
- Enfin, et là, je vais me permettre de faire un peu d'humour en me glissant dans l'une de ces nombreuses demoiselles qui évoluent au sein de cette histoire : Aurélien, trop mais beaucoup troooooooooop de longueurs !!!

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Là où je félicite l'auteur d'y avoir songé mais surtout, de l'avoir rajouté dans son roman, c'est la phase initiatique par laquelle passe son personnage principal. C'est généralement ainsi que cela se déroule lorsque nous décidons de nous jeter à corps perdu dans un apprentissage ésotérique et dans ce domaine, je sais de quoi je parle. Il faut savoir que l'apprentissage d'un don, ou plusieurs, ne se fait pas du jour au lendemain et que c'est pour cette raison que je tenais à le remercier pour avoir su évoquer cette quête.
- Si Aurélien a su me présenter en guise de personnage principal, un être parfaitement détestable, il a su m'offrir une pléiade de femmes devant lesquelles je me serais volontiers mis à genoux. Ma chouchoute était Alexandra. Combien de fois elle a su me charmer par son caractère, ses attitudes ou son esprit plutôt désinvolte.
- Enfin, si je suis un peu en rage, c'est parce que j'estime que ce premier roman aurait mérité un peu plus de travail. Déjà, dans l'élimination de certaines répétitions. Là où je suis énervé, c'est que monsieur Lenaars possède un très joli talent et il est pour moi un auteur à part entière même s'il ne faut pas hésité à se montrer patient. Sa plume est remarquable puisque je n'ai trouvé aucune coquille et là, c'est déjà un sacré bon point. Ils ne sont pas nombreux les auteurs auto-édités à présenter une telle qualité. Ensuite, il y avait de très jolies tournures de phrases, une fluidité qui pousse à l'admiration mais surtout, une magnifique richesse sur le plan du vocabulaire. C'est pour cette raison que je suis interrogatif. Pourquoi charger le roman en répétitions alors que de l'autre côté, cet homme a été capable de sortir des termes dont je ne connaissais pas l'existence ?

Il s'agit du premier roman publié de l'auteur et ça a été une très bonne surprise !

Déjà, ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est son titre très énigmatique qui m'a intrigué de suite, sentiment renforcé par la très belle couverture. le style est plutôt fluide, mais très adulte avec notamment du vocabulaire très (trop parfois ?) recherché et des mots inconnus (que je n'ai pas retenus d'ailleurs, mais c'est toujours intéressant sur le coup quand même 😅). le récit est bien rythmé dans l'ensemble notamment la seconde moitié qui est très addictive.

J'avoue que je ne m'attendais à rien en particulier en lisant le résumé de base et j'ai été très surpris du coup (en positif). Je ne m'attendais à rien donc, mais pas à ça 😂 Je ne dirai rien de plus pour ne rien dévoiler, c'est tellement plaisant de découvrir par soi-même. Et c'est surtout très dur à expliquer^^ L'univers imaginé par l'auteur est très singulier et hyper intéressant.

Et cette fin 😱 Je ne dirai à nouveau rien pour ne pas spoiler mais on pensait savoir/comprendre des choses et en quelques pages, tout est détruit^^ Et j'ai adoré ça ! J'aime quand un auteur me surprend et là ça a été le cas. Maintenant j'attend clairement une suite par contre

En conclusion, une lecture complexe par moment au niveau du style mais ça reste tout de même fluide, prenant voire addictif, original et surprenant. 😁

Nous sommes à la fin des années 1990. Charles Dupuy est un acteur à succès.
Un jour, il reçoit une lettre de sa grand-mère, décédée il y a plusieurs mois. le message est confus, mais ce courrier chamboule tellement Charles qu'il décide d'opérer un changement radical : partir de Paris pour aller vivre dans la maison de sa grand-mère, la maison de son enfance, dans le nord de la France.
Depuis qu'il a reçu cette lettre, il est assailli par d'étranges visions. Par ce retour aux sources, il espère trouver des réponses.

Quelle richesse ! Même si j'étais parfois un peu perdue (tout comme Charles), j'ai été impressionnée par la complexité de l'intrigue et des personnages.

Charles vit une véritable initiation, et nous avec. Les descriptions de l'univers "magique" sont d'une grande densité, mais offrent suffisamment de liberté au lecteur pour faire travailler sa propre imagination. Je trouve qu'elles sont aussi très immersives.

La couverture en elle-même était déjà une énigme ! Au cours du récit, les éléments s'emboîtent, et on en comprend petit à petit la signification.

Quant à la fin, je n'arrivais pas à me l'imaginer, mais je ne m'attendais pas à ça ! C'était inattendu...

Nous nous retrouvons face à un roman qui est construit comme un témoignage. Tout au long du récit l auteur prends le parti de nous confronter aux réflexions, doutes, interrogations et visions du narrateur.
Au fil des pages le rythme monte crescendo pour finir en une véritable apocalypse, au sein d une ambiance qui va petit à petit prendre une touche sombre et malsaine.
Grâce à une écriture recherchée, remplie de références ( ciné, manga ), teintée de poésie mais aussi de mystères nous voilà transporté dans une histoire fantastique comprenant de la magie, des légendes mortiferes, des créatures démoniaques et du manichéisme.

Mais plus profondément ce texte traite d un concept intéressant qu est le choix. En effet, à travers différentes situations il nous met face aux différentes conséquences subvenant suite à une bonne ou mauvaise action. Ainsi qu une réflexion sur l apprentissage qui diffère selon qu il soit individuel ou transmis.

Roman dans lequel on suit Charles Dupuis, un acteur connu qui suite au décès de sa grand-mère, découvre qu'il n'est pas tout à fait normal.
Il décide de vendre son nid parisien pour racheter la maison de sa grand-mère et revenir dans son village natal.
Dans ce village, il va y retrouver ces connaissance d'enfance perdu de vue depuis sa grande déchirure familiale mais aussi découvrir son don et apprendre à le maitriser.
La plume est belle et l'univers est très intéressant et bien construit malheureusement je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. On a une sensation de confusion qui, certes est voulu, mais à tendance à perdre le lecteur et me sortait à chaque fois de ma lecture. de plus je trouve l'intrigue très lente à se mettre en place.
je pense juste que ce livre n'étais pas fait pour moi mais qu'il peut clairement trouver son publique car il présente comme je l'ai dit un vrai potentiel.

Un titre improbable, une couverture sombre, mystérieuse, une quatrième intrigante qui annonce un roman fantastique et évoque convictions, rêves et monde nouveau, autant d'éléments qui vous font passer votre chemin ou titille votre curiosité. Chez moi, ça a titillé et ça a matché, « Blanc Trou Noir » m'a plu.
Dans la réalité, tout commence, pour l'auteur, Aurélien Lenaars, par une légende comme on en rencontre tant en France (il existe la même à quelques kilomètres de chez moi) : au milieu d'une forêt, un filet d'eau turquoise et un puits naturel très profond (les Puits Tournants de Fréchencourt – Hauts de France) dans lequel auraient été jadis engloutis chevaux et occupants d'un carrosse. Ainsi naissent les phénomènes inexpliqués, les mondes parallèles et les histoires qui les racontent…
Dans le roman, tout commence par une lettre reçue par Charles Dupuy, le narrateur, acteur au summum de son art et de sa popularité. La missive est envoyée par sa grand-mère… décédée quelques mois auparavant. le message qu'elle renferme n'est pas clair, il est question d'eau, de choix, d'ennemis, de rien, de tout et des deux à la fois… Mamie était-elle lucide quand elle a écrit ce courrier ou est-ce le délire d'une femme à l'approche de sa fin ? interpelé par le message qui résonne étrangement en lui, Charles décide de quitter sa vie parisienne pour la ville de son enfance, dans le nord de la France. Un nord dont les paysages, décrits par l'auteur avec toute l'affection qu'il a pour eux, transpirent leur magie comme les feuilles des arbres exhalent dans le mystère des forêts leur vital oxygène. C'est là-bas que Charles retrouve ses racines et que reviennent les questions qui finalement ne l'ont jamais vraiment quitté : pourquoi sa mère, sa tante et sa grand-mère ne se parlaient-elles plus ? Quel secret se cache dans les racines familiales ? Pour quelles raisons sa grand-mère et la professeure de théâtre qui lui a fait aimer la scène se détestait-elle à ce point ? Quel lien unit les familles Dupuy, les Navart et les Desmarais ? Au milieu de ces questionnements, Charles découvre par hasard son Don : sa grand-mère le disait dans sa lettre, il est l'allié de l'eau, il semble avoir la capacité de contrôler cet élément au point de faire de chaque goutte une arme. Dès lors, c'est un autre monde qui s'offre à lui, car Charles comprend qu'il n'est pas seul, qu'il était attendu et que la responsabilité du basculement du monde repose sur ses épaules.
Dans son premier roman, Aurélien Lenaars nous ouvre les portes d'un nouvel univers régi par une histoire et des règles qui lui sont propres et sur ce point, la mission de l'auteur est réussie. le lecteur passe du réel au fantastique en douceur, avec tout de même quelques électrochocs oniriques qui, hantant le héros, annonce la couleur sombre du monde dans lequel il va peu à peu glisser.
L'intrigue est habilement construite, l'écriture est riche, très riche, et comme le narrateur qui se retrouve pris dans la houle tumultueuse de la découverte d'un monde à part, le lecteur se trouve parfois submergé par des vagues d'adjectifs et de verbes qui pourraient donner le mal de mer aux amateurs de phrases concises. Lenaars aime les mots, c'est indéniable, il les agence avec talent, en use sans trop de modération jusqu'à rendre l'ambiance parfois apnéique, dans l'attente du point qui permettra au lecteur de remonter à la surface pour reprendre son souffle avant de replonger. Paroxysme du système : une fin qui, si elle ne manque pas d'actions, semble ne jamais en finir ; le narrateur est acteur, bavard, et en cela, l'écriture est fidèle à son caractère. Il semblerait que « Blanc Trou Noir » est le point de départ d'un univers, alors on attendra un nouvel opus qui n'aura plus besoin de démontrer toute l'étendue des capacités verbales de son auteur et pourra, un peu plus laconiquement peut-être, révéler toutes les intrigues qui peuvent émerger de la magie de l'autre Monde.